Le Festival d'Astronomie a créé cette année le Village des Chnops sous les arcades de la mairie. Cet univers de jeux autour des sciences veut permettre aux visiteurs d'apprendre en s'amusant, tout en rencontrant des scientifiques.
Un air de "Questions pour un champion" se dégage depuis les arcades de la mairie de Fleurance. Installés derrière des buzzers, trois groupes se préparent à répondre à la question posée par le présentateur, en lien avec la conférence présentée ce dimanche 7 août dans le cadre du Festival d'Astronomie : "Quelles planètes ont des anneaux?". Un jeune garçon d'une dizaine d'années actionne son bouton-poussoir et nomme les quatre planètes géantes : "Saturne, Jupiter, Uranus et Neptune".
Le point de la partie lui est alors accordé tandis que Sébastien Charnoz, professeur de sciences planétaires et intervenant pour la conférence "L'origine des anneaux et des lunes de Saturne", complète la réponse : "Il y a quelques années, on a appris qu'il y a des astéroïdes qui ont des anneaux. Et très récemment, des chercheurs ont découvert un nouvel objet avec des anneaux". La partie finie, les participants rejoignent d'autres activités.
Le premier Village des Chnops – pour Carbone, Hydrogène, Azote ("N" dans le tableau de Mendeleïev), Oxygène, Phosphore et Soufre, les 6 éléments chimiques qui constituent 97% des êtres vivants – s'est installé sous les arcades de la mairie et rassemble tout un univers de jeux autour des sciences. "Le village veut accueillir le public, avec l'idée de faire se rencontrer les scientifiques et les visiteurs dans un cadre différent des conférences ou ateliers", précise Bruno Monflier, président du Festival d'Astronomie.
Installées à l'ombre sur la place de la mairie, des familles jouent à des jeux de plateaux, dont "Climat Tic-Tac" dans lequel les participants débattent et actionnent des leviers pour permettre aux populations de s'adapter aux conséquences du changement climatique ou pour réduire les émissions de gaz à de serre. À côté, des enfants tentent de résoudre des casse-tête et des jeux de logique.
Un peu plus loin, Fabio Acero, chercheur au CNRS au département d'astrophysique du CEA-Saclay, propose de "reproduire une carte du ciel en Lego®, telle que prise par le satellite Fermi. Plus une région du ciel est brillante, plus le nombre de briques de Lego® empilées augmente". À l’aide de coordonnées, les participants représentent une partie du ciel. Au fur et à mesure des plaques réalisées, la carte est complétée.
À l'étage, des visiteurs découvrent l'Univers grâce au planétarium mobile, embarquent dans un voyage sur Mars avec un casque de réalité virtuelle et répondent, depuis une cabine, aux questions d'une journaliste directement depuis la planète rouge.
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