Déjà, la semaine, j’arrive tôt et je repars tard. Je rentre chez moi car j’aime passer du temps en famille, me balader au bord de l’océan avec mon épouse. Mais en période de compétition, je suis beaucoup pris par le visionnage des matchs, le travail et la préparation des matchs.
Obligatoirement, il arrive à la maison. On essaye mais c’est trop difficile. C’est un métier où c’est difficile de faire « on », « off ». En tout cas, personnellement je n’y arrive pas. On est toujours connecté au club ou à l’équipe, à notre métier. Même hors du contexte du centre d’entraînement ou d’un match, chez soi, on a toujours une réflexion sur comment on va procéder dans les jours ou dans les heures qui viennent. Je sais que c’est important pour se reposer mentalement. Mais, j’ai du mal… On fait un métier stressant et ce n’est pas que lorsque nous sommes sur le terrain. C’est impossible. Après les matchs, je dors rarement. Quel que soit le résultat. Il y a l’adrénaline, certes, mais on continue de se projeter sur la suite.
Pour moi, il y a déjà les moments en famille. C’est primordial, d’être bien entouré quand on fait un métier comme le nôtre. Après, ma passion, c’est la pratique d’autres sports, un peu le tennis, un peu le golf… Ce sont de moments où j’arrive à m’évader. Sinon, c’est profiter de bons moments autour d’une bonne bouteille de vin avec des amis. J’ai la chance d’avoir un bon ami œnologue. Il me fait découvrir plein de choses. J’ai d’ailleurs investi dans des vignes. J’aime également découvrir de nouveaux restaurants. Il y a beaucoup de bonnes adresses dans le coin. Dernièrement, je suis allé aux Sources, à Lorient, j’aime manger au Vivier (à Lomener) où chez mon ami Olivier Rome à Guidel (Le Ty Beach). J’y trouve le côté convivial, la gastronomie mais aussi le décor. Ici, pour ça, on est servi.
Quand je peux, j’aime bien me faire une série mais je vois beaucoup de matchs et j’aime beaucoup le sport en général aussi. On fait ce métier car on est passionné de foot, de sport. Et pour moi, c’est une véritable passion. C’est un plaisir d’aller dans un stade de rugby par exemple. À Amiens, j’allais parfois sur Paris. Ici, j’y vais un peu moins : je suis allé une fois voir le RC Vannes. Voir un match, sans la pression du résultat, c’est un luxe. J’aime le rugby mais, globalement, je suis très « cocorico » : j’aime regarder les équipes de France dans toutes les disciplines, le cyclisme dont je pourrais m’enfiler plusieurs étapes en continu et le biathlon.
C’est sans doute de la déformation professionnelle mais quand je lis, ce sont souvent des livres sur des entraîneurs, le management…
Oui, mais moins que par le passé. Ses problématiques sont différentes en sélection (Laurent Labit entraîneur adjoint du XV de France). On est lié par le sport. Il est féru de football aussi. Il est venu voir le match contre Lille et on a passé le week-end à la maison.
C’est une région que je ne connaissais pas. Avec mon épouse, on voulait venir la découvrir et j’ai maintenant la chance d’y travailler. Quand le temps est celui qu’il y a depuis un petit mois désormais, c’est exceptionnel. On a à la fois une quiétude, le climat et un environnement qui me convient. Certains aiment les grandes villes. Moi, faire mon footing le matin au bord de l’océan ou m’y balader le soir, ça m’apporte de la quiétude dont j’ai besoin dans mon métier.
C’est toujours un passage obligé, oui, parce que j’y ai ma maison, mes parents, mes amis… Nos vacances étant en juin, on part faire un tour à l’étranger aussi. J’aime aussi passer du temps dans un petit endroit spécial pour moi, Leucate-Plage (entre Narbonne et Perpignan). Mais ça, c’est plus en préparation par exemple, quand j’arrive à m’octroyer un week-end, je descends là-bas.
On y pense comme tout le monde mais dans ce métier, ce n’est pas nous qui décidons. Chaque chose en son temps. À l’heure actuelle, je me sens en pleine forme et je pense faire ce métier encore un peu de temps…
Rester toujours naturel. C’est important !

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