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Prix moyen au mètre carré : 5 620 € « Si la demande s’était un peu tassée fin 2020, elle semble repartir avec l’arrivée des beaux jours et les perspectives de déconfinement », constate Thierry Guérin (agence d’Albret). « Les clients recherchent en priorité des appartements offrant un panorama sur la ville et des demeures avec jardinet, si possible. J’ai vendu un appartement de 130 m2 avec balcon dans une résidence des années 1990 pour environ 800 000 €, à proximité de la place Gambetta. » Aux abords de la porte Dijeaux, un hôtel particulier d’environ 400 m2 est affiché à 2,3 millions d’euros. Côté Quinconces, les lofts se négocient autour de 6 000 €/m2.
Prix moyen au mètre carré : 5 286 € Ce quartier chic et central suscite toujours autant l’enthousiasme des acquéreurs. Mieux vaut disposer d’un budget conséquent pour s’y installer. « Côté rue Fondaudège, j’ai vendu récemment un appartement de 40 m2 pour 210 000 € », indique Guillaume Chazal (Argos Immobilier). « Place Marie-Brizard, un appartement de belle facture offrant 78 m2 habitables en rez-de-chaussée est proposé autour de 493 000 €. » L’addition est aussi élevée pour les belles demeures bourgeoises qui agrémentent le quartier. Selon Meilleurs Agents, le prix de vente moyen de ces maisons dépasse les 6 100 €/m2 dans la rue David-Johnston.
Prix moyen au mètre carré : 5 060 € Le quartier poursuit sa gentrification engagée depuis plusieurs années. Selon La Cote Immo, on est désormais proche des 5 900 €/m2, en moyenne, dans le microsecteur entre le cours Xavier-Arnozan et la rue Ramonet. « Toutefois, la clientèle ne se focalise plus systématiquement sur le cœur du quartier et accepte désormais d’aller au-delà du cours de la Martinique, voire du cours du Médoc. Elle y trouve un habitat un peu moins dense et des prix plus raisonnables », observe Hubert Massenet (AJP Bordeaux-Chartrons). « Nous avons commercialisé dans le secteur un T3 de 63 m2 en bon état pour 350 000 €. »
Prix moyen au mètre carré : 4 903 € Au cœur de l’agglomération, le périmètre propose une grande variété de biens. Si les résidences situées sur la dalle des années 1960 ne sont pas forcément les plus recherchées, elles offrent encore de belles opportunités. « À Mériadeck, on a commercialisé un T3 de 69 m2 en bon état au troisième étage de la résidence Terrasse Front du Médoc pour 315 000 € », confirme Florent Delmond (Era Grand 10 Immo Bordeaux-Centre). Le secteur héberge aussi des maisons de ville relativement abordables. L’une d’entre elles proposant 120 m2 avec un jardinet de 50 m2 s’est vendue 490 000 € (plus travaux) au voisinage de la rue Mathieu.
Prix moyen au mètre carré : 4 665 € « Ici, les biens partent assez rapidement s’ils sont au juste prix. Mais les clients ne sont pas prêts à tout pour des biens quelconques », prévient Jean-Marie Duffoire (Argus Immobilier). « À titre indicatif, j’ai commercialisé récemment un appartement de 39 m2, rénové avec balcon, pour 175 000 €, rue Tombe-l’Oly, proche de la place de la Victoire. Il est parti en moins d’un mois car il intéressait un investisseur. Ici, on peut atteindre les 4 % de rendement. » Rue Permentade, à deux pas du marché des Capucins, le prix moyen des maisons de ville avoisine plutôt les 5 100 €/m2, d’après Meilleurs Agents.
Prix moyen au mètre carré : 4 504 € Le quartier abrite de nombreuses échoppes et quelques maisons de caractère. Il est possible d’y dénicher de la pierre pour 4 200 €/m2 mais, à ce prix-là, il faut réaliser des travaux de rénovation. Pour acquérir un bien avec de belles prestations, mieux vaut prévoir un budget proche des 5 000 €/m2. Voire plus lorsqu’un carré de verdure agrémente l’habitation. C’est le cas pour cette belle échoppe de 65 m2 dotée d’un jardinet de 20 m2 commercialisée autour de 350 000 € du côté de la rue Brun. Mais il y a des limites. Proposée à 800 000 €, une maison bourgeoise de 130 m2 ne trouve pas preneur dans le secteur.
