Dans les regards de nos amis rencontrés, en ce petit matin du jeudi 10 novembre, hier, se lisait l’horreur, la tristesse, mais aussi la colère, la crainte de voir une société en perdition connaître une escalade dans la violence gratuite. « Nous avons pourtant le droit de vivre en sécurité », devait nous dire une amie. Ces actes, ne peuvent être que de nature humaine et les caméras installées n’ont pas été utiles à refroidir les ardeurs, n’ont pas été dissuasives. Ce que nous regrettons profondément.
Qui aurait pu croire en effet, que de tels faits pourraient être commis dans un village du Fenouillèdes. Dans une cité, parfois remuante, exubérante parce qu’aimant la vie, mais jamais débordante de violence aveugle, de rage. Car il faut avoir la rage à fleur de peau, la rage au cœur, être mal dans sa peau, connaître la mal vie pour dans la nuit, brûler sept voitures à notre connaissance, dont deux aux abords de la place Arago.
Soyons clairs ! Ces actes sont inexcusables.
Les causes
Comment ne pas se méfier de ces débordements intempestifs dans notre coin du Fenouillèdes ou dans un village comme Estagel, le taux de chômage atteint des proportions énormes. Au recensement de 2019, 19 % de la population active, soit 159 chômeurs. Dans le même temps, au niveau national, 10,6 %.
Ou le revenu moyen/an pour un ménage est de 18 200 euros pour 28 324 au niveau national. Ou le nombre d’allocataires du RSA est de 110 pour 2049 habitants en 2019. Et cet exemple, est le lot de quasiment tous les villages de notre contrée. Les casseurs venant peut-être d’ailleurs. (Précisons qu’Estagel n’est qu’un exemple.)
Cette mal vie, n’excuse pas les actes. Il ne saurait en être question. Comme le disent souvent nos aînés et d’autres : « avant, ces situations de détresse morale, matérielles, existaient aussi et rien de semblable ne se produisait ». Mais avant, c’était avant sommes-nous tentés de répondre. Regardons le temps présent les yeux et les oreilles bien ouverts. Aujourd’hui, cette délinquance est à la porte du monde rural, à la porte de nos villages.

 
La seule économie locale en grand danger
La seule économie dans le Fenouillèdes, est la vigne et le vin. Or, nous savons qu’elle est en grande difficulté. Certains responsables vont même jusqu’à dire que la disparition de la vigne n’est plus un leurre. Pas de quoi créer l’espoir de trouver du travail dans ce secteur économique. Mis à part, si les politiques au niveau du pays, retenaient l’idée de mettre en place un million de paysans d’ici l’horizon 2030, comme le préconise le syndicat MODEF.
Mis à part, si les pouvoirs publics retenaient l’idée de promouvoir le travail et non la paresse. Le mot est lâché : donner du travail stable, proprement rémunéré, à tous les privés d’emplois. Ne serait-ce pas un moyen de lutter contre la délinquance ?
Le mal est profond
Le mal de notre société est profond, n’en déplaise à ceux qui ne veulent voir que les choses positives. Heureusement, ces dernières existent, mais les négatives sont là également. Ne pas tout dire, c’est mentir et nos populations ont besoin de tout savoir, ont besoin de vérité. Elles ont besoin de pouvoir faire confiance pour aller de l’avant, pour continuer d’exister. C’est la conclusion que nous pouvons tirer à la suite de ces turbulences qui entraînent l’idée d’abandon dans la population.
Pour le quart d’heure, faisons confiance aux gendarmes et aux magistrats pour examiner ces méfaits, pour que justice soit rendue. Pour que notre monde rural garde sa tranquillité chère à nos cœurs.
Joseph Jourda
 



Le maire de Perpignan Louis Aliot a-t-il raison de boycotter la FNAC qui vend le jeu « Antifa » ?


