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REPORTAGE – Le croisiériste italo-suisse a inauguré ce mercredi 7 décembre à New York son dernier navire, long de 339 mètres. Visite en avant-première de ce géant des mers flambant neuf.
À New York
La bouteille de champagne s’est brisée contre la coque. Tout juste sorti des chantiers Fincantieri, à Trieste, le MSC Seascape a été inauguré à New York dans la soirée du 7 décembre devant près de 2000 partenaires, agents de voyages et journalistes, invités à découvrir le dernier navire de l’armateur MSC Croisières, 339 mètres de long. La fine fleur de Big Apple était réunie ce soir pour voir discours et numéros de danse s’enchaîner sur la scène du Chora Theater, la salle de spectacle du bateau, lors d’une cérémonie pleine de paillettes – et plutôt du genre interminable, comme les Américains en ont le secret. L’actrice Sophia Loren, choisie pour être la marraine du Seascape comme elle l’a été pour 17 autres bateaux de la flotte MSC, a fait une incursion éclair (et virtuelle). En son absence, la lourde tâche du traditionnel «couper de ruban» est donc revenue à Alexa Aponte-Vago, la fille du fondateur de MSC, Gianluigi Aponte. Clou du spectacle, l’apparition de l’artiste de R&B Ne-Yo, venu chanter quelques chansons dans l’atrium, devant une foule déchaînée. Histoire de prolonger le plaisir, nous sommes restés passer la nuit dans ce nouveau géant des mers.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il nous en a mis plein la vue. Le grand hall principal, visible depuis les quatre ponts inférieurs, n’est que marbre et moquettes à motif au sol, ampoules LED colorées le long des murs, revêtement métal réfléchissant et escaliers incrustés de cristaux Swarovski. MSC veut se démarquer de ses concurrents nord-américains en alliant le bon goût européen au clinquant des bateaux de croisière. Et c’est plutôt réussi. Les ponts sont au nombre de quinze, numérotés de 5 à 20 (17 excepté, car ce nombre porte malheur en Italie). Ceux tout en haut sont réservés aux cabines, piscines et lounges du Yacht Club, espace haut de gamme que nous n’avons pas pu visiter. La plupart des 2270 cabines sont plutôt situées sur les ponts centraux. Il en existe de quatorze types : les «Deluxe Balcony», comme la nôtre, sont les plus nombreuses. Au menu : une banquette convertible en plus du lit (très confortable), un bureau, une penderie, un balcon, un écran TV et une petite salle d’eau.
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Visite guidée du nouveau MSC Seascape
Par rapport au reste de la flotte du croisiériste, le MSC Seascape se dédie aux vacances en famille, avec de nombreux divertissements dernier cri et des activités à destination des enfants et adolescents. Rappelons à ce propos que la participation des moins de douze ans aux croisières MSC est gratuite tant qu’ils dorment dans la même cabine que leurs parents. Et c’est peu dire qu’il y a là de quoi les occuper. En premier lieu au kids club, paradis de 600 mètres carrés ouvert entre 8 heures et 23 heures. Il abrite consoles, jeux de société, tables de ping-pong, mini-billard et ateliers de construction de lego. Les enfants y sont accueillis jusqu’à 16 ans par des animateurs. Les parents, eux, peuvent filer se détendre au spa en toute sérénité. Celui-ci possède une belle panoplie d’équipements en libre accès et des soins et massages sur réservation. Seul bémol : vu sa superficie, on peine à croire qu’il ne soit pas le plus souvent bondé lorsque le bateau est plein.
Le navire dispose également de six piscines extérieures et intérieures, dont une avec toit rétractable pour s’adapter à la météo. On aime celle à débordement, depuis laquelle admirer le panorama à l’arrière du bateau. Le «Hall of Games», lui, ravira les amateurs de bornes d’arcades et de jeux en réalité virtuelle. On y trouve également un simulateur de Formule 1 et un cinéma interactif. Et pour ceux qui n’ont pas le mal de mer (ni le vertige), à l’extérieur, un bras mécanique nommé Robotron fait tournoyer ses passagers dans les airs. Des spectacles sont aussi donnés chaque soir dans les deux salles du navire : le Cabaret rouge où chanteurs, danseurs et contorsionnistes font renaître les Années folles et le Chora Theatre avec show de danse grandioses, numéro de marionnette, acrobaties, chanteurs et décors interactifs.
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Côté restauration, le navire dispose de dix restaurants en plus du buffet ouvert 22 heures sur 24. Nos préférés : le Butcher’s Cut où l’on déguste de la viande ultra-tendre et le Kaito Tepanyaki, où l’on observe le chef japonais cuire les mets à la plancha. Après le dessert, on prolonge le repas dans l’un des vingt bars : le Sky Bar pour sa vue depuis la poupe ou le Cocktail Bar pour des boissons plus créatives. À moins d’opter pour le grand casino avec machines à sous et tables de black jack… Mais ce qui se passe sur le Seascape reste sur le Seascape.
Deux itinéraires de sept nuits seront proposés dès cet hiver au départ du port de Miami.
Les deux croisières passeront par Ocean Cay, une île autrefois pleine de détritus restaurée par MSC, où l’on peut observer coraux, poissons et tortues de mer. À partir d’avril 2023, le Seascape changera de cap pour des croisières en Amérique du Nord au départ de Brooklyn.
OTIX
le
Beau Publi Reportage contre des pages de pub dans le Fig Mag ! Sinon j’ai la chance d’avoir assez de moyens financiers pur ne pas avoir à passer mes vacances sur ce bateau d’une laideur effrayante
Maria Gentile
le
Toute l’hubris humaine qui ravage le monde s’incarne remarquablement au travers de ces constructions monstrueuses d’une laideur indicible. Toute l’inhumanité des villes nouvelles qu’on a un temps voulu transporter à la campagne avec le succès que l’on sait, s’érigent maintenant sur la mer.
sigeo
le
On est loin du Normandie, du France ou du QEII… Certains aiment ça…
CLASSEMENT – Après une année marquée par une forte reprise des voyages, de nombreuses compagnies aériennes ont fait face à des retards répétés. Pourtant, certaines ont réussi à tirer leur épingle du jeu.
Les autorités multiplient les volte-face : l’obligation de prouver sa vaccination n’était pas rétablie ce lundi matin, alors que les touristes chinois font leur grand retour. Mais la situation pourrait encore évoluer.
Avec la flambée des prix de l’aérien, les destinations lointaines semblent inabordables. Pour répercuter cette hausse sans assommer les voyageurs, chaque professionnel a sa stratégie.
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À bord du Seascape, dernier navire de MSC aux airs de parc d’attractions flottant
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