Le site de vente en ligne, qui met en relation agriculteurs et consommateurs, a ouvert sa première épicerie à Paris.
Difficile de manquer la devanture jaune poussin. Fidèle à ses couleurs d’origine, le store de La Ruche qui dit oui se distingue de loin depuis la rue d’Alésia (14e). La boutique colorée de 50 mètres carrés offre en trois espaces –potager, igloo et grenier– une variété de fruits et légumes, produits frais, conserves de légumes, céréales vendues en vrac, boissons…

Publicité

Après une décennie d’existence, l’un des pionniers du circuit court a surpris l’an passé en ouvrant son premier magasin à Sceaux (Hauts-de-Seine) puis en inaugurant cinq autres boutiques, dont la première à Paris en juin. La Ruche qui dit oui ! est connue pour son système de mise en relation en ligne entre consommateurs et producteurs. Les clients retirent ensuite leurs achats dans un lieu et à un horaire fixe.

La suite après cette publicité

Pourquoi se développer à présent avec un magasin « classique »? Madeleine de Lisle, responsable des boutiques du réseau, s’en explique: « Les Ruches manquent de praticité pour certains clients, et exigent de l’anticipation. Les magasins répondent aux consommateurs pressés. » De 37 Ruches existant en Île-de-France en 2014, le nombre est monté à 139 en 2021, puis est redescendu à 134 actuellement.

La suite après cette publicité

Notre objectif n’est pas de remplacer le boucher ou le fromager
Après Sceaux, Vincennes, Courbevoie, Bois-Colombes et Les Lilas, c’est donc dans la capitale que La Ruche qui dit oui ! a ouvert sa sixième adresse. Dans un arrondissement résidentiel densément peuplé… où la Ruche locale avait disparu. L’épicerie fait face à une concurrence certaine. Dans un rayon de 400 mètres autour de l’angle de la rue des Plantes et de celle d’Alésia, les habitants disposent d’un vaste choix: supermarchés classiques, enseignes bio spécialisées (Bio c’bon, Naturalia, Elan Nature, Biocoop, Les 5 Fermes bio) mais aussi une autre échoppe dévolue à l’agriculture locale (Les Saisonniers), qui fait face à La Ruche!
« Notre objectif n’est pas de remplacer le boucher ou le fromager mais d’être une étape dans le parcours client de l’habitant », rappelle Madeleine de Lisle. Elle estime qu’environ 200 fidèles fréquentent chaque semaine le magasin, soit la moitié de la clientèle. Le panier moyen (13euros) est plus faible qu’espéré mais les clients reviennent plusieurs fois par semaine, assure un vendeur.

La suite après cette publicité

La suite après cette publicité

Lire aussi – TRIBUNE. « Un vrai chèque alimentation durable : c’est possible et c’est urgent ! »
Reste à élargir la clientèle. Un défi dans le contexte inflationniste. « On connaît des mois difficiles et on voit que les gens retournent dans les supermarchés ou enseignes discount », constate Madeleine de Lisle, qui prône la pédagogie pour justifier les prix. « Nos producteurs fixent un tarif qu’on ne négocie pas car eux seuls connaissent la valeur de leur travail. L’avantage de proposer du bio et du raisonné est que nous avons deux gammes de prix.» Au vendeur Julien Javierre d’orienter les clients attachés au bio vers du raisonné si le prix rebute: « J’ai visité les exploitations, je peux donc les rassurer sur les techniques utilisées. » Autre astuce: les remises sur les produits aux dates courtes ou les fruits et légumes «moches», qui séduisent les jeunes au budget plus serré.
Quelque 90 000 policiers et gendarmes seront mobilisés en France, dont 5.400 à Paris, pour la nuit du Nouvel An, ont indiqué vendredi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et la préfecture de police de Paris.
Le musée parisien accueille jusqu’à mi-janvier une exposition sur le peintre Sam Szafran. 
Le Petit Palais consacre une exposition à Walter Sickert, peintre anglais suspecté d’être aussi Jack l’Éventreur.
L’homme suspecté d’être l’auteur de la fusillade mortelle dans le Xe arrondissement de Paris vendredi dernier, a été mis en examen et incarcéré.
Le suspect de l’assassinat de trois Kurdes vendredi à Paris, qui a reconnu ressentir une « haine des étrangers pathologique », a quitté dimanche l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police et sera présenté lundi à un juge d’instruction en vue d’une éventuelle mise en examen.
Présent ce samedi à la manifestation de soutien aux Kurdes tués à Paris vendredi, Jean-Luc Mélenchon a qualifié cette fusillade « d’attentat » et « d’acte terroriste » et demandé la saisine du parquet national antiterroriste.

source

Catégorisé: