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L'ANALYSE DE JEAN-FRANÇOIS COLISIMO
L'historien spécialiste de la Russie Jean-François Colisimo est l'invité de LCI et partage son analyse des frappes russes sur le porte d'Odessa, au lendemain d'un accord entre Moscou et Kiev sur une exportation des céréales ukrainiennes. "Le message est claire : ce n'est pas parce qu'on fait des affaires que la guerre cesse, il n'y a pas de trêve", explique-t-il, "ce message, il s'adresse aux Russes, aux Ukrainiens, mais aussi au front occidental, américano-européen."
"Il frappe pour rappeler que nous devons avoir affaire avec lui de la manière dont il veut, lui", juge l'historien, qui estime que Vladimir Poutine marque des points.
DES BLESSÉS DANS LES FRAPPES RUSSES À ODESSA
Le gouverneur de la ville d'Odessa a annoncé qu'à la suite des frappes russes qui ont touché le port ukrainien, à l'endroit où sont traitées les céréales ukrainiennes destinées à l'exportation, plusieurs "blessés" ont été recensés, sans qu'un chiffre précis ne soit pour le moment communiqué. "Les infrastructures portuaires sont endommagées", a également déclaré Maksym Martchenko, dans un message vidéo diffusé sur les médias sociaux.
CONDAMNATION DES FRAPPES RUSSES PAR LE ROYAUME-UNI
"Il est absolument épouvantable qu'un jour seulement après cet accord", le président russe "Vladimir Poutine ait lancé une attaque complètement injustifiée contre Odessa", a déclaré la ministre des Affaires étrangères Liz Truss.
"Cela montre que l'on ne peut pas se fier à un mot de ce qu'il dit", a-t-elle ajouté lors d'un déplacement dans le cadre de sa campagne pour succéder au Premier ministre Boris Johnson, "et nous devons travailler urgemment avec nos partenaires internationaux pour trouver un autre moyen pour faire sortir les céréales d'Ukraine sans impliquer la Russie et ses promesses non tenues".
UN PONT FRAPPÉ PAR L'ARMÉE UKRAINIENNE DANS LA RÉGION DE KHERSON
Un responsable régional ukrainien a déclaré que l'Ukraine avait frappé un pont dans la région occupée de Kherson sur la mer Noire, visant une voie d'approvisionnement russe. La frappe aurait touché le pont Daryivskyi, qui enjambe la rivière Ingulets et est utilisé pour le ravitaillement des troupes russes, quelques jours après qu'un pont clé sur le Dniepr voisin ait été touché, selon ce responsable.
"Chaque pont est un point faible pour la logistique et nos forces armées détruisent habilement le système ennemi. Ce n'est pas encore la libération de Kherson, mais une étape préparatoire sérieuse dans cette direction", a écrit le fonctionnaire, Serhiy Khlan, sur Facebook.
Le chef adjoint de l'autorité régionale installée par la Russie a déclaré que le pont avait été touché par sept roquettes provenant de systèmes de roquettes d'artillerie à haute mobilité (HIMARS) fournis par l'Occident, mais que le pont fonctionnait toujours, a indiqué l'agence de presse russe TASS.
LE PRÉSIDENT UKRAINIEN ACCUSE LA RUSSIE DE VIOLER SYSTÉMATIQUEMENT SES ENGAGEMENTS
Au lendemain des accords entre Kiev et Moscou sur l'exportation des céréales ukrainiennes, des frappes russes sur le port ukrainien d'Odessa rendent incertaine la bonne application de ces accords. Pour le président ukrainien, Volodymyr Zelensky a en effet assuré que Moscou "trouvera des moyens de ne pas tenir" ses "promesses".
Ces frappes ne prouvent "qu'une seule chose : peu importe ce que la Russie dit et promet, elle trouvera des moyens de ne pas l'appliquer", a-t-il déclaré lors d'une réunion avec une délégation d'élus américains, selon un communiqué de la présidence.
LA RUSSIE NIE AUPRÈS DE LA TURQUIE TOUTE IMPLICATION DANS LES FRAPPES À ODESSA
Le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, a affirmé que la Russie avait nié toute implication dans les frappes contre le port ukrainien d'Odessa. "Les Russes nous ont dit qu'ils n'avaient absolument rien à voir avec cette attaque et qu'ils examinaient la question de très près", a déclaré Hulusi Aka.
"Nous continuerons à assumer nos responsabilités dans l'accord auquel nous sommes parvenus hier", a toutefois ajouté le ministre turc. Cet accord doit permettre l'exportation des 20 à 25 millions de tonnes de grain bloquées en Ukraine en raison du conflit en cours.
