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Selon un récent sondage de PrimesEnergie.fr, spécialisé dans le conseil en économies d’énergie, et de l’institut OpinionWay, locataires comme propriétaires approuvent l’interdiction prochaine de louer des logements très énergivores, qui n’ont pas fait l’objet d’une rénovation énergétique. Une mesure prise dans le cadre de la loi Climat & résilience, qui s’appliquera à partir de 2025. Selon une autre enquête *, menée par Drimki, spécialisé dans l’estimation immobilière en ligne, et la société d’études et de conseils BVA, la rénovation énergétique de ces passoires thermiques est également une priorité dans le domaine du logement. Mais le coût des travaux s’avère être un frein important pour les Français.
 
Pour plus d’un Français sur deux, la rénovation des logements mal isolés constitue, et de loin, la principale mesure à mettre en œuvre ces cinq prochaines années dans le domaine du logement. Les personnes âgées de plus de 65 ans sont d’ailleurs 69 % à penser qu’il s’agit d’une priorité dans le domaine du logement pour les années à venir.
 
Bien que les Français reconnaissent largement la nécessité d’une rénovation énergétique des logements, ces derniers pointent néanmoins du doigt le difficile financement d’une telle opération.
En effet, le constat est quasiment sans appel : pour près des trois quarts d’entre eux, le coût des travaux est l’un des éléments dissuadant le plus les propriétaires d’agir (71 %). Cette opinion est encore plus partagée chez les Français âgés de plus de 50 ans (81 %).
« En moyenne, il faut compter entre 15 000 € et 40 000 € pour une rénovation garantissant de réelles économies d’énergie, indique Olivier Colcombet, porte-parole de Drimki. Pour le propriétaire bailleur, qui doit en assumer le coût initial, la question se pose encore plus drastiquement puisque les futures économies d’énergie profiteront avant tout à son locataire. Aussi, sans garantie de voir le prix de son bien valorisé à la hauteur du montant investi, il rechigne à passer à l’action. D’autant qu’il est difficile d’évaluer de manière précise le coût d’usage d’un logement. »
L’ampleur des travaux est considérée comme l’autre point bloquant (31 %). Les répondants ayant un revenu supérieur à 3 000 € par mois sont 37 % à avoir cité ce frein.
Environ un quart des Français estiment que le manque d’information (sur les diagnostics, les aides…) peut également stopper les propriétaires (23 %).
La difficulté à trouver des prestataires est, quant à elle, mise en avant par 2 Français sur 10 : une opinion plus présente chez les habitants de la région Île-de-France (26 %), les 50-64 ans (25 %) et les femmes (22 %).
Le manque d’intérêt et le manque de temps apparaissent en revanche comme des freins moins importants : respectivement pour 14 % et 12 % des Français. Pour les jeunes de 25-34 ans, c’est notamment l’indifférence des propriétaires (15,3 %) qui les empêchent d’améliorer la performance énergétique de leur logement.
 
Le coût des travaux étant l’élément le plus bloquant, les Français jugent logiquement que ce sont des incitations financières qui pourraient le plus inciter les propriétaires à agir.
Pour 44 % d’entre eux, l’un des points les plus importants à mettre en place est la possibilité de déduire une partie des travaux de ses impôts. Une mesure citée notamment chez les 65 ans et plus (54 %). Ensuite, 40 % affirment qu’il serait primordial de disposer d’une aide de l’État. Il existe pourtant le dispositif MaPrimeRénov’, ouvert à tous depuis 2021.
La proposition de prêts à taux zéro (PTZ) et la possibilité d’obtenir une exonération de la taxe foncière le temps des travaux pourraient également être deux moyens efficaces afin d’encourager les propriétaires à se lancer, pour respectivement 34 % et 24 % des sondés. 
* Étude réalisée par BVA pour Drimki du 31 mai au 2 juin 2022 sur un échantillon de 1 002 personnes âgées de 18 ans et plus, représentatif de la population française.

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