Avec trois essais inscrits, vous avez été déterminant lors de la victoire bonifiée à Albi (10-30), le 4 décembre…
Je pense que mon dernier triplé datait des Espoirs de Pau ! C’est sûr que c’est une satisfaction personnelle, mais je n’oublie pas que c’est grâce au travail de tout le groupe. On a eu un gros pack qui a bien travaillé et qui s’est mêlé à une belle ligne de trois-quarts. On a fait, je pense, notre match référence contre Albi. Après, je ne sais pas si j’ai bien senti les coups ou pas… Être placé au bon moment, c’est mon rôle de…
Je pense que mon dernier triplé datait des Espoirs de Pau ! C’est sûr que c’est une satisfaction personnelle, mais je n’oublie pas que c’est grâce au travail de tout le groupe. On a eu un gros pack qui a bien travaillé et qui s’est mêlé à une belle ligne de trois-quarts. On a fait, je pense, notre match référence contre Albi. Après, je ne sais pas si j’ai bien senti les coups ou pas… Être placé au bon moment, c’est mon rôle de finisseur. Mais les copains ont bien travaillé (sourire).
C’est donc votre premier triplé chez les seniors. Est-ce que cela représente quelque chose d’important pour vous ?
C’est très important, il faut connaître ça au moins une fois dans sa carrière de rugbyman. Surtout en étant ailier ! C’est sûr que ça met en confiance. Après, je n’oublie pas que je dois continuer à travailler très dur et à garder la tête sur les épaules. La saison est encore longue et j’espère que ça continuera pour moi dans ce sens-là, parce que ça fait du bien.
D’autant que votre fin de saison dernière avait été gâchée par une blessure à l’épaule. Est-elle définitivement derrière vous ?
Je me sens bien, mais j’ai connu un an et demi de galère en sortant de la Section Paloise, qui m’a un peu laissé à l’abandon avec une grosse blessure. Je me suis senti un peu seul en passant à Auch (Fédérale 1, 4 matchs en 2020 avant l’arrêt des championnats amateurs en raison du Covid, NDLR) et d’être appelé par Vincent (Etcheto, le manager) m’a permis de me reconstruire comme il fallait. J’ai serré un peu les dents l’an dernier et ça n’avait pas tenu. Je suis parti à Toulouse pour rebosser cette épaule bien comme il faut et aujourd’hui, je me sens en forme physiquement. C’est très satisfaisant d’en être là.
À Albi, il y a aussi eu cette expulsion peu avant l’heure de jeu. Que s’est-il passé ?
C’est un mauvais geste de ma part, sur un plaquage sur l’arrière. Après une combinaison sur maul, il reçoit le ballon en sautant. Juste avant, il y a eu quelques altercations entre ce joueur-là et des coéquipiers donc je l’avais un peu dans le viseur. J’ai un peu fauté en basculant les pieds au-dessus de sa tête. Je pense que l’arbitre est conscient que le carton rouge est un peu sévère, parce qu’il est retombé sur le dos. Mais je m’en veux, parce que c’est un peu le contraste de ma partie et c’est dommage, parce que je me sentais bien. Un peu de nervosité, ça peut coûter cher. Mais bon, j’ai eu de la chance, les copains ont fait le boulot jusqu’à la 80e. Ils (les Albigeois) ne sont pas venus dans nos 22 mètres, ça prouve l’état d’esprit du groupe.
Avec six essais, vous n’êtes qu’à une longueur du meilleur marqueur de Nationale. Est-ce un objectif que vous gardez dans un coin de la tête ?
Je n’y pensais pas forcément en début de saison, mais oui, je le garde dans un coin. Mais je pars du principe que si on n’y pense pas, ça peut très vite nous sourire. Je ne vais pas me focaliser là-dessus et faire une fixette parce que ça ne sert à rien, mais ce serait une très grande satisfaction de finir meilleur marqueur du championnat, bien sûr.
Le SA XV reste sur une série de quatre victoires avant les réceptions successives d’Aubenas, Bourgoin, et Tarbes début janvier. Vous visez les trois succès ?
L’objectif est de remonter en Pro D2 donc on sait que ça passera par des victoires chaque week-end, on ne lâchera pas le morceau. Jusqu’à la trêve, on a deux matchs à notre portée à Chanzy, mais ça peut aussi être des matchs pièges. La Nationale est un championnat compliqué avec des équipes accrocheuses. On ne les prend pas à la légère, on bosse dur et on va aller chercher le maximum de points possibles. Et si on peut ramener encore cinq points ce week-end et cinq celui d’après, ça ne sera pas de trop (rires) !

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