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Louis Baloffi, dit « Petit-Louis », second sur notre photo (@rchives MM) à partir de la gauche.     C’était l’an passé, pour ses 100 ans, la commune lui avait rendu un bel et vibrant hommage populaire. Autochtones, artistes, saisonniers : la foule était au rendez-vous pour lui faire une exceptionnelle haie d’Honneur. Guy Llobet, maire de Collioure, Louis Baloffi, dit « Petit-Louis », Pierre Aylagas, ancien député-maire d’Argelès-sur-Mer et Michel Moly, ex-maire de Collioure et ancien 1er vice-président du Conseil général des P-O.   Il venait de souffler sa 101e bougie, le 19 septembre dernier, Louis Baloffi est décédé durant le week-end des suites d’une chute à son domicile. La nouvelle s’est vite répandue comme une trainée de poudre dans le village de Collioure, depuis l’Hostellerie des Templiers et le Café Sola, où Petit-Louis avait ses habitudes quotidiennes, jusqu’à l’ermitage de Consolation et au hameau du Rimbau sur les hauteurs de la « perle de la Côte Vermeille ». Très estimé de la population, personnage attachant, toujours sourire aux lèvres même lors de ses coups de gueule toutes voiles dehors, solidement arrimé à un comptoir, entre bâbord et tribord – coquin de sort ! -, pour les Colliourencs il était autant célèbre et précieux que leur clocher, avec son décès, c’est tout un pan de l’Histoire locale qui disparait. Il était LE Copain d’abord. Le « dernier des Mohicans » s’en est donc allé, mais son empreinte demeurera indélébile pendant longtemps, encore et encore. Grand pêcheur devant l’éternel, aucune baie ancré sur le littoral nord-catalan n’avait de secret pour lui. Il en connaissait la faune et la flore par cœur et les respectait comme le Graal. La Mer était une véritable passion pour lui et chez lui, à tel point qu’il avait transformé le rez-de-chaussée de sa maison de pêcheur, située dans le centre historique de Collioure, en atelier dans lequel il fabriquait en miniatures de légendaires barques catalanes, à voiles ou à rames, ne négligeant aucun détail face aux faibles brises de la Méditerranée mais aussi aux vents violents comme la tramontane… Une fabrication unique qui lui a valu d’être (re)connu jusque dans la littérature consacré à la Marine, à la fois capitaine au long cours et matelot s’il le fallait. Localement, aucun navigateur ne lui arrivait à la cheville, et c’est peu dire ! Louis Baloffi est parti rejoindre son ami le cinéaste Jacques Perrin, acteur et réalisateur, décédé au printemps dernier, et avec lequel il avait noué une grande et belle histoire d’amitié depuis que ce dernier, en 1961, avait planté sa caméra à Collioure pour le tournage de « Et Satan conduit le bal », produit par Roger Vadim et avec au casting Catherine Deneuve, Bernadette Lafont, Françoise Brion… A sa famille, son fils Jacques et son épouse, à ses proches, à ses nombreux et inconsolables amis, La Rédaction de Ouillade.eu adresse ses plus sincères condoléances.   L.M.   Au Café Sola, Petit-Louis avec la présidente de la Région Occitanie/ Pyrénées-Catalanes, Carole Delga, lors du réveillon de la Saint-Sylvestre, le 1er janvier 2017. Toujours au Café Sola (septembre 2021) : Guy Llobet, « Petit-Louis » et le cinéaste Jacques Perrin.
Collioure, dite « La Cité des Peintres », un jour de marché de plein vent, sur un banc public du front-de-mer, face à la baie…   -T’as vu dans L’Indèp, Jean-Paul Alduy se lance dans la peinture. -Ah bon ! ça tombe bien j’ai la façade de la maison de pêcheur de mon beau-père à refaire. -T’es idiot ou tu le fais exprès ? Il peint des aquarelles, il est devenu paysagiste… -C’est ce que je te dis ! Il peint donc des maisons aussi, forcément, entre les rochers et les nuages, il n’y a pas que des reflets dans l’eau pour réaliser des vagues dans les marines ! Il y a aussi des maisons de pêcheurs, à Collioure, rendues célèbres par les « fauves ». Donc, je lui causerai de ma façade ! -T’es pas prêt de le croiser, toi, le Jean-Paul… -Ben si, justement, parait qu’il s’est installé à Collioure. Avec les artistes, surtout quand ils sont issus du sérail politique, faut s’attendre à tout. Tu te souviens de Guy Jouanin, l’artiste ? A son époque, il disait que le maire de Collioure était le chef de la clinique… Une fois, un artiste s’est rendu en mairie pour avoir l’autorisation de peindre le clocher. La secrétaire lui a dit que pour cela il n’avait nullement besoin d’un papier signé de Monsieur le maire. Qu’il lui suffisait de s’installer sur la plage Saint-Vincent ou au pied du Château Royal et de peindre le célèbre monument religieux… L’artiste a quand même lourdement insisté et menacé de faire un scandale s’il n’avait pas une telle autorisation. A tel point que la secrétaire – après avoir consulté le garde-champêtre de l’époque – a finalement cédé à sa lubie.  -Et alors ? Et après ? -Le lendemain, l’artiste a commencé à monter un semblant d’échafaudage au pied du clocher ! Les Municipaux ont aussitôt débarqué pour lui faire remballer ses outils. Il ne s’est pas démonté, il a alors sorti son autorisation du maire sans s’emmêler les pinceaux. Ce n’était pas un 1er avril ! Mais au final, gros éclats de rire, il a reconnu que c’était une blague, qu’il avait fait un pari avec d’autres artistes du cru collioure ! -Effectivement, même si ce n’était pas un poisson d’Avril, c’était gros comme la sardine qui a bouché le port de Marseille. Bon, allons prendre un verre aux Templiers, on l’a bien mérité !