Prix moyen au mètre carré : 4 286 € La rive droite bordelaise bénéficie d’un regain d’intérêt grâce aux multiples programmes qui ont vu le jour ces dernières années. Selon l’Observatoire de l’immobilier du Sud-Ouest (OISO), le prix de vente moyen du neuf avoisine désormais les 4 400 €/m2 sur place. Et l’ancien suit de près. « Actuellement, il faut compter environ 4 000 €/m2 pour acquérir une maison avec un bout de jardin en fond de Benauge et ces produits partent assez vite », constate Laurent Carrère (Carrère Immobilier). Les appartements ne sont pas moins chers. Un T3 de 53 m2 (à rafraîchir) donnant sur la place Calixte-Camelle s’est négocié 240 000 €.
Prix moyen au mètre carré : 4 276 € La mutation du secteur derrière la gare Saint-Jean est spectaculaire grâce à Euratlantique. Mais ce périmètre souffre d’un déficit d’image. « Vers la rue Carle-Vernet, il n’est pas facile de vendre un T2 neuf de 50 m2 proposé à 150 000 €, malgré deux terrasses », confie Marie de Gordon (Era Saint-Jean Immobilier). Par contre, les maisons de ville à rénover sont recherchées autour de Saint-Jean. Elles se négocient à partir de 3 000 €/m2. On sera au-dessus de ce seuil pour un beau produit avec jardin. Une habitation de 80 m2 disposant d’un espace extérieur de 50 m2 est commercialisée 380 000 € rue Pelleport.
Prix moyen au mètre carré : 4 584 € La position centrale du quartier au cœur de l’agglomération et son côté village alimentent une demande soutenue. Échoppes et grandes maisons bourgeoises se succèdent aux abords de la rue du Grand-Maurian. « Dans ce secteur, j’ai vendu en moins de quinze jours une échoppe en bon état de 75 m2 (plus combles) pour 390 000 € », détaille Jérémy Laurent (AJP Saint-Augustin). « Sur place, les demeures de caractère se négocient fréquemment autour des 5 000 €/m2. » En direction de Mérignac, les tarifs sont plus abordables. Un appartement de 93 m2 s’est vendu 345 000 € au dernier étage de la résidence Île-de-France.
Prix moyen au mètre carré : 4 366 € Le « Neuilly » bordelais enregistre une demande constante, phénomène lié notamment à la qualité du bâti et à l’environnement arboré. « On perçoit un engouement croissant pour les maisons avec jardin au détriment des appartements », observe Nicolas Lantéri (Nicolas Lantéri Immobilier). « Actuellement, il faut prévoir environ 350 000 € pour une échoppe avec deux chambres. La maison bourgeoise de 300 m2 se négocie généralement entre 1 million d’euros et 1,5 million d’euros à proximité du Parc bordelais. » Plus accessible, un appartement de 95 m2 s’est vendu 300 000 € dans la résidence Vendôme. Il est parti en une semaine.
Prix moyen au mètre carré : 3 958 € Les nombreux chantiers lancés autour des Bassins à flot dans la dernière décennie ont permis d’étoffer l’offre de produits. Rue des Étrangers, on peut dénicher des appartements neufs d’environ 42 m2 pour un budget voisin de 200 000 €. En s’éloignant vers le lac, dans le quartier Ginko, on trouve des biens plus abordables. Un appartement d’une centaine de mètres carrés s’y négocie généralement autour des 360 000 €. Devenu un marché de report vis-à-vis des Chartrons, Bacalan propose un parc immobilier dont la qualité s’améliore progressivement. AJP Bordeaux-Chartrons a vendu rue Duquesne une maison de 95 m2 avec jardin pour 410 000 €.
Prix moyen au mètre carré : 3 813 € Limitrophe de Mérignac, ce n’est pas le quartier le plus réputé de Caudéran, mais on y trouve des prix un peu plus doux qu’aux abords des boulevards. Lorsqu’on franchit la voie ferrée de ceinture, les maisons mitoyennes dotées de jardins spacieux de 300 à 400 m2 se négocient le plus souvent entre 350 000 € et 380 000 €. Et, aux abords du collège Monséjour, le prix de vente moyen chute autour de 3 250 €/m2, d’après La Cote Immo. Du côté du stade Stéhélin, les résidences de bon standing des années 1970 abritent des appartements d’un peu plus de 90 m2 qui se vendent à près de 400 000 €, ce qui reste dans la moyenne bordelaise.
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