Nouvel Ehpad sur un même lieu, secteur médecine restructuré, création d’un pôle énergie et d’un pôle logistique, les travaux se dérouleront de 2023 à 2027.
Je me réjouis de ce projet pour l’économie du territoire avec cinq années de travaux, c’est un travail de longue haleine. Je remercie le personnel qui a permis de retrouver les capacités financières", déclare Éric Picard, maire d’Espalion, en préambule de la présentation du projet qui redessine l’hôpital intercommunal Jean-Solinhac. Ce dernier sera en travaux de 2023 à 2027 pour 40 M€ grâce à l’agence régionale de santé, le Département et du legs de Paul Plagnard (lire ci-dessous), pour être réhabilité en dissociant le secteur médecine et les activités de soins de suite et de réadaptation (SSR) avec un nouvel Ehpad dont les 150 lits sont regroupés en un même lieu. En parallèle, un pôle énergie mené par la municipalité, verra le jour pour alimenter en chaufferie bois l’hôpital, les écoles primaires et maternelles, le collège ainsi que la salle polyvalente.
C’est l’agence Séquences à Toulouse qui a notamment réalisé le nouvel Ehpad, à Saint-Geniez, qui a été retenu parmi 41 candidatures. "L’objectif était de redonner une image en différenciant les entités dans un projet commun. Le phasage était complexe car les travaux se feront sur un site occupé", précise Jérôme Terlaud, architecte associé du cabinet Séquences (photo ci-dessous).
L’hôpital fonctionnera donc bien en continu pendant la durée des travaux. Pour ce faire, le nouvel Ehpad sur trois niveaux d’hébergement se fera en deux tranches dont la démolition de la tour d’Olt.
"Ce n’était pas prévu au départ mais il fallait trouver l’équilibre. On reconstitue le parc et une galerie de liaison à l’horizontale, sans charge, pour le confort du personnel, sera réalisée."
Pour rappel, l’hôpital d’Espalion emploie environ 300 salariés. Outre leur confort de travail, le dessein avoué est d’attirer des professionnels de santé. " Nous avons des métiers sous-tension tels qu’aides-soignants, infirmières, ergothérapeutes… Ce projet a pour but d’être attractif pour les patients comme pour le personnel."
Le projet de restructuration de l’hôpital n’aurait pas pu voir le jour sans le legs de Paul Plagnard. Ce dernier, un Espalionnais installé à Paris, fut interpellé par les conditions d’hospitalisation à Espalion, lors d’une visite à une parente. Il s’était promis de venir en aide à l’hôpital d’Espalion. À son décès, en 1973, c’est un legs important qu’il offrait à l’hôpital d’Espalion. Depuis son décès, l’établissement devenu depuis hôpital Jean-Solinhac recevait les loyers de 272 box, 56 parkings d’un garage situé au 76, avenue Barbès à Paris, soit un revenu d’environ 1 million de francs, à la veille du passage à l’euro. Ces revenus ont contribué à la réalisation de grands travaux (buanderie, chauffage au bois, Ehpad ou centre de rééducation…). Et dès 1984, c’était la réalisation qu’avait souhaitée Paul Plagnard d’un service médecine à l’inauguration duquel devait assister Mme Plagnard. En 1998, la première pierre du bâtiment de forme circulaire (qui sera détruit pour réaliser le nouvel Ehpad) est posée sur une partie du parc baptisé parc Paul-Plagnard du nom de ce bienfaiteur. Aujourd’hui, tout en regrettant de se séparer de ce legs dont les revenus constituaient une manne précieuse, l’hôpital s’est vu contraint de le vendre en raison des frais trop importants que les mises aux normes réclameraient. Brader ou pas, ce legs prend fin mais permet une dernière fois de restructurer l’hôpital d’Espalion. Et de lui offrir un avenir.
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