l’essentiel Dans un mois, le mardi 19 juillet, le Tour de France posera ses valises à Foix. La Grande Boucle et l’Ariège poursuivent leur grande histoire d’amour.
Depuis 2001, ce sera la 15e fois que l’Ariège accueillera un départ ou une arrivée du Tour de France. Et si on ajoute cinq autres éditions où il n’a fait que passer (2006, 2014, 2016, 2018, 2021), on constate que l’Ariège est quasiment un "incontournable" de la Grande Boucle. Il n’y a qu’en 2009 ou en 2020 que la course n’y pas posé ses roues. L’Ariège est un passage stratégique, quasi obligé, entre le Sud Ouest et le Sud Est, entre les Alpes et les Pyrénées. Sa proximité avec Andorre, où le Tour fait de plus en plus étape, est également un atout. Mais son principal, c’est bien évidemment "son terrain de jeu extraordinaire." Quand les meilleurs coureurs du monde viennent en Ariège, c’est pour "mettre du braquet."
Depuis 1947, l’Ariège a connu 10 villes étapes (arrivée ou départ) : Ax-les-Thermes, Plateau de Bonascre ou Ax 3-Domaines, Plateau de Beille, Foix, Guzet-Neige, Lavelanet, Lézat-sur-Lèze, Pamiers, Saint-Girons, Tarascon-sur-Ariège. Si 16 cols ou montées ont eu les honneurs d’être escaladés, 4 ont accueilli une ou des arrivées (Plateau de Beille, Plateau de Bonascre ou Ax 3-Domaines, Guzet-Neige, Foix Prat d’Albis). Les mollets sont toujours soumis à rude épreuve. Cette année, les coureurs arriveront de Carcassonne par le Pays d’Olmes pour 75 derniers kilomètres corsés. Si une échappée a pris de la marge, il lui faudra un peu d’avance pour résister aux grimpeurs. Le Port de Lers (1 517 m) sera le premier juge de paix. Une ascension de 11,4 km à 7 % de moyenne. Ce sera la 7e fois que le Tour de France y passera (1995, 2004, 2011, 2012, 2015, 2019). Marco Pantani a été le premier a y passer en tête, Romain Bardet le dernier. Patrick Charrié est cycliste amateur. C’est un habitué de L’Ariégeoise. Depuis qu’il est à la retraite, il "roule tous les deux jours." Les cols ariégeois, il les connaît tous. "J’apprécie le Port de Lers. Mais côté Vicdessos (comme cette année pour le Tour). C’est dur au départ et, aux Cascades, ça l’est encore plus. De l’autre côté, c’est moins prise de tête." Mais le gros morceau arrive. La réputation du Mur de Péguère (1 375 m) n’est plus à faire depuis sa première ascension en 2012 (Sandy Casar était passé en tête). Ce sera la 4e fois qu’il sera au programme d’une étape. À chaque fois, il a fait des dégâts (9,3 km à 7,9 % de moyenne mais un tronçon de 3,6km en haut avec des passages à 18 %). "C’est court mais c’est dur, sourit l’habitué des lieux, Jean Goubert. Ça passe relativement vite mais il ne faut pas arriver déjà dans le rouge en bas. Le dernier kilomètre et demi est très, très rude. C’est un col qui me plaît… à l’entraînement. Je ne l’ai jamais escaladé en course. En peloton, ça doit être complètement différent." Patrick Charrié l’a aussi expérimenté. "Il faut en garder sous la pédale. C’est exigeant, intense. Je l’ai monté quelques fois mais quand on peut l’éviter, c’est beaucoup mieux (rire)."
L’Ariège ne laisse jamais indifférent le Tour de France. Le Plateau de Beille (oublié depuis 2015) ou le col de Pailhères (plus au programme depuis 2013) sont classés parmi les cols les plus durs de France. Les possibilités de "jeu" sont multiples pour les organisateurs. "L’Ariège, c’est le plus beau terrain de jeu du monde, s’enthousiasme Patrick Charrié. Quand on est en haut des cols, on est seul au monde. Par exemple, en partant de Foix, on a le choix de ce qu’on va faire. On est tout de suite dans le vif du sujet."
Le 19 juillet, l’Ariège poursuivra sa belle histoire d’amour avec le Tour de France. Elle est loin d’être terminée.
J’ai déjà un compte
Je n’ai pas de compte
Vous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?
et en cas de canicule ??? on fait quoi ??? les privilégiés ?? vont ils ripailler ?? au chateau ?? avec nos impots ???
Toujours des insatisfaits qui trouvent toujours à redire. Le syndrome du complot a de beaux jours devant lui. Il vaut mieux que nos impôts servent pour ce genre de manifestation populaire plutôt qu'à satisfaire une minorité de gens qui profitent du système….
Enfin une bonne nouvelle ! Ça nous change . Espérons que cela fasse la promotion de notre Beau département et que cela attire des touristes «  normaux »…

source

Catégorisé: