Alors que l’immobilier ancien est plutôt stable, le logement neuf se porte mal dans notre département. La commercialisation de maisons et d’appartements neufs a chuté de 7 % au deuxième trimestre 2022. En cause : des réglementations de plus en plus contraignantes et une hausse des prix
Dans notre département, le marché du logement neuf est en panne. La Chambre Départementale des notaires enregistre une baisse de -7,7% au deuxième trimestre 2022. La pandémie de Covid-19 avait déjà porté un coup brutal à la construction de logements et la tendance se poursuit.
Les constructeurs doivent aujourd’hui faire face au contexte international marqué par le conflit ukrainien et ainsi à la hausse des prix des matériaux. Une hausse qui se répercute directement sur le prix des nouveaux logements.
La baisse du volume des ventes est également marquée par le recul des ventes en  bloc. Ces ventes en bloc regroupent les programmes de logements vendus soit au profit de bailleurs sociaux, soit au profit d’investisseurs institutionnels tels que les banques, assurances, fonds de pension…“, explique Maître Lorrena Bottati-Depieds. Leur volume a baissé d’environ 30% par rapport à l’an dernier.

En 2021, la loi “Climat et Résilience” vient corser plus encore la construction de logements neufs. Le gouvernement met en place la règle du « zéro artificialisation nette» (ZAN) qui consiste à protéger les sols naturels des aménagements urbains.
Cette artificialisation porte atteinte à la biodiversité et augmente les risques naturels par ruissellement. Si les maires reconnaissent le bien-fondé de ces mesures, certains réclament une feuille de route plus claire. Les maires se montrent donc de plus en plus réticents à l’idée de délivrer des permis de construire face à une législation qui se durcit.
Le Département des Bouches-du-Rhône reste parmi les territoires les plus prisés : météo, confort de vie, plus de maisons que d’appartements… Après la crise du Covid-19, de nombreux Franciliens ont fait le choix de déménager dans le sud.  Notre territoire est donc confronté à une très forte demande de logements pour une pénurie d’offre. Le phénomène est mécanique : les prix augmentent du fait de la rareté des biens.
A Marseille, le prix médian du mètre carré est aujourd’hui de 4850 euros, soit une augmentation de près de 6%. Dans certains quartiers, les prix ne cessent d’augmenter, à la Joliette par exemple où la hausse enregistrée est de près de 15%. Une tendance à la hausse qui s’observe aussi en dehors des grandes agglomérations et notamment dans les bassins de Gardanne (+18%), Salon (10%) et (+4%) sur le bassin d’Aubagne.
Entre le moment d’une promesse d’achat d’un terrain pour une promotion immobilière, la délivrance du permis, la construction, il faut une durée de 5 ans. Aujourd’hui, on est déjà en pénurie, je vous laisse imaginer dans quel état sera le marché de l’immobilier dans quelques années…” conclut Gisèle Laveissiere, présidente de la chambre départementale des notaires.
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