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« Je suis dans l’immobilier depuis 1999 », déclare Sébastien Marcoux. Cet agent immobilier connaît très bien le secteur de Montbrison. « En 23 ans d’activité, nous avons vu une demande accrue. Beaucoup de Stéphanois sont venus ici, afin d’obtenir un meilleur confort de vie. Le marché du travail est très attractif. Et il y a des personnes qui viennent hors département. Montbrison est une ville à taille humaine avec toutes les activités, elle est très attrayante. »
Il revient sur la période de l’épidémie de Covid où le confinement était plus que préconisé, « les prix ont augmenté à l’acquisition et encore plus avec l’effet Covid, il y a deux ans. À ce moment, il fallait vendre mais pas acheter. »
« Le marché de l’immobilier est en évolution permanente »
En quelques mots, Sébastien Marcoux, évoque le lien étroit entre l’actualité et le comportement des futurs acquéreurs : « Le marché de l’immobilier est en évolution permanente. Pendant la pandémie, alors que la demande augmentait, il y avait moins de biens en vente, car les gens ajoutaient du confort chez eux, et faisaient des travaux. Nous avons vendu des biens sans négociations avec un extérieur à Saint-Anthème, à Saint-Laurent-Rochefort. Sur ce secteur-là, il y a l’A 89, les Lyonnais désiraient des résidences familiales. C’était intéressant, parce qu’ils ne parlaient plus de maisons secondaires mais familiales pour rassembler toute la famille. »
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Aujourd’hui, la demande a changé : « À cause du prix de l’essence, ces maisons risquent d’être vendues. Il y a deux ans, le souhait des personnes était de vivre isolées dans les monts du Forez. Aujourd’hui, avec la hausse de l’essence, la demande se recentre sur les villes. »
Pour Sébastien Marcoux, les « maisons de plain-pied, proches du centre-ville et des commodités » sont les biens les plus recherchés. Mais comme l’offre est nulle, les lotissements se construisent. « Nous sommes d’ailleurs en train de commercialiser un immeuble à Savigneux. »

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