VICTOR ORBAN APPELLE À DES NÉGOCIATIONS DE PAIX ENTRE LES ÉTATS-UNIS ET LA RUSSIE
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a appelé dans un discours à l'université d'été de Baile Tusnad, en Transylvanie roumaine, où réside une importante communauté hongroise à des négociations entre Washington et Moscou pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
Il a par ailleurs fustigé les sanctions inefficaces, jugeant qu'elles "ne modifieront pas la donne" et que les "Ukrainiens ne sortiront pas victorieux". "Nous sommes assis dans une voiture dont les quatre pneus sont crevés", a-t-il lancé au sujet du conflit, jugeant qu'il "n'aurait jamais éclaté si Donald Trump était encore à la tête des États-Unis et Angela Merkel chancelière allemande".
Viktor Orban a également critiqué les livraisons de matériel militaire : "plus l'Occident envoie des armes puissantes, plus la guerre s'éternise". "Une nouvelle stratégie est nécessaire, qui devrait se focaliser sur des négociations de paix au lieu de vouloir gagner la guerre", a ajouté le responsable. L'UE, a-t-il insisté, "ne doit pas se ranger du côté des Ukrainiens, mais se positionner" entre les deux camps.
Selon lui, "uniquement des pourparlers russo-américains pourront mettre fin au conflit car la Russie veut des garanties de sécurité" que seul Washington peut fournir.
LA TURQUIE "PRÉOCCUPÉE" PAR L'ATTAQUE D'ODESSA
La Turquie, qui avait supervisé les négociations entre Kiev et Moscou pour un accord sur la reprise des exportations de céréales ukrainiennes, s'est dite "préoccupée" par les frappes russes sur le port ukrainien d'Odessa. "Le fait qu'un tel incident se soit produit juste après l'accord que nous avons conclu hier (…) nous préoccupe vraiment", a déclaré le ministre turc de la Défense Hulusi Akar.
MORT DE DEUX AMÉRICAINS DANS LE DONBASS
Dans le Donbass où les combats font rage entre les forces de Kiev et celles de Moscou, le département d'État ukrainien a confirmé la mort de deux Américains. Le porte-parole n'a cependant pas préciser s'ils s'agissaient de combattants, tout comme il a omis de donner la date ou les circonstances de leur décès.
"Nous sommes en contact avec les familles et leur apportons toute l'assistance consulaire possible", a-t-il été simplement ajouté, justifiant la rétention de détails, "par respect pour les proches".
La Russie, qui dénonce régulièrement la présence de ces combattants sur le sol ukrainien, avait affirmé mi-juin avoir tué près de 2000 "mercenaires étrangers" depuis le début du conflit.
RÉACTION DE LA FRANCE
La ministre des Affaires étrangères a également condamné les bombardements russes de la ville d'Odessa. "J'appelle la Russie à respecter pleinement la lettre et l'esprit de cet accord", a déclaré Catherine Colonna.
APRÈS L'ONU, L'UE CONDAMNE À SON TOUR
Par la voix de son chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, l'Union européenne a accusé la Russie d’avoir mené une attaque de missiles "répréhensible" sur le port ukrainien d’Odessa.
"Frapper une cible cruciale pour l’exportation de céréales un jour après la signature des accords d’Istanbul est particulièrement répréhensible et démontre une fois de plus le mépris total de la Russie pour le droit international et les engagements", a-t-il écrit sur le réseau social Twitter.
LE PORT D'ODESSA BOMBARDÉ
Ces bombardements interviennent au lendemain de l’accord signé à Istanbul entre l'Ukraine et la Russie sur l’exportation de céréales qui doit permettre d’exporter entre 20 et 25 millions de tonnes de grain bloquées.
ODESSA BOMBARDÉE : L'ONU CONDAMNE
Quelques heures après le bombardement du port d'Odessa par des missiles russes, le chef de l’Organisation des Nations Unies a condamné "sans équivoque" cette attaque. Dans un communiqué, il ajoute que "la mise en œuvre intégrale (de l’accord) par la Fédération de Russie, l’Ukraine et la Turquie est impérative".
BOMBARDEMENT DU PORT D'ODESSA
Les autorités ukrainiennes n'ont pas tardé à réagir après le bombardement du port d'Odessa. Elles accusent Poutine d'avoir "craché au visage" de l'ONU et de la Turquie en attaquant ce port stratégique. Kiev prévient : en cas d'échec de l'accord sur les exportations de céréales, la Russie assumera "l'entière responsabilité".
