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Edition du Soir Rhône
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Un « bravo » et un regard aussi admiratif que circonspect. De passage place du Mézenc, aux Estables, une touriste vient de comprendre ce que Patrick Paya a réalisé. Encore frais, il se tient à côté d’un panneau où est affiché son exploit : 12 ascensions, 103 kilomètres et 4 800 mètres de dénivelé.
Les habitants du village eux, le connaissent bien et ne sont pas plus étonnés que ça de ce défi fou : « On le sait très sportif », lance Dominique, qui a grandi avec lui. Mais ils ne sont pas moins admiratifs. Car l’homme de 58 ans a rendu un magnifique hommage à son papa, Charly, une figure des Estables, notamment à l’origine de la première course du Mézenc et de la création de l’équipe de foot.
En vingt-quatre heures, Patrick Paya a enchaîné les ascensions du mont Méznec et descentes , avec des pauses à chaque tour, tantôt pour s’alimenter, tantôt pour se changer et éviter les ampoules. « Sur les tours en courant, j’étais à environ 1 h 40, explique celui qui est parti jeudi à 10 heures. Durant la nuit, c’était plutôt en marchant, soit environ 2 heures. Mais en descente, il faut courir ! »
La bonne surprise pour lui, est venue de la mobilisation générale autour de son défi. Au total, 25 personnes l’ont accompagné sur différentes durées, et il ne s’est jamais retrouvé avec moins de quatre accompagnants. Son ami d’Antibes, Philippe Lavrov, le suivant durant les vingt-quatre heures. « Je ne m’attendais pas à ça ! Il y avait des vacanciers, des gens du Puy, des amis d’enfance avec qui je n’avais pas couru depuis l’époque où nous faisions du foot à 17 ou 18 ans. J’ai pu faire de superbes rencontres, on a discuté tout le long du défi. »
Parmi ceux qui l’ont accompagné, Thierry traîne un peu la jambe au lendemain de son effort. « Je suis un peu plus âgé !, plaisante-t-il. Son papa était une personnalité ici. Quand il s’est lancé là-dedans, pour moi, c’était une évidence de l’accompagner, même en marchant. »
Un soutien qui fait chaud au cœur de Patrick Paya, qui songe à recommencer l’année prochaine. Mais cette fois durant un week-end, pour qu’encore plus de monde puisse se joindre à son défi.