Le nouveau numéro du magazine de Capital met en avant deux entreprises tarn-et-Garonnaises ce dimanche à 21h10 sur M6. Parmi elles, Gladine Bois est installée à Castelsarrasin.
Guillaume Gladine, gérant d’une société de travaux forestiers à Castelsarrasin, doit abattre des hectares de forêt pour alimenter l’industrie du bois. Il coupe du bois à la demande de ses clients et en fonction des besoins du marché qui va de la construction, à l'ameublement, en passant par le bois de chauffage… Et la demande est croissante. En 5 ans, il a même multiplié son chiffre d’affaires par deux. Une entreprise florissante qui sera mise en lumière ce dimanche 13 février à 21h10 sur M6, dans l'émission Capital dédiée notamment aux forêts.
Sur le papier, c’est une excellente nouvelle : les forêts françaises gagnent en superficie chaque année. Notre pays compte ainsi 17 millions d’hectares de forêts, deux fois plus qu’il y a un siècle. Pourtant, et c’est paradoxal, un véritable désastre prend chaque jour plus d’ampleur car si le business du bois rapporte gros, c’est au prix du saccage de nos ressources naturelles. La France exporte 20% de sa production de chêne. Des arbres qui partent pour la Chine où ils sont transformés en meubles ou parquet. Comble de l’ironie, ceux-ci reviennent en France pour être vendus dans de grandes enseignes.
Pour couper du bois rapidement, Guillaume Gladine utilise d'impressionnantes machines: des abatteuses capables de débiter et tronçonner un arbre en moins d’une minute, ou encore des porteurs pour débarder le bois, le sortir de la forêt. Des engins qui coûtent cher, en moyenne 500 000 euros pour une abatteuse, et qui ne sont pas toujours bien vu des habitants et de l'opinion publique en général, à l'heure ou l'écologie et la question de la déforestation sont centraux.
Les forêts françaises sont en train de changer de visage. Industrialisation à marche forcée, coupes rases, elles tendent à devenir des plantations d’arbres bien alignés et cultivés de manière intensive. Car il faut du bois pour les charpentes, la pâte à papier, les panneaux de fibres. À ce rythme, les forêts traditionnelles de France risquent de disparaître, alors que dans le même temps, la Chine a interdit les coupes pour une durée de cent ans. Entre marché et respect de l'environnement, découvrez comment l'entreprise castelsarrasinoise Gladine Bois, travaille au quotidien. Une plongée dans une filière méconnue du grand public.
La filière bois en a ras-le-bol. Les achats chinois de chênes français ont grimpé de 42 % à fin mai 2021, par rapport à 2020. Et même de 66 % pour les résineux. Et cette hausse de la demande pose problème : il n'y en a plus assez pour les transformateurs européens. Entre janvier et mai 2021, il est parti 187 167 m3 de chêne français en Chine directement de la forêt française sans aucune transformation. La Fédération nationale du bois (FNB) lance un cri d’alarme aux instances européennes afin de réduire les exportations de grumes, soit des troncs d'arbres non transformés.
La Chine n’est pas le seul pays à venir siphonner la forêt française, explique la FNB. Depuis le début de l’année, plus de 30% de la récolte de chêne a quitté le sol français sans aucune transformation ni valeur ajoutée. Les douanes françaises indiquent plus de 230 000 m3 sur 5 mois, toutes destinations confondues.
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Ce n'est pas parce qu'il s'agit d'une ressource renouvelable que c'est écologique. Utiliser le bois comme moyen de chauffage est une aberration et un grand danger pour la santé et l'environnement. Lorsqu'on sait que ce combustible compte parmi les plus gros générateurs de particules fines et de co2 au monde. Bien sûr, ce qui sont confortablement installés devant leur foyer en pâtissent moins que le voisinage.
Si vous voulez ressembler au département du Nord de la France continuez comme ça .Le profit fera de nos paysages des déserts .Pas de quoi être fiers .
PS: Malin les Chinois .
C