La situation des cours d’eau est exceptionnelle et préoccupante. Quatre passionnés de pêche à la truite de Saint-girons donnent leur avis.
Léo Morscheidt, guide de pêche diplômé d’État est un coach sportif qui apprend à des stagiaires volontaires de tout âge les techniques qu’ils ne maîtrisent pas et le comportement de la truite. Pour lui, les eaux basses sont défavorables aux pêcheurs car la plupart n’ont pas les compétences techniques pour pratiquer avec de pareilles conditions. Mais ce qui est plus grave, ce sont les conséquences de cet étiage exceptionnel néfaste pour la reproduction des truites. Actuellement elles sont très maigres, se réfugient dans les trous et deviennent des proies faciles car elles sont affamées.
« Je n’avais jamais vu les eaux du Salat aussi basses. »
Fallait-il interdire la pêche avant la date de la fermeture fixée au 19 septembre ? « Pour que ce soit possible, il aurait fallu que le niveau de l’eau soit encore plus bas et donc que la température de l’eau soit encore plus élevée. Dans le bas Salat, les truitelles sont mortes à cause des eaux trop chaudes. »
« Je n’avais jamais vu les eaux du Salat aussi basses », assure Jean Luc Servat, président de la Truite noire saint-gironnaise. Cependant, il pense que la crue du début de l’année a été encore plus désastreuse pour les truites, surtout les plus jeunes qui ont été emportées par les courants violents. « Beaucoup de pêcheurs sont allés cet été en altitude car le haut des bassins du Salat, du Lez, du Garbet a moins souffert. La situation est inquiétante pour le secteur de notre AAPPMA, nous ne pouvons plus aleviner car nous sommes situés dans une zone patrimoniale et bientôt les lâchers de truites d’élevage seront interdits », rajoute le président.
Roger Ronfort n’a pas pêché de tout l’été à cause de l’état des eaux. Il est partisan d’une fermeture anticipée de la pêche maintenant que les vacances s’achèvent : « Cela permettrait de sauver les truites qui se sont réfugiées dans les trous. » Est-il d’accord avec Jean-Luc Servat lorsqu’il parle des méfaits de la crue ? « Oui car des amis pêcheurs de Prat-Bonrepaux et Lacave m’ont dit qu’ils avaient fait ensuite de belles prises alors qu’à Saint-Girons et en amont, la déception des pêcheurs était grande. »
Nicolas Barbaste, du magasin l’Affût, a remarqué beaucoup de déception chez les pêcheurs qui n’ont pu pratiquer leur loisir favori. Certains sont allés sur les cours d’eau de montagne mais la fréquentation du magasin a été impactée. Les touristes qu’il avait l’habitude de retrouver ne sont pas tous venus. Quelques orages en montagne ces derniers jours ont attiré à nouveau au bord de l’eau les pêcheurs à la mouche.
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Qu'ils les laissent en paix les truites cette année, il y en aura sans doute davantage l'an prochain ! C'est pareil pour le gibier, avec cette sécheresse et les incendies, ils ont largement payé leur tribut …
cela arrange bien nos amis les gens du voyage que j'ai trouvé à deux reprises "en train de se laver les mains" sous le mur de notre jardin au bord du Lez.
il devrait y avoir une interdiction de pêche dès qu'un certain niveau d'eau est malheureusement atteint, les pêcheurs responsables eux s'abstiennent de pratiquer leur sport.
Il serait bien de montrer en photo l'Arize au niveau de la grotte puisque dans un journal il ne peut y avoir de son, dans cette dernière plane un silence de mort au lieu du bruit du courant habituel
Un article pour 4 pêcheurs !