Six des onze candidats ont pris part au débat organisé par France Bleu Gard-Lozère et notre journal au musée de la Romanité.
C’est au musée de la Romanité que Philippe Berta (Modem), le député sortant, Mounir Benslima (Cap 21), Nicolas Cadène (Nupes), Stéphane Guillemin (Reconquête), Laurence Gardet (RN) et François Courdil (LR) ont pris part au débat organisé par France Bleu Gard-Lozère et notre rédaction. Ils sont candidats à la députation sur la 6e circonscription (Nîmes II, IV, VI, Marguerittes et Uzès). Voici ce qu'il faut en retenir. 
Après avoir évoqué ce que la majorité actuelle à laquelle il appartient a déjà fait durant le précédent quinquennat (baisse des impôts, suppression de la taxe d’habitation) dans un "contexte de double crise", Philippe Berta a rappelé, pour les mois qui viennent, la mise en place d’un bouclier fiscal et la suppression de la redevance audiovisuelle.
Pour la Nupes, Nicolas Cadène a égrainé les promesses du candidat Mélenchon avec, notamment, un Smic à 1 500 € nets, le blocage des prix de première nécessité ou encore l’augmentation des pensions de retraite. "Ce sont des mesures pour lesquelles tous les partenaires de la Nupes sont d’accord", précise le Nîmois.
François Courdil a fait du député sortant dont il a été l’attaché parlementaire sa principale cible. Il lui a reproché son absence sur le terrain. Pratiquant l’anaphore à la manière de François Hollande en 2012, François Courdil, "moi député", compte "remettre en avant", comme Valérie Pécresse s’y était engagée, "la valeur travail".
Baisser les charges salariales et bloquer le prix de l’essence à 1,50 € sont le credo de Stéphane Guillemin qui souhaiterait par ailleurs proposer une loi "individualisant la durée du temps de travail aux besoins de l’activité", une loi qu'il soumettrait s'il était élu. Travailler plus pour gagner plus à la mode Reconquête.
Quant à Mounir Benslima, la retraite à 62 ans et la baisse de la TVA pour l’énergie et les produits de consommation sont indispensables "et coûteraient moins cher que le quoi qu’il en coûte et son ardoise de 400 milliards en deux ans".
"La bifurcation écologique", c’est la priorité de la Nupes et de Nicolas Cadène. "L’écologie doit commencer dès le plus jeune âge, dans l’éducation qu’on donne à nos enfants et à l’école", rétorque Mounir Benslima alors que Laurence Gardet, un peu hors sujet sur la question, plaide pour "une indépendance énergétique" et l’arrêt "des subventions des éoliennes" dont on ne peut cependant pas dire que c’est une spécialité gardoise.
"La pollution qu’on ne cause pas est le meilleur moyen de protéger notre environnement", dit François Courdil, ardent militant de la création d’une troisième voie pour relier la gare de Manduel à celle du centre. "C’est de l’écologie, du concret et un projet structurant", assure-t-il.
Sur cette question, Stéphane Guillemin, membre d’un parti qui n’a pas fait de l’écologie, durant la présidentielle, un axe fort de sa campagne, admet que "c’est un équipement indispensable si on ne veut pas que cette gare tourne à vide". "Avec deux voies de fret et une voie de TER, il s’agit de construire un hub Sud –  Massif central", suggère, quant à lui, Philippe Berta.
"On a récupéré il y a cinq ans un pays où le PIB provenant de l’industrie ne pesait qui 9 % contre 25 ans en Allemagne", dit Philippe Berta qui insiste sur "la relocalisation des certaines activités" et voit d’un bon œil l’arrivée en France " d’investisseurs étrangers".
Le retour de l’impôt sur la fortune, les cotisations sur les dividendes et la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale sont les principales recettes qui financeront le programme de la Nupes selon Nicolas Cadène, rejoint sur ce point par Mounir Benslima, partisan d’une redistribution des richesses.
"Moins dépenser mais mieux dépenser" ou une gestion en bon vieux père de famille clame François Courdil qui reproche à la Nupes de "vouloir raser gratis".
À l’extrême droite de l’échiquier, pas de surprise. La priorité nationale pour les questions de santé est un levier pour le RN. Stéphane Guillemin, pour Reconquête, est encore plus explicite quand il assure que l’immigration coûte 40 milliards par an à la France "qui héberge, loge et éduque le monde". Il ajoute : "Il faut dans ce pays arrêter de soigner gratuitement le lundi matin celui qui arrive en France le dimanche soir."
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