Dans le projet du Grand Paris, le tronçon est de la ligne 15 du Grand Paris Express reliera douze communes de la proche périphérie entre Saint-Denis-Pleyel et Champigny-Centre.
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Le Grand Paris, qui devrait sortir de terre entre 2022 et 2030, vise à multiplier par deux le réseau de transports en commun et ainsi améliorer la vie des 12 millions d’habitants de l’Ile-de-France. Outre ce nouveau maillage, des pôles tertiaires (bureaux, commerces), d’enseignement et de recherche et de nouveaux logements, à un rythme de 70 000 par an, devraient également être construits. D’ici une quinzaine d’années, la région devrait être totalement remodelée. Certaines villes seront devenues plus attrayantes que d’autres et afficheront, vraisemblablement, des prix immobiliers plus élevés qu’aujourd’hui. 
Le tronçon est de la ligne 15 du Grand Paris Express reliera douze communes de la proche périphérie entre Saint-Denis-Pleyel et Champigny-Centre. Elle sera la dernière à voir le jour, sa mise en service étant prévue en deux tranches, la première en 2025, la seconde en 2030. Pour le moment, “l’échéance est beaucoup trop lointaine pour avoir un impact sur le marché immobilier résidentiel”, lance Damien Soupaux, directeur de l’agence Era de Fontenay-sous-Bois.  
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En revanche, de grandes entreprises financières (Axa, BNP Paribas, Société Générale…) installent leurs bureaux à Fontenay, ce qui devrait attirer des locataires. Surtout si le prolongement de la ligne 1, de Château-de-Vincennes à Val-de-Fontenay, en cours d’étude, se concrétise. Pour l’instant, à Val-de-Fontenay, où se situe déjà une station des RER A et E et où sera implantée une des gares du Grand Paris Express, le tarif moyen des logements anciens oscille autour de 3 000 euros le mètre carré, ce qui peut laisser entrevoir une plus-value dans dix ou quinze ans. “Les environs de l’actuelle gare sont populaires et très urbanisés et donc peu recherchés des acquéreurs, mais la nouvelle gare devrait changer la donne”, poursuit Damien Soupaux.  
Si vous espérez engranger des plus-values plus rapidement, intéressez-vous au prolongement de la ligne 11 et notamment aux secteurs proches du Fort de Romainville. L’habitat y est populaire et, qu’il s’agisse de Romainville, des hauts de Montreuil ou de l’ouest de Noisy-le-Sec, la zone est aujourd’hui très mal desservie. Dans l’ancien, les prix s’étagent de 2 500 à 3 500 euros le mètre carré et devraient grimper avec l’arrivée du métro. Un peu plus à l’est, Rosny-sous-Bois va aussi se développer car sa gare connectera les futures lignes de métro 11 et 15 à l’actuel RER E. Pour le moment, les tarifs y restent très sages, mais les prix pourraient grimper d’ici deux ou trois ans, car beaucoup de programmes neufs sont prévus.  
Juste à côté, Bondy devrait aussi bénéficier de l’afflux de constructions neuves qui vont permettre de réhabiliter des quartiers entiers. Pour le moment, les prix dans l’ancien y sont très raisonnables, entre 2 000 et 2 800 euros le mètre carré pour un appartement, mais “beaucoup de vendeurs commencent à utiliser l’argument du Grand Paris pour essayer de vendre plus cher”, observe Olivier Christophe, agent immobilier à l’agence Century 21 de cette ville. Enfin, plus au nord, autour de la nouvelle gare Bobigny-Pablo-Picasso, le secteur “attire les investisseurs et les jeunes ménages car à 2 730 euros le mètre carré dans l’ancien en moyenne, les tarifs restent accessibles”, explique Grégory Rubio, directeur de l’agence ERA Sweet Home Immobilier de Drancy. 
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