l’essentiel Les professionnels du secteur de l'immobilier s'inquiètent de voir le nombre de prêts immobiliers diminuer. Cette baisse déclencherait un véritable cercle vicieux qui aboutirait à un blocage de tout le marché, selon eux.
2021 a été un grand cru en matière de vente immobilière. Profitant d'un regain d'activité après les différents confinements des années précédentes, 2021 a vu 1,2 million de logements être vendus, ce qui est historique. Ceci s'explique aussi par une année exceptionnelle pour les emprunteurs qui ont rarement pu obtenir autant de crédits. Mais cette dynamique s’est subitement enrayée au grand dam des professionnels du secteur. Avec une hausse des taux d'intérêt et un faible taux d'usure, l'année 2022 a vu le volume de l'emprunt des ménages diminuer. 
"Ce nombre de prêts en baisse touche le secteur immobilier dans son ensemble. Il faut une refonte du taux d'usure qui permettra de sortir de cette situation", confie une professionnelle du secteur de courtage en prêt immobilier à La Dépêche du Midi. "Et cette situation pourrait devenir très complexe" selon la spécialiste. Avec notamment des conséquences potentielles sur les chantiers et le secteur du BTP, premier employeur de France. Les frais de notaire et les droits de mutation pourraient également être touchés.
Dans leur dernière note de conjoncture de juillet, les notaires de France ont évoqué "des taux d’usure qui freinent l’accès au crédit et font courir un risque de blocage du marché immobilier". La baisse du volume de transactions due à la réduction du nombre de prêts accordé pourrait entraîner une chute des prix du marché de la pierre. C'est le cercle vicieux dont ont peur les professionnels de l'immobilier. "D'ici le 1er trimestre de l'année prochaine les taux de crédit pourraient atteindre 2,5 à 3%", explique Julien Monfreux courtier chez ACE Crédit qui juge que "le taux d'usure doit être revu de façon assez conséquente" pour relancer l'activité.
Après les différents appels à l'aide des acteurs de l'immobilier, le ministère de l'Economie serait en pleine "expertise" selon Les Échos. Banque de France, prêteurs et associations de consommateurs auraient été reçus à Bercy ces derniers jours pour trouver des solutions pour éviter un blocage du marché de l'immobilier.
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Les professionnels de l'immobilier qui vivent comme des parasites appellent cela "cercle vicieux".
Moi, j'appellerais cela plutôt cercle vertueux. Une baisse des prix des logements, qui se sont déconnectés de la réalité économique depuis 20 ans, serait une très bonne chose pour la majorité des français.
Rappelons que dans les pays voisins, les agents immobiliers ne prennent (volent ?) pas 8000 € ou 15000 € pour faire de simples visites et poser 5 pauvres photos sur les sites de petites annonces …
Soit un blocage, soit une explosion de la bulle qui enfle depuis trente ans… Si les prêts ne peuvent plus être obtenus, il va forcément y avoir frilosité des acheteurs, donc baisse de la demande. Il va falloir baisser les prix pour vendre plus vite les biens, notamment ceux qui ont souscrit un prêt-relais, s'ils ne veulent pas tout perdre.
A moins que cela permette de stopper la progression incessante des prix de l'immobilier ?
Accorder des prêts sur 30 ans endette l'acheteur a vie.
Quand aux professionnels du BTP ils ont tous les travaux sur les passoires énergétique a faire. Vu le manque de personnel dans ce secteur ils voudrait mieux qu'ils arrêtent de construire et se consacrent aux travaux de rénovation. Beaucoup de logements sont inoccupés faute de travaux.
A quoi bon bétonner de nouveaux sols alors que bien maisons sont vides….
et payer un loyer à vie? qui plus est, certains donnent droit à des apl,ce qui coutent cher au contribuable, c'est mieux?quand aux artisans, qui devraient rénover les passoires énergétiques, croyez vous qu'ils décident? ce sont les propriétaires les décideurs! de plus, nous sommes en droit de choisir entre construire une maison, rénover de l' ancien ou rester locataire à vie.

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