Au Grau-du-Roi, les pêcheurs posent nus pour la bonne cause et pour la deuxième fois dans “Fesses à la mer”.
Les bimbos bien carrossées du calendrier Pirelli et les rugbymen bodyduildés qui se prennent pour des dieux ont fait les beaux jours des calendriers nus. Il faut désormais compter avec les pêcheurs du Grau-du-Roi qui n’ont pas froid aux yeux et se remettent “Fesses à la mer” pour la deuxième fois dans un calendrier qui sera dévoilé le 10 novembre.
Des hommes (trop ou pas assez !) musclés, poilus, tatoués… Des hommes, des vrais, qui tombent le ciré pour se faire shooter dans l’ambiance de leur rude métier. "On n’est pas trafiqué, nous", rigole David Papy, le président des Fêtes de la Saint-Pierre à l’origine du projet.

Un homme qui vous mène en bateau peut-il vous faire chavirer le coeur ? C’est la belle histoire de Stéphanie Azémard devenue pêcheur après avoir rencontré son marin de mari… dans un cours de danse ! Une nouvelle vie rude, "levée à 3 h du matin, à se geler, les creux de 2,5 mètres, des journées entières à lever 8 kilomètres de filet… Mais en mer, il y a une telle liberté, une adrénaline, j’ai hâte d’y retourner", lance la jeune femme qui fait une pause pour s’occuper de ses deux jeunes enfants.
Mais la belle est aussi photographe et c’est elle qui a réalisé les clichés du calendrier. "Ce métier, je l’adore, j’en connais la beauté, la dureté et la noblesse. Ces photos, c’est un bel hommage." Un travail tout en respect pour les pêcheurs et pour leurs femmes… "On préparait les poses, les cadrages, je ne les ai jamais vus nus !"
"Ils sont “nature peinture”, lance dans un lumineux sourire Stéphanie Azémard, la jolie sirène qui les a photographiés. On a fait les prises de vue sur le port, parfois j’allais les appâter juste à la descente des bateaux. Ils sont beaux, naturels, pas maquillés comme les dieux du stade. Ils sont comme ils sont et c’est comme ça qu’on les aime…"
Pour cet acte II de leur calendrier, 24 pêcheurs se sont prêtés au jeu, certains étaient déjà de la première aventure en 2016. "C’était dingue, des gens venaient jusque sur les bateaux pour se faire dédicacer le calendrier", se souvient Fabien.
"La première année, c’était un défi lancé par ma belle-sœur alors qu’on déjeunait torse nu au jardin", se souvient David Papy. Même pas cap ? Et comment ! Le premier calendrier édité à 500 exemplaires s’est finalement vendu comme des petits pains à 1 500 exemplaires et a fait des vagues jusque dans les médias nationaux.

Derrière le côté coquin, il y a aussi l’envie de "parler de notre métier, les chaluts, les petits métiers, la pêche à pied… On a souvent mauvaise réputation, on est vu comme des mauvais garçons bourrus. Mais on fait ce métier dangereux par passion. Un de ceux où il y a le plus de morts." Et cette année, dans de belles photos noir et blanc, les pêcheurs ont aussi choisi de mettre en valeur les poissons. Avec huit recettes pour les cuisiner. Pas sûr que ce soit la seule page du calendrier que les ménagères conservent !
# Lancement officielle du calendrier samedi 10 novembre, à 19 h, au bar des pêcheurs. Le calendrier sera ensuite vendu 15 € dans les commerces du Grau-du-Roi.
J’ai déjà un compte
Je n’ai pas de compte
Vous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?
Une petit matelote de civelles mesdames ?. . .
PHOTOS, d'une affligeante nullité………
bonjour les thons .

source

Catégorisé: