La nouvelle ambassadrice de la ville, 23 ans, 1,80 m, a été élue samedi 24 février. Alexia Arnault partage ses ambitions. 
Au poignet, elle portait le numéro 3. En lice avec neuf autres candidates, Alexia Arnault, âgée de 23 ans pour 1,80 mètre, a été sacrée Miss Alès 2018, samedi, peu avant minuit, au parc des expositions de Méjannes-lès-Alès. Rencontre.
On ne sait que peu de choses à votre sujet…
Je suis née à Nîmes et je vis, depuis mon enfance, à Vézénobres. Je suis fan de mon village ; j’en suis littéralement amoureuse. D’ailleurs, j’ai vécu quatre ans à Toulouse avant de revenir. Car ma vie, ici, me manquait. Sinon, j’ai étudié l’histoire de l’art et l’archéologie pour devenir restauratrice de monuments. Cependant, vu le peu de débouchés et comme j’avais une envie forte de travailler, je me suis tournée vers l’immobilier. Je suis devenu agent. Pour autant, j’ambitionne de créer ma propre entreprise. Mais, pour l’instant, je n’en suis qu’aux prémices de mes projets.
Avez-vous été surprise d’être élue Miss Alès ?
Oui, vraiment. Très sincèrement. Car les autres candidates sont très belles. Nous avons chacune une particularité qui pouvait faire la différence et nous faire gagner. Moi, j’y suis allée avec mon naturel et ma joie de vivre. Apparemment, ça a plu…
Vous étiez déjà candidate l’an dernier. Ce titre est-il une revanche ?
Ce n’est pas forcément une revanche. Beaucoup m’ont déconseillé d’y retourner, mais je suis une Cévenole, têtue, déterminée. Il fallait que je revienne, que je retente ma chance. Cette élection de Miss est, de plus, la plus belle qui soit. Et je suis d’ici !
Était-ce un atout d’avoir déjà participé à l’élection de Miss Alès en 2017 ?
Je ne pense pas. L’an dernier, je ne savais pas ce qui allait m’arriver. Là, j’étais plus stressée, car la scène du parc des expositions est impressionnante. Aussi, on voit bien le public. J’ai longtemps hésité à dire que je me représentais à Miss Alès, mais il était important de le faire. Cela montre mon caractère.
Mais comment en êtes-vous arrivée à participer à une élection de Miss ?
Les Miss, on m’en parle depuis que je suis enfant, car j’ai toujours été grande. À 12 ans, je mesurais déjà 1,80 mètre et je faisais l’objet de moqueries. Avant, je trouvais que tout cela était superficiel, mais, en revenant dans la région, je me suis rendue compte que ce titre est un moyen de représenter la ville, de transmettre des traditions et, pour une jeune femme, de prendre confiance en soi. Aujourd’hui, je vis un rêve de jeune femme (rires).
Comment voyez-vous l’année qui s’ouvre à vous ?
Je vais me mettre au service d’Alès, sans oublier son agglomération, de ses événements, de ses associations et commerces qui peuvent bénéficier de l’image que je renvoie.
Et jusqu’où espérez-vous poursuivre l’aventure ?
Ne dit-on pas qu’il faut toujours viser la lune pour finir dans les étoiles ? Je vais procéder étape par étape pour aller le plus loin possible. Je me donne toujours à fond dans tout ce que j’entreprends. Vous savez, il y a des gens qui ont voté pour moi, qui ont parfois crié pour m’encourager ; je me dois de les représenter. Et puis, il faut avoir des rêves dans la vie. Réaliser de grands rêves, c’est formidable.
Qu’est-ce que tout cela va vous apporter ?
Des contacts. Des rencontres. Voir briller les yeux d’enfants, comme ceux de petites filles que j’ai remarquées en descendant de scène. Et je veux rendre ma mère fière. Je veux vivre cette aventure unique, car les Miss, ce n’est pas un concours qui repose uniquement sur le physique. Il est aussi question d’expression orale, de prestance, de présence…
Avez-vous pu discuter avec Maëva Coucke, Miss France 2018 ?
Elle m’a félicité sur scène. Mais ce fut très court. Très vite, nous avons chacune été accaparées de notre côté. J’ai également reçu les encouragements d’Alizée Rieu et Aurore Kichenin (respectivement Miss Languedoc-Roussillon en 2017 et 2016).
Pour finir, que peut-on vous souhaiter ?
De la réussite (rires). Du bonheur aussi, même si je pense que je vais en recevoir. Mais je vais également en donner beaucoup. Enfin, ce serait bien que le titre de Miss Languedoc vienne à Alès. Ça fait longtemps qu’un tel événement n’est pas arrivé.
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