TRIBUNE. David Brauman, gérant-associé de BLG Immobilier, plaide pour « une révolution » dans l’accès au crédit immobilier. 
Voici sa tribune : « La politique du ‘quoi qu’il en coûte’ mise en place lors de la crise du Covid démontre que lorsque la situation l’impose, on peut débloquer des liquidités de façon massive et souple. Il est donc aujourd’hui prouvé que changer de paradigme économique quand le bien commun est en jeu est possible sur la seule force de la volonté.

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À l’heure de la start-up nation, une révolution est plus que nécessaire dans l’accès au crédit immobilier. En effet, l’activité professionnelle a changé, elle s’est ubérisée pour les précaires et laisse davantage de place à l’entrepreneuriat pour tous. Ce qui n’a pas évolué, ce sont les conditions d’accès à la propriété.

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Comment faire face à un système qui appauvrit les travailleurs avec des loyers et des charges locatives de plus en plus élevés ? Il est du devoir du pouvoir politique de permettre au plus grand nombre d’obtenir un crédit pour un achat immobilier. Peut-on décemment parler de justice sociale et d’égalité des chances quand, aujourd’hui, un free-lance disposant de ressources homogènes et réglant chaque mois son loyer en temps et en heure se voit refuser l’accès au crédit ? On voit même des situations paradoxales où un taux d’effort appauvrissant (de l’ordre de 40 % du revenu) en termes de loyer est possible, tandis qu’un accès au crédit immobilier inférieur ne l’est pas.

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Pour permettre de mettre en place ce chemin égalitaire et juste, il n’existe qu’un seul critère objectif : celui de bon payeur. Une personne disposant de revenus réguliers et de toutes ses quittances depuis trois ans, tout en n’ayant jamais été fichée pour surendettement, devrait pouvoir bénéficier d’un emprunt pour obtenir son bien immobilier, et donc devenir heureux propriétaire.

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Le succès mondial du microcrédit, mesure économique nobélisée en 2006, démontre qu’il est possible pour chacun de rembourser un emprunt. Ouvrir au plus grand nombre l’accès à la propriété illustrerait ce que l’expérience quotidienne enseigne : la qualité de bon payeur est sans rapport avec la position sociale occupée.
Les responsables politiques, empêtrés tous les cinq ans dans une réforme des retraites devenue un poison pour chaque gouvernement, seraient bien inspirés de rassurer les Français avec une telle mesure. Face aux propositions de ristournes sur les carburants et autres réductions de TVA, une restauration réelle et durable du pouvoir d’achat ne passera que par la possibilité pour chacun de se constituer un patrimoine. Car aujourd’hui, avec une inflation galopante, l’épargne n’est plus un levier d’émancipation individuelle.
Dès lors, plutôt que des mesurettes qui seront remboursées à la fin par ceux à qui elles sont censées bénéficier, permettons à chacun de sécuriser son avenir. Et faisons de la France, comme c’est déjà le cas de tous ses voisins européens, une nation de propriétaires ! »
Plusieurs stations de ski des Pyrénées et des Alpes sont contraintes de reporter leur ouverture prévue fin novembre, par manque de neige.
La sœur aînée de Dahbia B., la principale suspecte du meurtre de Lola, a été arrêtée pour « absence de titre de séjour » juste après sa garde à vue dans le cadre de l’enquête. Elle a été placée en centre de rétention en vue d’être expulsée.
Chaque soir, le JDD vous présente les infos dont vous allez entendre parler le lendemain. Aujourd’hui, on s’intéresse à la manifestation contre les violences sexistes et sexuelles, aux rassemblements pour la corrida et à Twitter qui s’écroule.
La conductrice du bus scolaire percuté par un TER à un passage à niveau à Millas, provoquant la mort de six enfants, a été condamnée à cinq ans de prison dont quatre avec sursis.
ENQUÊTE – Jean-Toussaint Plasenzotti a créé le Collectif Massimu Susini, du nom de son neveu assassiné, pour lutter contre les dérives criminelles qui gangrènent l’île de Beauté. Ce prof de Corse, ancien militant nationaliste, voudrait que la France se dote d’un arsenal judiciaire antimafia, comme l’a fait l’Italie.
La SNCF a annoncé que les prix des billets de TGV et des Intercités allaient augmenter de 5 % face à la hausse de l’électricité. En revanche, les trajets à bas prix resteront inchangés.

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