Des coups de feu, des témoins qui hésitent sur le nombre de personnes présentes et, même le nombre de voitures (deux ou trois), des caméras de vidéosurveillance aux images pas très nettes et un suspect, arrêté très essoufflé par les policiers de la brigade anticriminalité, qui ne comprend pas ce qu'on lui reproche.
A lire aussi : INFO LA DEPECHE. Blagnac : des coups de feu hier soir, au moins un suspect interpellé
Début d'enquête compliqué pour les policiers de la direction territoriale de la police judiciaire de Toulouse, qui ont pris la main sur les investigations à la demande du parquet de Toulouse. Leurs collègues de la sécurité publique ont été les premiers à réagir quand la soirée du lundi de Pâques a soudain été agitée, à Blagnac.
Face à un immeuble occupé par une compagnie d'assurances, de l'autre côté de la rue Henri-Matisse, légèrement en contrebas, le parking d'un magasin Biocop. Une enseigne qui se trouvait bien entendu fermée au milieu de la soirée de lundi quand des coups de feu ont éclaté. Les policiers de la Rive gauche, rapidement sur place, ont découvert une voiture, moteur encore allumé, avec sur le siège arrière ce qui ressemblait à une Kalachnikov. Même s'il ne s'agissait pas du modèle d'origine, plutôt d'une réplique trafiquée. "Elle peut tirer des vraies balles et tuer", prévient un spécialiste.
Cette arme a-t-elle été utilisée ? Les enquêteurs de la police judiciaire attendent l'avis des experts de la balistique du laboratoire de police scientifique de Toulouse pour répondre à cette question. Des munitions, de différents calibres, ont également été retrouvées dans ce véhicule. En revanche, pas de blessé sur place quand les premières patrouilles de la Rive gauche sont arrivées. Et pas d'autres véhicules. Ont-ils été touchés ? Et leurs occupants ?
Après les coups de feu lundi soir, des policiers de la brigade anticriminalité ont patrouillé dans le quartier à la recherche d'éventuels fuyards. Ils ont mis la main sur un individu à quelques rues de la scène de violences. Un homme vêtu de sombre qui correspondrait à la description donnée par un témoin. Est-ce un des tireurs ? Ou, et aussi, l'occupant de la voiture abandonnée ? Placé en garde à vue dans les bureaux de la division criminelle de la police judiciaire, ce suspect âgé d'environ 25 ans s'est contenté de s'étonner, affirmant n'être pour rien dans cette histoire. Des déclarations qui vont peut-être évoluer si de la poudre est retrouvée sur ses vêtements comme c'est forcément le cas s'il a utilisé une arme à feu.
Et puis les enquêteurs doivent comprendre ce qui s'est passé. "Cela ressemble à un guet-apens", estime un policier. Seulement dans quel cadre ? Une tentative d'assassinat ? Une livraison de drogue qui se passe mal ? Ou une opération pour récupérer des stupéfiants sans les payer ? Une "carotte", ce vol entre voyous qui malgré sa dangerosité, possède de solides adeptes dans les cités toulousaines. "Tous les scénarios restent envisageables mais pour l'instant, nous sommes dans le brouillard", prévient une source proche du dossier. Et faute de certitude, le procureur de Toulouse Samuel Vuelta-Simon évite les commentaires.
500 €
A proximité de Pech David, joli studio meublé rénové comprenant une entrée […]283000 €
Au coeur de Saint Cyprien – Venez découvrir cet appartement T2BIS de 56m2, […]316000 €
Place Dupuy au 4ème étage, dans une copropriété très bien entretenue, avec […]J’ai déjà un compte
Je n’ai pas de compte
Vous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?
Le précédent gouvernement étant reconduit dans ses fonctions maintenant "rodées" il va pouvoir appliquer les 10 raisons du choix du projet du président
Un sentiment de fusillade. Circulez, il n'y a rien à voir. Dormez bien braves gens et faites confiance au gouvernement.
Un rdv qui tourne mal … oui effectivement !
Ou comment minimiser ce qu’il se passe en France..