Ce serait le bien immobilier le plus cher de France. L’ancien château du roi du Maroc est à vendre dans la commune de Gretz-Armainvilliers, en Seine-et-Marne. La demeure de 100 pièces a été totalement transformée en palace marocain.
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Précision : À la suite de la publication de l’article ci-dessous, des représentants d’une société déclarant être propriétaire du domaine d’Armainvilliers nous ont signifié que M.Meuwissen, cité dans notre article, n’avait pas de mandat de vente. Ce dernier avait bien reçu un mandat de vente au moment de la publication de la part d’autres représentants du domaine, mais il lui a été en effet retiré le 13 avril. Nous tenons à en informer les lecteurs.
2 500 mètres carrés de surface habitable, 100 pièces, un salon de coiffure, trois ascenseurs, cinq salons, un hammam… La démesure royale se trouve aux portes de Paris, dans le château d’Armainvilliers. Et elle a un prix : 425 millions d’euros. L’agent immobilier en charge du bien nous informe que ce dernier est en effet à vendre dans la commune de Gretz-Armainvilliers, en Seine-et-Marne. L’édifice est bien connu dans le coin. Le domaine est si vaste (1 000 hectares de terrain) qu’il s’étend sur deux autres villages, Tournan-en-Brie et Favières, en bordure d’un lac artificiel d’un kilomètre de long.

Édifié en 1 884 par la famille de Rothschild en lieu et place de la vieille bâtisse du XVIIe, ce manoir de type anglo-normand connaît une transformation pharaonique dans les années 1990, grâce à son nouvel acquéreur, qui n’est autre que l’ancien roi du Maroc, Hassan II. Le souverain décide de créer son propre palais dans un écrin de verdure. « Sous la direction de l’architecte Michel Pinseau, le domaine connaît une transformation remarquable, atteignant des sommets de grandeur et d’opulence », confie Ignace Meuwissen, l’agent immobilier en charge de la vente. Les décors orientaux sublimés par les innombrables carreaux de Fès contrastent avec la demeure historique.

Il est possible de descendre au sous-sol par un tunnel de livraison surnommé le « métro ». On y trouve une myriade d’installations telles que des cuisines européennes et marocaines, des légumeries, des épiceries et des chambres froides. Tout ce réseau a été spécialement aménagé pour que le personnel ne croise pas les habitants et convives. Au rez-de-chaussée, les traditionnelles salles à manger, les pièces de réception et les salles destinées à la chasse n’ont rien à envier au complexe médical qui a été installé. Un véritable cabinet comprenant une clinique dentaire, une pharmacie, un laboratoire d’analyse et une salle d’examen est présent. Un labyrinthe de 17 chambres à coucher s’étend ensuite jusqu’aux étages supérieurs où se trouvent des jardins d’hiver verdoyants. À l’extérieur, le prochain propriétaire pourra, s’il le souhaite, placer 50 chevaux dans des écuries dédiées.


Quelques années après le décès d’Hassan II, l’héritier Mohammed VI décide de se séparer du bien de son défunt père en 2008 en échange de 200 millions d’euros. C’est un propriétaire discret « originaire du Moyen-Orient » qui s’empare du domaine. 16 ans après, rien ne semble avoir changé dans le château d’Armainvilliers, en témoignent les photos prisent par l’agent immobilier spécialisé dans le luxe.

« C’est le château le plus cher de France et peut-être du monde. Le prix de 425 millions d’euros se justifie par le bien en lui-même mais aussi par le terrain de 1 000 hectares qui offrent de nombreuses possibilités. Un investisseur pourrait y construire des milliers d’appartements s’il le désirait », explique Ignace Meuwissen. Quatre clients d’origine asiatiques seraient sur le coup. Mais en immobilier, rien n’est fait tant que l’on n’a pas apposé sa signature chez le notaire.

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