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L’avenir du bureau de poste de Saint-François, en plein coeur de Lausanne, n’est pas assuré. La Poste, qui est locataire des lieux, a la garantie de pouvoir rester jusqu’au 31 mars 2023. Des discussions sont en cours pour la suite, le propriétaire voulant faire des travaux.
Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées mercredi devant la poste de Saint-François, à l’appel de l’association Acidus, qui défend le service public, de partis de gauche (PS, Verts, POP et Solidarités) et de syndicats. Les manifestants craignent une fermeture du bureau de poste, le plus grand de la ville en termes de zone d’accueil du public.
L’Hôtel des Postes, construit il y a plus d’un siècle, a toujours accueilli des guichets et un centre de tri, rappelle Acidus dans un communiqué. L’office est aujourd’hui prisé des entreprises et des commerces du centre-ville, ainsi que de ses habitants, vu sa situation centrale et proche des transports publics.
Lors de la séparation des PTT en deux entités, les locaux ont été attribués à Swisscom, qui l’a ensuite vendu à la société immobilière PSP Management SA. La propiétaire veut effectuer des travaux et a mis à l’enquête des transformations. “Elle envisagerait de créer un food market, un espace commercial”, a expliqué mercredi à Keystone-ATS le conseiller communal socialiste Benoît Gaillard.
La Poste confirme que la gérance souhaite faire des travaux dans tout le bâtiment. Elle rappelle qu’elle a “modernisé l’office de Saint-François en août 2021 et a donc déjà entrepris des investissements dans cette filiale, la gérance n’ayant jamais indiqué que la filiale ne pourrait pas rester dans les locaux”, écrit Stefan Dauner, porte-parole.
Le bail court jusqu’au 31 mars 2023 et des discussions sont en cours avec La Poste pour une éventuelle prolongation du bail jusqu’à la date de début des travaux. Cette date n’est pas encore connue, selon La Poste, qui précise qu’elle “mettra tout en oeuvre pour obtenir le maintien d’une filiale postale dans ce bâtiment”.
Selon les manifestants réunis devant le bâtiment, les négociations porteraient notamment sur les tarifs de location, qui devraient augmenter. La Poste confirme que les discussions en cours “portent sur plusieurs alternatives et propositions”, sans en dire davantage.
La Poste a déjà commencé à chercher de nouveaux locaux pouvant accueillir la filiale de Saint-François dans le périmètre, mais aucune recherche n’a pour l’heure abouti. Et elle précise que son “objectif premier” consiste à tout mettre en oeuvre pour maintenir sa filiale dans les locaux actuels.
De l’avis de Benoît Gaillard, ce serait mission impossible de trouver à proximité des locaux qui permettent les mêmes prestations. La filiale de Saint-François comprend une zone de cases postales et un accès direct pour les camions qui livrent le courrier. Il estime qu’il faut se battre pour maintenir la filiale dans le bâtiment actuel. “Nous sommes déterminés à défendre le service public”.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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2022 aurait dû être une année de célébration, celle de la colonie de Chabag fondée il y a 200 ans par des vignerons vaudois au bord de la mer Noire. Mais la guerre en Ukraine a bouleversé la donne. Dans le canton de Vaud, une pièce de théâtre a sobrement marqué l’anniversaire.
Partis en été 1822 de Vevey (VD), ils furent trente à entreprendre un périple de 2500 km en direction des bords du delta du Dniestr pour échapper à la pauvreté. Par l’entremise de son ancien précepteur Frédéric-César de la Harpe, le tsar de Russie Alexandre 1er avait en effet accordé aux Vaudois des terres conquises sur les Ottomans et certains privilèges.
Leur voyage a duré plus de trois mois. A bord de chars tirés par des chevaux, la petite troupe venant de Chexbres et Rivaz a traversé l’Europe, passant par St-Gall, Munich, Vienne et Brno sur des routes cahoteuses afin d’arriver avant les grands froids de l’hiver.
Emmenée par le cultivateur et botaniste Louis-Vincent Tardent, elle a atteint son objectif: Chabag en Russie, devenu aujourd’hui Shabo en Ukraine, un village situé à l’embouchure du fleuve Dniestr, environ 70 km au sud-ouest d’Odessa.
