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Sur le sable de la plage du Chay à Royan, griffé au râteau, un koala enserrant la planète et cette larme qui perle sur sa joue. L’œuvre est signée Jben, un artiste de beach art (art sur le sable) coutumier du genre. « J’avais en tête de faire une belle vidéo pour le Free hugs day (Journée du câlin) et en profiter pour sensibiliser à un sujet », explique l’artiste sur les réseaux sociaux. Il dédie sa création éphémère aux Australiens, dont une partie du pays a été ravagée par des incendies meurtriers.
Quelques heures plus tard, le flot de la marée engloutissait la fresque à jamais. Mais l’œuvre n’a pas échappé aux 95 000 followers de l’artiste sur Instagram, ni à Brice Masson, un habitant d’Angevillers, admiratif du travail du Charentais. En accord avec lui, le Mosellan a customisé deux paires de baskets, l’une pour homme, l’autre pour femme, directement inspirées de l’œuvre originale et son attendrissant koala.
Petit retour en arrière. Ce cuisinier dans la restauration d’entreprise au Luxembourg, féru de dessin depuis son plus jeune âge, a trouvé depuis quelque temps un nouveau terrain d’expression : les baskets. « J’étais un jour à la recherche d’une paire funky, comme j’avais eu dans le passé. Une marque avait lancé un modèle avec des lapins, j’avais adoré ! Je n’ai jamais retrouvé d’équivalent. » Ce père de trois enfants, biberonné à Dragon Ball Z puis par les personnages de Hayao Miyazaki, piqué par les voyages qui l’inspirent à l’infini, décide alors d’apposer ses feutres sur le cuir tendre de ses chaussures. La rencontre avec Jben ? C’était il y a tout juste trois semaines. « Au culot, sourit l’ancien boxeur. Plus qu’un non, on ne peut pas avoir ! » Au-delà du soutien au peuple australien, le message d’unité porté par Jben lui parle instantanément. Du coup, sa femme Claire se laisse aussi happer par le projet.
Le couple, sensible aux valeurs de « respect » et soucieux de « préserver la planète », va mettre ses baskets customisées aux enchères. Objectif : récolter des fonds qui seront reversés à une association de lutte contre la déforestation ou engagée pour la protection des animaux. « Ce n’est pas qu’on est écolo, mais pour nous, c’est juste une preuve d’intelligence que d’agir, à notre échelle, pour la protection de l’environnement. »
L’affaire n’a pas été réglée en deux-trois coups de crayon. « Quand je me suis lancé dans la customisation de baskets, il a fallu faire des tests. » Pas question de voir les motifs dégouliner à la moindre petite pluie. Brice Masson planche sur le projet, encaisse les ratés, recommence. Le dessin est réalisé, d’abord au crayon de papier et toujours à main levée. Ce travail d’une extrême minutie ne laisse pas le droit à l’erreur. L’ancien entraîneur de full contact connaît la persévérance. Et il est prêt à recevoir des coups. « Je ne changerai pas le monde avec mes baskets, mais qui sait où cela peut nous mener ? »
Pages Facebook : Ceb c’est bien. et Jben beach art

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