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Lyon – Villeurbanne – Caluire
jeu. 12/01/2023
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« Les biens de prestige sont souvent des mas de superficie relativement grande, datant du XVIIe, XVIIIe ou XIXe siècles, avec un caractère ancien et authentique, situés dans un bel environnement à la campagne, détaille David Boschi, à la tête du réseau d’agences Boschi Immobilier situé en Drôme provençale et Vaucluse.
Cela peut aussi être une belle villa contemporaine, moderne, très vitrée, toujours dans un bel écrin de nature. » Les paysages et l’absence de nuisances sonores sont des critères importants pour les acquéreurs de tels biens.
La Drôme provençale est ainsi fort appréciée. « Depuis la crise sanitaire, nous constatons que les gens qui avaient l’habitude de voyager à l’étranger préfèrent maintenant acheter un bien de prestige sur notre territoire pour y passer leurs vacances », remarque-t-il.
Jusqu’à présent, l’immobilier de luxe avait plutôt tendance à attirer les acquéreurs de résidences secondaires sur la Côte d’Azur, du côté des stations de montagne ou encore à Paris.
Selon une étude réalisée par le réseau Boschi, 42 % des acquéreurs de belles demeures proviennent de la région Paris/Île-de-France, contre 30 % de la région Auvergne-Rhône-Alpes, avec en tête des Grenoblois, Savoyards et Lyonnais.
« Ils recherchent avant tout une propriété authentique, en pierres de préférence, avec des prestations intérieures de qualité, alliant charme, modernité et confort », souligne David Boschi.
Depuis plusieurs mois, les prix ont grimpé en raison d’une offre peu pléthorique et d’une demande soutenue, même si une stabilisation est actuellement à noter. Conséquence d’un contexte européen particulier… « Si le climat s’améliore, les prix pourraient potentiellement repartir à la hausse », remarque-t-il.
En moyenne, le cœur du marché repose sur des ventes comprises entre 800 000 € et 1 500 000 €. Récemment, le réseau Boschi a vendu un mas en pierres, situé à Grignan, d’une surface habitable de 375 m², sur 1,5 hectare de terrain, au prix de 1 600 000 € à un couple de Français souhaitant acquérir une résidence secondaire.
« Avant la crise sanitaire, ce bien se serait certainement vendu moins d’un million d’euros », prévient-il. Autre exemple, un mas de 235 m², avec des petits travaux de rénovation à prévoir, implanté à La Bégude-de-Mazenc sur 3 hectares de terrain, a séduit des acquéreurs de la région pour de la résidence secondaire également. Montant de la vente : 750 000 €.
Mais les prix fluctuent en fonction de la zone géographique. Dans le nord de la Drôme par exemple, les prix vont en moyenne de 500 000 € à 1 050 000 €. Les villes de Valence et de Romans-sur-Isère sont particulièrement ciblées, du fait notamment de la proximité avec la gare TGV.
« C’est un atout majeur pour les acquéreurs, que ce soit pour une résidence principale avec le télétravail ou pour une résidence secondaire », remarque Carole Latourte, gérante de l’agence Pierres  &  Bastides, spécialisée dans l’immobilier de prestige en Drôme-Ardèche.
Parmi ses clients, des acheteurs suisses et belges, qui apprécient par-dessus tout les prestations offertes par ces biens : jardin arboré, piscine, terrain de pétanque, véranda, pergola, cheminée en pierre, etc. « Ils recherchent soit des bastides de charme, soit des maisons typiquement provençales », indique-t-elle.
Dans le département de l’Ardèche, les prix semblent plus raisonnables. « En Ardèche du Sud, il faut compter entre 600 000 € et 800 000 € pour avoir une très belle demeure. « Ici, la clientèle mise davantage sur l’authenticité, le côté nature », note Carole Latourte.
Parmi les ventes récentes, celle d’une propriété de 160 m² avec un extérieur de 5 hectares, proche de Vernoux-en-Vivarais, comprenant notamment une piscine et une cuisine d’été. Les acheteurs ont déboursé la somme de 645 000 € pour ce bien de caractère. 
« En pleine campagne, la présence de ce type de bien disponible à la vente se fait rare, ajoute Élisabeth Van Helden, gérante de l’agence Forot Immobilier à Lamastre, Vernoux-en-Vivarais et au Cheylard. Nous avons quelques belles demeures, comme des châteaux ou des maisons de maître, notamment du côté de Saint-Félicien et Boffres. On trouve aussi des fermes rénovées. Il faut compter en moyenne 400 000 € pour une belle ferme rénovée et 1 500 000 € ou plus pour un château », estime-t-elle.
Cet emplacement géographique attire en majorité des acquéreurs français qui cherchent notamment à défiscaliser ou à se lancer dans des activités touristiques comme des chambres d’hôtes.
Un marché du luxe résilient
Selon une étude du site internet Belles Demeures du groupe SeLoger, réalisée en mai 2021 par OpinionWay, l’immobilier de prestige a fait preuve de résilience face à la crise sanitaire. Plus de la moitié des personnes interrogées comptaient acheter un bien d’exception d’ici 12 mois.
En 2021, le secteur a même retrouvé ses lettres de noblesse : pour 30 % des sondés, l’immobilier de luxe français est une valeur plus sûre en matière de placement qu’avant la crise du Covid-19.
Même si les futurs acheteurs apprécient le littoral français et la campagne, l’Île-de-France est en tête des régions les plus recherchées, suivie des territoires Provence-Alpes-Côte d’Azur, Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes.
Les futurs acheteurs recherchent avant tout une résidence, le plus souvent principale (66 %). Pour y parvenir, 41 % étaient prêts en 2021 à débourser plus de 1,5 million d’euros. Reste à savoir s’ils ont sauté le pas…

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