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L’Observatoire du Logement Neuf en Normandie (OLONN), célèbre ses 10 ans et revient sur le dynamisme du marché de l’immobilier neuf en Normandie.
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A Caen (ci-dessus) comme dans le reste de la Normandie le marché du neuf reste dynamique.
Par My Sweet Immo, le 7 octobre 2022, mis à jour le 8 octobre 2022
Créé en 2012 et actuellement présidé par Guillaume Basile, l’Observatoire du Logement Neuf en Normandie (OLONN) a pour vocation de produire et partager des données fiables, relatives à la production organisée de logements neufs en promotion immobilière et en lots aménagés en Normandie. OLONN informe ses 63 adhérents sur les évolutions du marché.
Depuis 2012, le marché immobilier neuf en Normandie a vu ses ventes évoluer passant d’un marché de la promotion immobilière d’environ 1500 ventes nettes à 3800 logements en 2021.
Bien que l’envolée des prix, sur le marché immobilier neuf comme ancien, s’observe partout en France, la Normandie profite d’une attractivité grandissante de par son cadre de vie, ses plages et stations balnéaires renommées, sa proximité avec Paris (atout renforcé suite à la pandémie), ses filières d’emplois et des prix de l’immobilier accessibles en comparaison avec d’autres régions.
Pour toutes ces raisons, la Normandie figure depuis quelques mois parmi les seules régions à bénéficier d’une activité soutenue en terme de ventes quand les autres régions voient un repli du marché, tant en niveaux de ventes qu’en renouvellement de l’offre.
« Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène, signale Guillaume Basile, d’une part sur les 10 années passées, le besoin en logements a évolué avec l’arrivée de nouveaux étudiants sur la région (grâce notamment à l’ouverture de cursus de formation attractifs), le vieillissement de la population mais aussi le desserrement des ménages. Il y a 10 ans la taille moyenne d’un ménage était de 2,24 occupants, contre 2,17 en 2019, un chiffre en constante baisse selon l’INSEE. »
L’INSEE parie d’ailleurs sur un nombre de 100 000 ménages supplémentaires en 2030 en Normandie, soit un gain de 7 000 ménages par an en moyenne. Le rythme de progression des ménages, bien qu’en ralentissement, serait quatre fois supérieur à celui de la population normande. Cette croissance continuerait d’être largement portée par le vieillissement de la population.
Dans un contexte de difficulté d’obtention des permis de construire et de rareté du foncier, accentué par la non-acceptabilité des projets par les riverains, les enjeux de densité, d’étalement urbain, l’acte de construire est au coeur des débats.
Une préoccupation renforcée par la pandémie et la volonté de nombreux ménages d’occuper un logement bénéficiant d’un extérieur, idéalement une maison plus spacieuse avec un jardin. Une équation complexe mais pour laquelle les aménageurs oeuvrent un peu plus chaque année en proposant notamment des parcelles de terrains dont la taille ne cesse de diminuer (800m² en moyenne en 2012 contre 600m² à ce jour).
Cette lumière faite sur notre région doit être l’occasion pour les collectivités de se saisir de cette opportunité pour continuer à accompagner la production de logements et accueillir ainsi de nouveaux ménages qui s’installeront de façon durable sur notre territoire. OLONN permet d’observer ces évolutions et il nous faut dès à présent renforcer la diversité de l’offre en proposant des formes complémentaires : appartements en résidence collective, petits logements en réponse au vieillissement de la population et à l’accueil d’étudiants et jeunes actifs, des maisons de ville denses – produit phare depuis la pandémie – sans oublier une offre de maisons individuelles en secteur périurbain, » conclut Guillaume Basile.
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