Depuis cet été, une forte hausse du nombre de biens immobiliers en vente à Paris semble changer la donne. Alors qu’il était auparavant impensable de faire une offre en dessous du prix, les acheteurs sont désormais en position de négocier. Pour quelles raisons ?
Dans la capitale, les vendeurs n’ont plus le dernier mot. Les acheteurs sont désormais en mesure d’entreprendre des négociations lorsqu’il s’agit d’acquérir un bien immobilier. La première des raisons expliquant ce retournement de situation ? La crise sanitaire du Covid, qui a déjà impacté le marché immobilier parisien avec deux confinements révélateurs pour de nombreux acheteurs. Résultat : beaucoup ont préféré quitter Paris pour acheter en Province, en quête d’un cadre de vie plus agréable. Un désintérêt certes modéré, mais qui se traduit tout de même par une hausse des biens immobiliers en vente dans la capitale : + 28 % depuis le début de l’été 2022.
Les acheteurs ont désormais plus de choix et sont donc en mesure de tergiverser et de négocier. Ils peuvent aussi passer par un chasseur immobilier à Paris, qui leur permet de dénicher la perle rare au meilleur prix. De quoi pousser les vendeurs à accepter des offres en dessous du prix de vente fixé initialement, surtout en ce qui concerne les biens immobiliers de petite taille, comme les studios ou les T2. Mais les confinements successifs à eux seuls ne peuvent expliquer ce phénomène.
La Loi “Climat et résilience” encadrant déjà les loyers des logements considérés comme “passoire thermique” a poussé de nombreux propriétaires bailleurs à se séparer de leurs biens à la location. Adoptée en juillet 2021, cette loi visant à lutter contre la crise climatique impose plusieurs mesures ayant pour but d’accélérer la transition énergétique des Français. En ce qui concerne l’immobilier, ce sont près de 4,8 millions de “passoires thermiques” qui sont visées. Bien qu’aucune obligation ne contraint les propriétaires à entamer les travaux nécessaires à une meilleure performance énergétique, plusieurs échéances les poussent à réagir, à commencer par l’interdiction de louer les logements les plus énergivores dès l’année prochaine.
À partir du 1er janvier 2023, les biens immobiliers dont la consommation est supérieure à 450 kilowattheures/m²/an – soit la majeure partie des biens de la classe énergie G – ne pourront plus être proposés à la location. Une décision qui devrait impacter pas moins de 70 000 logements du parc privé et qui ne concernera toutefois pas les baux en cours, la règle s’appliquant lors d’un changement de locataire.
Autre échéance en métropole poussant de nombreux propriétaires bailleurs à se séparer de leur bien : le 1er janvier 2025, date à laquelle l’intégralité des logements classés G ne pourront plus être loués, soit environ 600 000 biens. Conséquence : l’arrivée sur le marché immobilier, notamment parisien, de logements à vendre, mais dont la performance énergétique n’est toutefois pas bonne. D’où l’importance dans sa recherche immobilière de se faire accompagner par des experts du secteur, pour s’assurer d’acquérir un bien immobilier de qualité, quand bien même son prix est négocié.
 






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