Ce dimanche matin, dans un bistrot de Perpignan, mal de caps rugbystique…   -T’as vu la gifle qu’ont donné hier à domicile dans la capitale les Parisiens à l’USAP ? -Ouais, une sacrée gifle en effet… C’est pas bon pour le moral tout ça. D’autant qu’on ne peut pas leur trouver des circonstances atténuantes, à nos joueurs catalans… -Si, quand même, face à l’équipe du Stade Français on en a été réduit à jouer à seulement 14 après l’expulsion de Lucas Velarte. -Expulsion méritée. Y’a rien à redire. On a pris une claque, la plus sévère jamais infligée jusqu’ici à un club disputant le championnat du Top 14 ! Tu parles d’une bérézina ! 52 à 3 ! On a coulé, point à la ligne, faut accepter de voir les choses en face. -Peut-être que maintenant la Municipalité de Perpignan, main dans la main avec le boss de l’USAP, François Rivière, va pouvoir influer sur le cours de l’histoire des deux rugbys, en privilégiant at travers de sa politique sportive le XV par rapport au XIII… -Tu veux dire ? -Transformer l’USAP en une belle équipe nationale de basket-ball ! Avec un tel résultat, 52 à 3, on arrivera vite en haut de l’affiche ! En tout cas, c’est bien parti pour… Par ailleurs, les Dragons se chargeront de mettre le feu !    
Dans un café, à Perpignan, dimanche 11 septembre…   -Tu connais le prochain maire de Perpignan ? -Louis Aliot. -Aliot c’est le maire actuel. Je te parle du prochain, celui qui arrivera après, en 2026. -T’es devenu Mme Irma toi ?!… Faut que t’arrêtes de fumer la moquette, mec. -Je te jure, c’est en prenant un taxi à Paris que je l’ai appris… -C’est Nostradamus qui conduisait le taxi ou quoi ? Ou peut-être le comte de Saint-Germain, dont Voltaire disait « c’est un homme qui sait tout » ?… Allez, raconte ta vanne qu’on rigole un peu, quel est encore ce chauffeur de taxi empereur des arts divinatoires… -Figure toi que lorsque la semaine dernière je suis monté à la capitale, en sortant de l’aéroport je me suis engouffré dans le premier taxi que j’ai pu prendre et, en papotant, durant le trajet, le chauffeur m’a dit : « Avec votre accent, vous arrivez du sud, vous ! ». « C’est exact, je viens de Perpignan ». « Ah oui, c’est la ville du FN, celle dont Louis Aliot est le maire ». « Bien vu ! ». « Au fait, je ne suis pas un marabout mais je peux vous dire qui sera le prochain maire de Perpignan »… « Ah bon ?! ». « Oui, on le connait déjà. Ce sera NasDas* ! Vous pariez combien ? ». « Oh ! ». « Cela vous en bouche un coin, hein ! C’est pas une blague. Plusieurs Perpignanais que j’ai transporté dans mon taxi m’ont parlé de lui. Ils le considèrent comme le Zorro des temps modernes. Moi, je ne connais pas Perpignan, je n’y ai jamais mis les pieds, je me suis juste posé à côté, en vacances, pour suivre une année le Tour de France, à Argelès-Gazost**. Un influenceur des réseaux sociaux, qui plus est un grand frère, à la tête d’une ville comme Perpignan, ça aurait de la gueule, non ? En tout cas ce serait une première nationale ». -Et tu l’as cru ?  -Pourquoi pas… T’es marrant toi. NasDas, NasDas !… C’est plutôt bon comme scoop, non ? Faudrait peut-être songer à prévenir Louis Aliot, non ? -Excellente ta vision des chôôôses ! Tu reprends un demi ?     *NasDas est un influenceur perpignanais aux quelque quatre millions d’abonnés sur Snapchat. Il ravit les réseaux sociaux en filmant la vie dans son quartier gitan de Saint-Jacques, où il fait figure de grand frère, distribuant à l’entour argent et cadeaux que lui rapporte sa notoriété. **Argelès-Gazost est située dans le département des Hautes-Pyrénées. Rien à voir avec Argelès-sur-Mer. Une confusion qui est régulièrement faite par les touristes… et certains journalistes parisiens. Sans oublier, désormais, les chauffeurs de taxi parisiens.
