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Cachée par des bâches, une extension du toit de cette villa emblématique de la station vendéenne a été récemment dévoilée. La construction, qui avait été autorisée, déplaît fortement.
Par Le Figaro Immobilier
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Aux Sables d’Olonne, la villa Mirasol située sur le remblai est l’une des très rares constructions de ce type dans la station balnéaire vendéenne à être classée aux monuments historiques. Et c’est pourtant bien elle qui est actuellement défigurée, à en croire les témoignages de riverains, de passants et d’amoureux du patrimoine. En cause, une extension pour le moins disgracieuse posée sur le toit de la villa. Jusqu’alors le chantier était dissimulé sous une bâche mais depuis qu’elle a été retirée, la polémique fait rage.
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Cette bâtisse édifiée en 1914 par l’architecte sablais Maurice Durand appartient désormais à un franchisé d’une célèbre chaîne de hamburgers qui y a installé ses bureaux. La fameuse extension correspond à une nouvelle salle de réunion pour laquelle l’avis et l’autorisation de l’architecte des bâtiments de France étaient requis. Du côté de la mairie de la commune, le résultat ne passe pas. «Ce n’était pas du tout l’esprit et les attentes que la Ville avait exprimés auprès des propriétaires», assure le maire, Yannick Moreau, au quotidien Ouest-France. Il va même jusqu’à parler de «verrue» pour décrire cette extension, estimant que rien ne va, depuis la forme jusqu’aux matériaux en passant par la hauteur et le rendu global. Sans chercher à accabler le propriétaire dont il loue le travail de rénovation globale de la villa, il ne comprend pas comment on est arrivé là.
Le propriétaire lui-même, s’il se fait petit à petit à cette extension reconnaît qu’il a été surpris par sa hauteur. Si le projet a bel et bien reçu un avis favorable de l’architecte des bâtiments de France, la Direction régionale des affaires culturelles est venue inspecter les lieux qui suscitent ce tollé et en a déduit qu’il y avait bien une «erreur à corriger» par rapport au projet initial. Il semble qu’une fragilité repérée sur la terrasse ait fait dévier le projet d’origine, qui a finalement avancé de 40 cm vers la rue et grandi de 40 cm en hauteur. Résultat: un ajout bien plus visible de la rue que prévu, d’autant que la couleur de la terre cuite retenue tranche avec le reste de la façade…
«Pour moi, dans la tête de l’Architecte des bâtiments de France il y avait une sorte de volonté de marier du contemporain avec du patrimonial, confie de son côté la présidente de l’association Apropo de défense du patrimoine Louise Robin au site Le reporter sablais. Sauf que ça pose la question de la qualité architecturale de la proposition…!» Une chose est sûre: le projet semble désormais appelé à évoluer. Après une réunion de concertation ce lundi, un permis modificatif va être déposé selon Ouest France. Il s’agira de réduire les dimensions de l’ajout, sans doute de modifier sa couleur et de tout faire pour minimiser sa visibilité depuis la rue. Il faudra cependant se monter patient puisque les travaux sont interdits dans ce secteur touristique du remblai à compter du 15 juin pour cause de saison estivale.
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PerteDeBonSens
Ne croyez vous pas que l’on se fout de la gueule du monde… A combien s’élèvent les pots de vins pour construire une telle horreur sur un bâtisse facilement classée comme historique.. Ah la France de l’absurdistan.. Hidalgo devait sans doute être conseillère. ”
Pyrrhon
Une soi-disant “erreur” qui ressemble trop à une vraie magouille pour que la question ne se pose pas…
Mais il ne s’agit pas d’un cas isolé.
CodeX85
Il y a tellement d’horreurs architecturales sur ce remblai !

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