Accueil / Urbanisme et Immobilier / Autoconsommation, chambres d’hôte et qualité de l’air… le nouveau projet innovant de la Confluence
C’est un énorme dossier au long cours pour son porteur Bouygues Immobilier : Sollys, programme de trois ilots, 11 immeubles et 32 400 m2 a été lancé à Confluence en 2015 sous couvert du programme national « démonstrateur industriel sur la ville durable » (DIVD). Il s’apprête enfin à recevoir ses premiers occupants en mars prochain, alors qu’une maison médicale a ouvert il y a quelques semaines au coeur du projet, situé à l’emplacement de l’ancien Marché Gare.
« À l’époque, en 2015, beaucoup des éléments que nous proposons étaient pionniers, aujourd’hui, certains semblent plus naturels ! », sourit Bérangère Bouvier, directrice régionale Bouygues immobilier, témoin de l’évolution des mentalités et des us et coutumes dans la construction. Dans ce projet, les trois ilots arborent chacun un thème bien précis : ilot participatif collaboratif, ilot actif, ilot santé bien-être, selon les spécificités innovantes dont ils font l’objet.
Exemple parmi d’autres, l’utilisation de matériaux biosourcés, présents à hauteur de 20 kg en moyenne par mètre carré : structure bois, faux plafonds en bois sous balcon, escalier Chambord avec marches en bois de châtaignier… Le projet visant le label Tepos (Territoire à énergie positive), il voit en outre quasiment 100 % de ses toitures recouvertes de panneaux photovoltaïques, qui seront gérées par un « fermier ».
Surtout, le projet vise à mettre en place de l’autoconsommation collective (partage de l’électricité produite localement) à échelle du quartier, en usant de la production de biogaz vert issu de la méthanisation. Ce biogaz, qui devrait représenter 65 % de la production, sera complété par le branchement au réseau métropolitain de chauffage urbain.
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Un fonctionnement anticipé dans l’agencement des ilots : l’emplacement des locaux de bureaux et de logements a été pensé en terme d’équilibre d’horaire des usages. La consommation d’énergie, décalée entre travailleurs et habitants, est ainsi « lissée » et optimisée sur la journée. Le principe étant qu’une année de consommation énergétique doit être couverte par la production réalisée sur site.
Autre modus operandi nouveau : le pilotage du système par un OSU, un Opérateur de service urbain. En l’occurrence, EMBIX. Celui-ci aura pour rôle de contrôler la production mais aussi la consommation et les habitudes des habitants, quitte à faire oeuvre de pédagogie et de conseils pour rectifier le tir ou intervenir en cas de dysfonctionnement, de fuite… « C’est le seul projet dans la métropole avec ce type de monitoring post-livraison », selon Bérangère Bouvier.
Autre sujet de surveillance par cet OSU : la qualité de l’air intérieure et extérieure de deux appartements pilotes équipés de sondes. Les habitants concernés pourront aussi suivre l’évolution de la situation grâce à une appli.
Autre innovation dans la conception : demander leur avis aux habitants en amont sur les services qu’ils aimeraient voir intégrer aux communs. Résultat : des chambres d’hôtes pour accueillir famille et amis de passage sont prévus, de même qu’un atelier de réparation de vélos, une salle commune, une boite à colis connectée, un atelier de bricolage…
Toutefois, la qualité architecturale du programme et son caractère innovant ont un coût. Le prix de sortie de construction des logements se situe entre 2 000 et 2 800 euros du mètre carré, soit, pour un occupant en accession libre à la propriété, une échelle de tarifs de 3 600 à 5 000, 6 000, voire 9 000 euros du mètre carré pour un appartement au sommet d’un des immeubles. Le projet proposera tout de même du locatif social, de l’accession aidée…
En 1854, un ingénieur des Ponts et Chaussées, Aristide Dumont met en place un système de captation, de filtration et distribution des eaux. Ainsi sort de terre l’usine des eaux de Saint-Clair.
Dans la modification de son document d’urbanisme qui sera voté lundi, la Métropole rétropédale sur le sujet du musée des Tissus.
Lundi 7 novembre, les trois candidats en lice pour la réhabilitation du Chalet du parc passent devant le jury. Le résultat tombe deux jours plus tard, le 9 novembre à 11 h 22. Dans un communiqué de presse, la Ville annonce que le projet gagnant est celui porté par Youse, et notamment Yann Arthus-Bertrand et sa fondation Good Planet. Lire aussi…
Les chiffres de l’immobilier fournis par la Chambre des Notaires de Lyon montrent que les prix sont toujours très hauts. En cinq ans, le marché a pris 42 %.

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