l’essentiel La petite Marion Wagon a disparu en 1996 à Agen sur le chemin du retour de l'école. Elle est introuvable depuis 25 ans. Ses parents gardent toujours espoir de la retrouver.
« On est persuadés que quelqu’un sait ». Pour les parents de Marion Wagon – cette petite Agenaise disparue depuis le 14 novembre 1996 à la sortie de l’école Sembel – il n’y a pas l’ombre d’un doute. Silencieux depuis de nombreuses années, les parents ont repris la parole à l’occasion d’un reportage diffusé sur W9 dans l’émission Enquêtes criminelles, le 24 mai dernier. Plus de 25 ans après, Michel et Françoise Wagon ne veulent pas arrêter « leur combat pour connaître la vérité ». « On se battra jusqu’à notre dernier souffle », expliquent-ils face caméra « il n’est pas question de baisser les bras ».
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Désormais, les parents fondent beaucoup d’espoir sur cette nouvelle cellule judiciaire de la gendarmerie à Nanterre. « On a eu de bons enquêteurs, on ne peut pas dire la même chose des magistrats enquêteurs », souligne le père. Michel et Françoise Wagon font référence à cette longue enquête qui a été marquée par une série de couacs « dès les premières heures de la disparition ».

Françoise et Michel Wagon au cours d'un lâcher de ballons à Agen, le 14 novembre 1997.
Françoise et Michel Wagon au cours d'un lâcher de ballons à Agen, le 14 novembre 1997. AFP – FRANCOIS GUILLOT

Dernièrement, ils ont été sollicités pour fournir des affaires de Marion « car son ADN n’est plus dans le dossier ». Michel Wagon ne décolère pas : « Cela nous a fait bondir ». Mais là encore, les résultats des analyses vont « doucher l’attente des parents ». « Les résultats sont négatifs, les affaires ont été manipulées, on n’a rien trouvé pour avoir le vrai ADN », enchaînent les parents de la fillette qui avait 10 ans lors de sa disparition.
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Mais, tous deux « gardent espoir » plus d’un quart de siècle après la disparition de leur fille. « C’est une lutte contre l’oubli », glisse Françoise sa maman. Une mobilisation dans laquelle s’inscrit le commandant de police, Roland Courdesses, aujourd’hui à la retraite. « On ne peut pas laisser Marion morte sans explications. La solution de ce dossier se trouve dans le dossier », estime-t-il.
Tout s’est joué entre 12h11 et 12h15 ce 14 novembre 1996. Quatre petites minutes qui ont fait plonger cette famille dans l’horreur. L’avocat toulousain, Me Georges Catala, regrette « les pertes de temps énormes » dans l’enquête à une époque « où les enquêteurs creusaient à tort la piste familiale ». Justement, « des pistes doivent être à nouveau exploitées », enchaîne Roland Courdesses. Un travail essentiel pour apporter des réponses à une famille qui n’est plus dans « la vraie vie » depuis plus de 25 ans.
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Une enquête bâclé par la police dès le départ ou ils sont ce plus penché sur les parents au lieu de faire des recherches plus sérieusement c est gamine Marion oublier pendant des années et qu ont reparle aujourd'hui beaucoup de disparition enfants jamais résolue malheureusement une grande souffrance pour tout c est parents sans réponse des enquêteurs ou du juge chargé de affaire ne pas savoir si leurs enfants et mort ou encore en vie et peut être tombé dans la prostitution ou autre le pire cauchemar surtout quand les années passe et rien n avance côté des enquêtes ou souvent classé dans un tiroir
courage à la famille de marion j ai jamais oubliée cette affaire effectivement d après le reportage du 24 mai que d erreurs commises dans les premières heures et ensuite ..évidemment aucunes sanctions contre les magistrats et enquêteurs de l époque incapables de trouver un chien pisteur rapidement, le" maître en congé "ç était quand même une petite fille de 10 ans disparue en plein jour …effectivement quelqu'un sait espérons que cette fois la vérité éclate!! un point pour dupont moretti d avoir créé un pôle dédié à ces affaires abandonnées au fond d un placard. …courage aux familles concernés par ces dossiers. …
Il faudrait peut être refaire le film de cette journée du 14 novembre 1996, avec tous les acteurs connus du moment (élèves, professeurs, parents d'élèves, commerçants, habitués des lieux…), avec tous les éléments extérieurs, également, connus. Refaire un bond en arrière pour retracer les faits et avoir une vue plus objective de ce qui a pu se passer.

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