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Faute d’une offre suffisante, le prix de vente des maisons anciennes ne cesse de progresser dans le Bas-Rhin comme dans le Haut-Rhin. À Strasbourg, les prix de vente médians ont bondi de 50 % en cinq ans.
La valeur médiane des maisons a explosé à Strasbourg. Illustration Adobe stock
« Déjà en hausse constante depuis 10 ans, les prix immobiliers dans l’ancien continuent d’augmenter dans toute l’Alsace », pointe Maître Claudine Lotz, présidente de la chambre des notaires du Bas-Rhin.
Cette croissance, précise-t-elle, est « plus importante pour les maisons que pour les appartements. » En cause, notamment : une offre qui se raréfie alors que les acquéreurs manifestent « une envie d’espaces » depuis les confinements.
Au regard des transactions réalisées entre la fin du mois de juin 2021 et le début du mois de juillet 2022, le prix de vente médian des maisons anciennes a bondi de 8,6 % dans le Bas-Rhin. Il avoisine maintenant les 259 000 €. « Ce sont les maisons de trois pièces et moins qui ont enregistré la plus forte hausse avec + 11,6 % », indique Maître Pascale de Villeneuve, notaire à Hochfelden.
Toutes tailles comprises, la valeur médiane des maisons a surtout explosé à Strasbourg. Proche des 431 000 €, elle a gonflé de 19,7 % sur un an et même de 50 % depuis 2017, année durant laquelle elle s’élevait à 287 100 €.
Dans les 32 villes et villages de l’Eurométropole, elle est désormais de 360 000 €. La différence est donc nette avec celles constatées dans des communes plus éloignées, comme Saverne (154 100 €) et Wissembourg (196 300 €).
Dans le Haut-Rhin, les maisons les plus chères se trouvent notamment à Colmar. Illustration Adobe Stock
Dans le Haut-Rhin, le prix médian des maisons anciennes a cru de 6,9 % durant la même période pour approcher les 247 000 €.
Là aussi des diversités existent. Avec une médiane de 236 100 €, la commune de Ferrette présente la plus forte progression (+ 17,1 %). Les biens les plus chers se trouvent néanmoins, – toujours -, à Saint-Louis (329 000 €) du fait de son attractivité pour les salariés travaillant en Suisse, ainsi qu’à Ribeauvillé (285 500 €) et à Colmar (278 000 €), dont les charmes ne sont plus à présenter.
À l’exception de Ribeauvillé, « les secteurs les plus accessibles sont situés à l’ouest du département », analyse par ailleurs la chambre des notaires haut-rhinois. Parmi eux : Saint-Amarin (155 000 €), Munster (180 000 €) et Sainte-Marie-aux-Mines (180 000 €).
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