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Le jeune homme tué lundi soir près de Montpellier par un professeur chez qui il s’était introduit souffrait de troubles psychiatriques. L’enseignant, qui a été mis en examen pour «homicide volontaire», raconte en détail la scène de l’agression.
Un cambriolage qui n’a peut-être pas été commis par hasard. L’homme étranglé lundi soir près de Montpellier par un professeur dans la maison duquel il s’était introduit serait en réalité l’un de ses anciens élèves, venu se venger pour avoir été recalé à ses examens. L’information, révélée par le site internet du Midi Libre, a été confirmé par l’avocat du père de famille, qui a précisé que le professeur ne s’en était pas rendu compte au moment de l’agression.
Lundi soir, vers 22h30 heures, un jeune homme cagoulé, ganté et armé d’un pistolet s’introduit dans une maison d’un quartier résidentiel de Juvignac, dans l’Hérault. Il menace le père, maître de conférences en sociologie à l’université Paul Valéry de Montpellier, sa femme et leur fils, âgé de 11 ans. Il les fait allonger par terre. «Il nous a demandé si on avait de l’argent. Je lui ai dit que non, mais qu’il y avait quelques bijoux et des ordinateurs», raconte le père de famille au quotidien régional. «A un moment, il nous a dit : ‘Si tout ne se passe pas bien, je repars avec un organe !’ Puis il a pris une bouteille et nous a aspergés d’essence tous les trois en disant : ‘J’ai un briquet. Si vous bougez, je vous brûle’».
Alors que l’agresseur frappe la mère qui tente de se relever, le père réussit à le désarmer et à le maîtriser, en le maintenant à terre. «Contrairement à ce qu’on a pu dire, je ne l’ai pas étranglé. A aucun moment je n’ai serré sa gorge avec mes mains. Je n’ai pas voulu le tuer», assure le père. «Je me disais : si je lâche prise, il va prendre le dessus et faire un carnage, me tuer d’abord, puis s’occuper de ma femme et de mon fils. Je pense qu’il nous aurait tué tous les trois. Il était extrêmement déterminé». Sa femme et son fils parviennent à s’enfuir et courent prévenir la gendarmerie.
A leur arrivée, les policiers découvrent l’agresseur à terre, mort. Les premiers éléments de l’autopsie révèlent que le jeune homme n’est pas mort par strangulation [comme les premières constations l’avaient laissé entendre, ndlr] mais suite à une compression du coeur, dû au fait que sa victime l’ait serré de toutes ses forces.
L’enseignant a été mis en examen pour «homicide volontaire» mais laissé en liberté sous contrôle judiciaire. Sa victime, âgée de 26 ans, avait déjà été condamnée à trois reprises, dont deux pour violences. Selon les premiers éléments de l’enquête, le jeune homme souffrait par ailleurs de troubles psychiatriques.
«C’est un cas d’école de légitime défense», explique l’avocat de la famille, Me Jean-Robert Phung. «La thèse du cambriolage qui a mal tourné n’est pas soutenable, on ne vient pas cambrioler quelqu’un avec trois litres d’essence dans son sac», a-t-il poursuivi. Le professeur explique à Midi Libre avoir fait le rapprochement avec l’un de ses étudiants après l’agression. Il se souvient notamment d’un étudiant venu le voir en 2008 pour faire valider plusieurs disciplines pour lesquelles il avait eu des notes médiocres. «Je lui ai répondu que c’était impossible car ses notes étaient trop faibles», se souvient-t-il. «Il m’a posé alors la main dans le dos en disant : ‘Mon ami, on peut toujours trouver une solution’. Je lui ai répondu : ‘Oui, il faut repasser l’examen’. Il m’avait paru énervé et menaçant».
Docteur franck
le
il y a bien légitime défense ! se battre à mains nues contre un agresseur armé !
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