La saison est lancée et va se poursuivre jusqu'à fin août. Dans les Aspres, les Albères et le Vallespir notamment, les leveurs de liège sont en action dans les forêts Catalanes. La suberaie des Pyrénées-Orientales est la plus grande d'Occitanie, au moins 150 tonnes de liège devraient être prélevées, pour alimenter les entreprises bouchonnières. L'opération demande de la précision et du savoir-faire à travers 4 étapes.
Renaud Piazzetta, directeur de l'Institut Méditerranéen du liège à Vivès (66), a réalisé l'exercice.
Tout d'abord, le leveur doit évaluer l’état phytosanitaire du chêne-liège, s’il est mauvais (défoliation, blessures, parasite…), la circulation de sève ralentie ne permettra pas à l’écorce de se décoller.
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Puis il réalise la couronne, droite ou en biseau, par une découpe circulaire à la hauteur souhaitée en haut et en bas.
Le tronc étant cylindrique, la découpe se fera en planche. Le leveur utilise les fentes naturelles du liège, pour réaliser ces coupes verticales, en tournant la hache pour décoller l’écorce.
Vient enfin le décollement : le leveur utilise le manche biseauté de sa hache qu’il introduit entre le liège et la mère. Ce mouvement de levier va séparer la planche du tronc, en commençant par le haut pour la décoller sur toute sa longueur.
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« Un déshabillage en règle, sans abîmer la matrice de l'arbre. Le prochain prélèvement n'aura pas lieu avant 12 ou 15 ans »… si d'ici là un incendie ne vient ravager la forêt.
Maltraitance végétale, manifestons
Choisissez bien les mots – Dirigez bien vos gestes – Ni trop lents, ni trop lestes – Sur ma P.-O.
Voilà, ça y est, je suis Frémissante et offerte ♪♪♫♫♪♪
(Elle ? Gréco !)