A l’heure du petit-déj’, quelque part dans un troquet de Perpignan… -T’as vu, la commune du Barcarès a postulé elle-aussi pour accueillir le restaurant Les Grand Buffets de Narbonne… Il est vraiment fort cet Alain Ferrand (le maire, Ndlr), il tire sur tout ce qui bouge ! Il a toujours un déclic d’avance quand il s’agit d’être attractif. Y’a pas un élu dans les P-O qui lui arrive à la cheville, côté dynamisme. C’est de la dynamite ! -« N’exagère pas trop. Te laisse pas emballer par la marinade ! D’abord parmi les critères souhaités par le boss des Grands Buffets de Narbonne pour implanter son futur projet, il y a obligatoirement la présence d’une sortie d’autoroute… ». -Elle y est la bretelle de l’A-9 ! Elle est à Leucate. C’est à côté ! -« Oui, mais Leucate c’est pas Le Barcarès. Et la commune de Leucate les veut aussi, ces Grands Buffets de Narbonne. D’ailleurs, elle s’est déjà positionnée pour les accueillir. Tu veux mon sentiment ? ». -Oui, vas-y. Avec toi je m’attends à tout… et à son contraire ! -« Plus sérieusement, et très sincèrement, je pense que la commune du Barcarès aurait plus de chance à se décarcasser pour atteindre une autre ambition : candidater auprès du ministère de l’Intérieur afin de recevoir le projet de la nouvelle prison de Perpignan. Voilà ce que j’en pense. Au sein de la métropole perpignanaise, je ne vois pas une autre commune mieux placée sur le territoire pour fixer le futur centre pénitentiaire des P-O. Quand on connait le terrain, y’a l’espace pour ! ».  
Deux adolescents à bicyclette discutent tranquillement sur le front-de-mer…   -Ton père, il est chauve et blanc ? -« Non. C’est celui qui était à la cave quand on est passé devant, il  était au comptoir avec un verre à la main » -Un verre de rouge ?  -« Exactement, pourquoi ? » -Ben, il ne va pas tarder à être noir ! Mais pas à cause du soleil… Je déconne. -« En tout cas, il n’est pas chauve ».
Alain Ferrand Argelès-plage Argelès-sur-Mer Baixas Banyuls-sur-Mer Barcelone Canet-en-Roussillon Carole Delga Christian Bourquin Collioure Communauté de communes Albères/ Côte Vermeille/ Illibéris COVID-19 Elne Emmanuel Macron Estagel Fernand Siré FN France François Calvet Hermeline Malherbe Jacques Cresta Jean-Marc Pujol Jean-Paul Alduy Joseph Jourda Laurent Gauze Le Barcarès Le Soler Louis Aliot Municipale 2014 Paris Perpignan Pierre Aylagas Port-Vendres PS Pyrénées-Orientales Romain Grau Saint-Cyprien Saint-Estève Saint-Génis-des-Fontaines Saint-Laurent-de-la-Salanque Sorède Ségolène Neuville Tribune Libre UMP Zoom
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