LE PORT D'ODESSA BOMBARDÉ
Au lendemain de l'accord signé entre Russie et Ukraine, des missiles russes se sont abattus sur le port d'Odessa, sur la mer Noire, lieu crucial pour l'exportation de céréales.
"L'ennemi a attaqué le port d'Odessa avec des missiles de croisière de type Kalibr. Deux missiles ont été abattus par la défense antiaérienne", a annoncé un porte-parole de l'administration de la région d'Odessa, Serguiï Bratchouk, dans un communiqué posté sur les réseaux sociaux.
NOUVELLES FRAPPES RUSSES
Des missiles russes sur des infrastructures ferroviaires et un aérodrome militaire dans le centre de l'Ukraine ont tué au moins trois personnes, dont un militaire.
Le chef de la région de Kirovograd Andriy Raikovytch a précisé : "Neuf militaires ukrainiens ont été blessés et un soldat a été tué. Selon les informations préliminaires, deux gardiens d'une sous-station électrique ont été tués."
ACCORD SUR LES CÉRÉALES UKRAINIENNES
L'Union africaine s'est "félicitée" de l'accord signé entre la Russie et l'Ukraine pour débloquer les exportations de céréales. Elle estime que c'est un "développement bienvenu" pour le continent qui fait face à un risque accru de famine.
En juin, Macky Sall, chef de l'Etat sénégalais et président en exercice de l'Union africaine, avait rendu visite à Vladimir Poutine afin de souligner "l'urgence du retour des céréales d'Ukraine et de Russie sur les marchés mondiaux".
SANCTIONS
Le commissaire européen au marché intérieur a assuré que les sanctions européennes, conséquence directe de la politique menée par les dirigeants russes, avait pour but de "mettre un holà à ce que fait Vladimir Poutine".
BOMBARDEMENTS À L’EST
L’offensive militaire russe se poursuit à l’est de l’Ukraine avec des bombardements dans la région de Donetsk. Hier, les autorités ukrainiennes ont recensé "cinq personnes tuées et 10 blessés au cours des dernières 24 heures".
À Sloviansk, d'autres bombardements ont fait trois blessés et ont endommagé six immeubles et plusieurs maisons, a indiqué le gouverneur de la région de Donetsk dans un message Telegram.
ACCORD
Objectif : débloquer les cargaisons immobilisées dans les ports ukrainiens, soit quelque 25 millions de tonnes.
CÉRÉALES UKRAINIENNES
Un accord a été signé hier entre la Russie et l’Ukraine avec l’ONU et la Turquie sur l’exportation des céréales ukrainiennes en mer Noire, bloquées à cause du conflit entre les deux pays. Quelques heures après cette signature, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé que l’ONU était responsable du respect de cette accord. "Tout le monde comprend que la Russie pourrait se livrer à des provocations, à des tentatives de discréditer les efforts ukrainiens et internationaux, a-t-il estimé. Mais nous faisons confiance à l’ONU."
Bonjour à tous et bienvenue dans ce live consacré à la guerre en Ukraine.
L'Ukraine et la Russie ont fini, vendredi 22 juillet, par signer, avec la Turquie et l'Onu, l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes en mer Noire, lors d'une cérémonie inédite entre pays en guerre. Kiev et Moscou ont paraphé deux textes identiques mais séparés, à la demande de l'Ukraine qui refusait de co-signer un document avec la Russie.
La principale mesure découlant de ce texte est la mise en place de "couloirs sécurisés" afin de permettre la circulation en mer Noire des navires marchands, que Moscou et Kiev s'engagent à "ne pas attaquer", a expliqué un responsable des Nations unies. Il sera valable pour "120 jours", le temps de sortir les quelque 25 millions de tonnes accumulées dans les silos d'Ukraine tandis qu'une nouvelle récolte approche.
Dans le même temps, les forces russes poursuivent leurs bombardements sans relâche dans la région de Donetsk (est), qui a été au cœur de leur offensive militaire ces derniers mois. La présidence ukrainienne y a recensé vendredi "cinq personnes tuées et 10 blessées au cours des dernières 24 heures". Côté prorusse, les autorités des deux territoires séparatistes du bassin minier du Donbass ont annoncé avoir bloqué Google, l'accusant de faire "la promotion du terrorisme et de la violence contre tous les Russes".
Dans le sud, selon Kiev, les forces russes bombardent des villages le long de la ligne de front dans la région de Kherson, où l'armée ukrainienne tente de récupérer les zones prises par Moscou dans la foulée du déclenchement de son invasion fin février. L'ONG Human Rights Watch (HRW) a accusé vendredi l'armée russe de perpétrer tortures, détentions illégales et enlèvements de civils dans la partie méridionale de l'Ukraine sous son contrôle.
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