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Le 22 janvier, le Premier ministre Jean Castex est dans l’Aude pour signer le protocole de financement de la première phase des travaux de la ligne à grande vitesse Montpellier-Perpignan, celle du tronçon entre Montpellier et Béziers. Une étape qui marque une avancée significative dans ce dossier au long cours. Il confirme également l’engagement financier de l’État en faveur du maintien des “petites lignes” en Occitanie.
Après des mois d’inquiétude sur une programmation urbaine qui tournait au ralenti, avec pour conséquences des tensions croissantes sur le marché immobilier soumis à une offre en déclin, les acteurs de l’urbanisme montpelliérain poussent un soupir de soulagement : lors des premières Assises du territoire le 9 février, le président (PS) de la Métropole de Montpellier, Michaël Delafosse, dévoile, son plan de bataille en matière d’aménagement urbain et annonce un chiffre qui agit comme un appel d’air : le lancement de 8.000 logements dans les deux prochaines années.
Michaël Delafosse relance également la construction de 13 Folies architecturales dans la ville, une initiative lancée en 2012 et stoppée en 2014. Seules deux ont été construites : la Folie divine, et l’Arbre blanc.
Sous la précédente mandature, la Métropole de Montpellier s’était engagée dans un projet d’une cinquantaine de bus à hydrogène qui seraient déployés entre 2023 et 2025. Mais l’équipe Delafosse au pouvoir réoriente la stratégie transport et en janvier 2022, la collectivité annonce qu’elle abandonne l’achat de ces bus à hydrogène au profit de bus électriques.
Tout en démarrant les travaux de la 5e ligne de tramway, la Métropole lance la création d’un réseau de bustram en complément du réseau de bus classiques et de tramway. Quelque 55.000 voyageurs sont attendus chaque jour sur ce réseau, et la collectivité espère convertir quelque 19.000 usagers de la voiture.
En juin, la Métropole passe commande de 77 rames de tramway (près de 224 millions d’euros) auprès du constructeur espagnol de matériel roulant ferroviaire CAF, pour équiper la future ligne 5 et remplacer les matériels vieillissants de la ligne 1.
En visite à Port-la-Nouvelle le 14 mars, le Premier ministre Jean Castex annonce le lancement de la procédure de mise en concurrence pour deux fermes éoliennes flottantes en Méditerranée, au large de la Narbonnaise (Aude) et de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). Il annonce également l’ouverture de deux appels à manifestation d’intérêt pour le développement de la filière française de l’éolien flottant, portant sur les infrastructures portuaires de Port-la-Nouvelle et sur la production d’équipements, de construction et d’assemblage de ces éoliennes.
Le 23 juin, la Région, propriétaire du port de Port-la-Nouvelle, inaugure la SEMOP et sa première année de fonctionnement, titulaire de la concession portuaire pour les 40 prochaines années et dont la mission est l’aménagement, l’exploitation, la gestion et le développement du port de commerce. Elle réceptionne également les premiers chantiers de transformation de l’infrastructure portuaire en futur cœur névralgique de l’éolien flottant en Méditerranée.
A l’issue du 2nd tour des législatives le 19 juin 2022, le territoire de l’ex-Languedoc-Roussillon fournit 14 députés d’extrême-droite (contre 3 en 2017). Le Rassemblement national confirme largement ses positions dans l’Est de l’Occitanie. Le maire de Montpellier et président de la Métropole Michaël Delafosse (PS) parle d'”un 21 avril” législatif…
Les contours de ce pôle d’excellence en santé globale (santé, environnement, alimentation), que le président de la Métropole a baptisé la Med Vallée, étaient attendus. Ils étaient présentés en juin. Plusieurs annonces viennent lui donner corps : l’implantation du hub mondial de l’innovation du Consultative Group On International Agricultural Research (CGIAR) réunissant des organisations internationales œuvrant dans la recherche sur la sécurité alimentaire, la création d’un futur campus d’innovation en sciences de la vie ou celui d’un accélérateur pour entreprises en croissance, et l’implantation d’un établissement public local d’enseignement international.
C’était une promesse de campagne du maire Michaël Delafosse : la mesure d’encadrement des loyers a pris effet le 1er juillet 2022 sur le périmètre de la ville. Objectif : instaurer un bouclier face à la montée des prix de l’immobilier. L’annonce avait déclenché la fonde de l’UNPI 34 (Union nationale des propriétaires immobiliers) et la FNAIM de l’Hérault, jugeant ce dispositif « injustifié, inapproprié et contre-productif ». Fin septembre pourtant, Thomas Brée, le président de la FNAIM Hérault concédait que le dispositif d’encadrement des loyers n’avait pas fait fuir les investisseurs locatifs.
C’est au 1e juillet que la Métropole commence à déployer le dispositif de ZFE (zone à faibles émissions). Il se déploiera progressivement d’ici au 1er juillet 2028. Si onze communes de la métropole seront concernées d’ici au 30 juin 2026, les 31 le seront ensuite.
Fin septembre, à Béziers, l’Etat et la Région Occitanie consolident l’écosystème de la future gigafactory Genvia qui fabriquera des électrolyseurs pour la production d’hydrogène vert décarboné. Ils créent EDEN (Ecosystème Durable et Energies Naturelles), un comité dont la vocation est d’embarquer tout l’écosystème biterrois associé à cette dynamique industrielle.
En novembre, une inquiétude gronde en Occitanie : alors que la Région Occitanie a affiché, il y a trois ans déjà, des ambitions fortes en matière d’hydrogène, avec un plan d’investissement de 150 millions d’euros et notamment la création d’une unité industrielle de production d’hydrogène vert à Port-la-Nouvelle, la France, l’Espagne et le Portugal annoncent avoir trouvé un accord pour créer un pipeline sous-marin entre Barcelone et Fos-sur-Mer, destiné à acheminer de l’hydrogène vert sur le marché européen. Le hic : il trace tout droit sous la Méditerranée sans passer par les côtes de l’Occitanie, ce qui pourrait obérer les ambitions de la filière régionale. Malgré les interpellations de la présidente de Région Carole Delga et des parlementaires occitans, la décision qui entérine ce projet, prise le 9 décembre à Alicante, privilégie ce tracé.
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