Les syndicats Solidaires Jeunesse et Sports et Sud Collectivités Territoriales Occitanie ont dénoncé des abus d’autorité et des cas de souffrance au travail, mettant directement en cause le mode de management de la direction du CREPS.
Après l’extrême tension révélée au STAPS de Font-Romeu il y a un an, voilà qu’une ambiance délétère empoisonne les sites du CREPS (Centre de Ressources, d'Expertise et de Performance Sportive). À deux ans des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, les projecteurs sont braqués sur Font-Romeu, fer de lance de la préparation olympique et inventeur en 1968 du sport-étude.
Mais pour l'heure, ce sont des méthodes de management qui font parler. "Les témoignages récoltés sur le site de Font-Romeu mais également à Montpellier et Vallon Pont d’Arc, convergent." explique Raphaël Millon, porte-parole du syndicat parisien Solidaires Jeunesse et Sports. "On mène une bataille depuis plusieurs mois. Nous sommes face à une direction très autoritaire, avec des méthodes très dures. Le niveau d’alerte sur les sites de Font-Romeu et Montpellier est très élevé et la situation préoccupante." L’Inspection Santé et Sécurité au Travail du Ministère a fait la longue liste des dysfonctionnements des deux sites du CREPS, ce qui a provoqué une mission de l’Agence Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail. 
Tout est bon pour me mettre à la porte  (un agent du CREPS-CNEA de Font-Romeu)
Interrogé par nos soins, un agent du CREPS Occitanie site de Font-Romeu, structure dépendant de Montpellier confirme : "depuis deux ans, je suis dans le collimateur. Faire de l’ombre à la direction est un crime de lèse-majesté. Tout est bon pour me mettre à la porte."  L’agent a été convoqué et "en guise de médiation, comme annoncée, deux avocats du CREPS étaient là et ont proposé un licenciement, c’était du jamais vu! Nous avons interpellé le Ministère des sports qui est en train de voir comment il va traiter la situation mais également Carole Delga puisque le Creps est géré par la Région" ajoute Raphaël Millon. L’alerte syndicale a déclenché la tenue d’une réunion exceptionnelle de l’instance de prévention, le Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) du CREPS le 30 mars dernier. "Pourtant, à ce jour, plusieurs agents d’Etat sont en souffrance à Font-Romeu." complète le syndicat. 
Seule certitude à ce jour, un constat unanime : jamais les divisions et les tensions n’ont atteint un seuil aussi critique au cœur de la cité préolympique. 
"J'aurais aimé que Raphaël Millon de Solidaires Jeunesse et Sports, comme tout syndicaliste vienne exposer les faits ou les choses reprochées à la direction. Malgré de multiples invitations, il n’est jamais venu. Ni à la Direction générale de Montpellier, ni ici à Font-Romeu, voir la réalité du terrain." déplore Antoine Le Bellec, directeur adjoint du CREPS Occitanie site de Font-Romeu. Selon lui, beaucoup d’agents se seraient mobilisés contre ce syndicat. 
"Le Ministère s’en est mêlé et a envoyé d’autres syndicats à Font-Romeu. Dans l’établissement, les syndicats représentatifs, UNSA, CGT, CFDT se sont exprimés. Nous avons eu un CHSCT exceptionnel à Montpellier avec la Région et la Direction Régionale des Sports où les choses ont été mises à plat. Nous avons un process, tout un plan d’action engagé sur l’amélioration des conditions de vie au travail. Effectivement, on souffre de ce climat de méfiance alors qu’on a fait pas mal de choses positives, des points d’amélioration, des revalorisations salariales et de statuts, cinq postes créés…. Je peux comprendre qu’il y ait des situations individuelles difficiles et du mal-être chez certains mais des dispositifs sont prévus dans ce cas. Il faut le signaler à ses chefs de service mais également à l'assistant de prévention. Nous sommes également conventionnés avec la médecine du travail. A ce jour, ici, un seul dossier fait l'objet d'un suivi et d'un traitement. Aucun autre agent n'est venu me voir pour se plaindre d'un mal-être au travail avec moi ou son chef de service."
 
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Le CREPS de Font-Romeu en décré-pitude par les turpitudes ?
Pour le moment je ne vois qu'un seul témoignage d'un seul agent, peut être ce sentait-il protégé par ses fonctions, et amis? au point qu'une fois ses magouilles démasqué, l'intervention d'un syndicat n'ayant pas pu le protégé, et toutes les diffamations tombé à l'eau on prend la voie médiatique
pour quelle raison on lui propose une révocation ? cumul d'activité ? détournement de bien public? emploie fictif?
je suis désoler mais je ne pense pas que la direction s'est lever un matin en disant "tiens lui je vais le mettre à la porte"
cet agent aurait le soutiens de ses collègues peut être aurait ils fait quelque chose en protestation de la sentence, mais la rien il est tout seul à essayer de ce défendre en faisant une mauvaise pub au centre, et aux directions qui sont irréprochable
La direction a un complètement inacceptable, intolérable, méprisant : elle a osé demander à un agent de travailler en échange de son salaire , quel outrage

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