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Accolés à l’un des pays les plus riches du monde, les anciens villages ouvriers de la frontière mosellane se métamorphosent à grande allure. Aumetz et les villages mosellans du Pays Haut n’échappent pas à cette évolution, suscitant eux aussi un vif intérêt chez les acheteurs.
À l’image d’Aumetz, les anciens villages ouvriers de la frontière mosellane se métamorphosent à grande allure. Photo Pascale BRAUN.
Cette rubrique sponsorisée “Paroles d’experts” est réalisée en partenariat avec des entreprises de différents secteurs d’activité qui prennent la parole sur de nombreux sujets de notre vie quotidienne (santé, environnement, transport, etc.) et répond aux nombreuses questions que chacun se pose.
La communauté de communes du Pays Haut Val d’Alzette (CCPHVA) n’est pas seulement limitrophe d’Esch-sur-Alzette, capitale du sud du Luxembourg. Une autre frontière invisible sépare son versant meurthe-et-mosellan, qui regroupe Villerupt et Thil, de sa partie mosellane composée de six communes totalisant 17 400 habitants. Les deux versants partagent la même histoire sidérurgique et minière, mais la mémoire de l’Annexion de 1871, qui vit la Moselle devenir allemande, y reste étonnamment vivace.
Les deux espaces ont été réunis en 2004 au sein de la CCPHVA, première communauté de communes interdépartementale de France, puis, en 2012, dans le cadre d’une Opération d’intérêt national (OIN). Mais des disparités subsistent.  « Le versant mosellan du Pays Haut reste un peu plus cher que la partie meurthe-et-mosellane, même si les prix ont considérablement augmenté sur l’ensemble du territoire, tout particulièrement entre septembre 2021 et l’été 2022 », note Christophe Lapointe, notaire à Aumetz. Cette progression tient en large part à l’explosion des prix de l’immobilier au Luxembourg. Le professionnel estime qu’un quart des acheteurs sont désormais des résidents luxembourgeois qui, toutes nationalités confondues, viennent chercher sur la bande frontalière des biens immobiliers devenus inabordables au Grand-Duché.
Or l’offre neuve émerge lentement dans les petites communes du versant mosellan de l’OIN. Les constructions sont de surcroît limitées par les nombreuses zones endommagées par l’exploitation de minerai, où les Plans de prévention des risques miniers (PPRM) restreignent l’urbanisation. Le village d’Aumetz, qui compte 2 500 habitants, est l’un des seuls à disposer d’un centre constructible. « Dans la commune, les rares logements neufs se vendent à 4 000 euros le mètre carré. L’offre se compose essentiellement de maisons de mines, qui appartenaient jusqu’aux années 1970 aux exploitants, et de petits pavillons construits dans les années fastes de l’industrie », indique Christophe Lapointe. Cédés voici 50 ans pour 20 000 à 30 000 francs, soit l’équivalent de 4 000 euros, les maisons ouvrières coûtent aujourd’hui au moins 200 000 euros. Les pavillons des années 70, présentant une surface de 100 m2 et implantés sur quatre à cinq ares, coûtent entre 250 000 et 300 000 euros, en fonction des travaux à prévoir. Rares et chères, les belles constructions neuves, spacieuses et bien isolées s’envolent à 600 000 euros.
La tension sur les prix se ressent également dans le secteur locatif. Dans les villages du Pays Haut, un trois pièces coûte 1 200 euros par mois, soit plus cher qu’à Metz. Alléchés par l’aubaine, des investisseurs parisiens commencent à se manifester pour y acquérir des immeubles de rapport.
 
Repères
17 400 habitants répartis sur les 6 communes mosellanes de la communauté de communes du Pays Haut Val d’Alzette : Aumetz (2 500 habitants), Audun-le-Tiche (7 000 habitants), Rédange (1 100 habitants), Russange (1 300 habitants), Ottange (3 000 habitants) et Boulange (2 500 habitants).
8 600 logements neufs sont prévus sur la période 2020 – 2030 dans l’espace de l’Opération d’intérêt national Alzette-Belval pour accueillir 20 000 nouveaux habitants.

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