“Paradoxe de l’histoire, aujourd’hui ce sont les Ukrainiens qui trouvent refuge en Suisse”, souligne le journaliste Olivier Grivat, auteur du livre “Vignerons suisses de la mer Noire”, qui retrace l’épopée de ces colons.
Vivant en deux siècles de multiples péripéties, des mauvaises récoltes à la peste en passant par une annexion, les colons ont joué un rôle de pionnier à Chabag. Ils ont développé la culture de la vigne et du vin et ont produit un nectar de qualité.
Après le traité de Versailles de 1919, la colonie située en Bessarabie passera en mains roumaines. Elle subsistera jusqu’en 1940, au moment de l’arrivée de l’Armée rouge. Beaucoup de descendants des colons s’enfuiront ou trouveront la mort dans des camps. Si aujourd’hui, il ne reste que peu de traces des pionniers suisses, la culture viticole a cependant subsisté.
En Suisse, le bicentenaire a été marqué par une pièce de théâtre relatant l’émigration des premiers colons sur la base de leurs journaux de voyage, explique Olivier Grivat, auteur du texte. “Le tout a été mis sur pied sans les autorités vaudoises qui ont boudé la première à Chexbres”, déplore-t-il. L’ambassadeur de Suisse à Kiev, le syndic et quelques députés étaient présents.
Mise en scène par Gérard Demierre, la pièce a ensuite été jouée dans plusieurs communes vaudoises, mais aussi en Bulgarie à Varna. Pour l’Association du bicentenaire de Chabag, la réussite a finalement été au rendez-vous, note M. Grivat.
En 2012, nombre de politiciens de tous bords s’étaient rendus sur place à Shabo, à l’invitation du consul honoraire de Russie dans le canton de Vaud, se remémore-t-il. Par la suite, en 2019, “le chariot Tardent”, un monument dédié aux premiers colons a été inauguré à Chexbres.
Aujourd’hui, même si le domaine de Shabo, qui couvre une surface égale au Lavaux, s’est modernisé, il s’inspire toujours des méthodes suisses de l’époque, avait rappelé à cette occasion Giorgi Iukuridze, directeur et fils du propriétaire de Shabo-Wine. Sur place, un centre culturel, qui accueillait avant la guerre quelque 50’000 visiteurs annuels, raconte l’histoire des colons helvétiques.
Le livre de Charles Tardent, “Viticulture et Vinification” (1854), publié par le fils du fondateur de la colonie, reste par ailleurs une bible. “On le trouve encore”, rapporte Marina Burnier, du domaine viticole du même nom.
Keystone-ATS a tenté sans succès de joindre Shabo-Wine à plusieurs reprises. En septembre, son directeur expliquait dans une interview à Wine Business International que, comme le reste de l’Ukraine, la société traversait des moments difficiles, mais qu’elle faisait de son mieux pour soutenir son pays.
Au chapitre des difficultés, Giorgi Iukuridze évoquait entre autres les incertitudes, la mobilisation des employés, la fermeture de nombreux restaurants, un marché du vin diminué de moitié. Sans oublier les problèmes de logistique, la destruction des entrepôts, le prix du verre, le manque de matériaux essentiels à la production.
La fermeture du principal marché à l’exportation, la Russie, consiste également un gros problème, ajoute Olivier Grivat.
Les vendanges 2022 ont néanmoins été réussies, a annoncé récemment le directeur de Shabo-Wine sur les réseaux sociaux. Il relève que les vignes ont été préservées et que la récolte est “unique et géniale”. Le vin de l’entreprise est vendu dans 20 pays, du Japon au Brésil, en passant par la Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un automobiliste fribourgeois de 77 ans a été victime d’un malaise au volant mercredi à Avenches (VD). Il a perdu la maîtrise de son véhicule, qui a heurté une glissière de sécurité à faible allure. Malgré les soins prodigués, il est décédé sur place.
L’accident s’est produit vers 15h30 à la rue de l’Industrie à Avenches. Le procureur de service a ouvert une enquête. Plusieurs patrouilles de police, le SMUR et une ambulance sont intervenus, a annoncé jeudi la police cantonale vaudoise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les mines de sel de Bex (VD) n’avaient encore jamais accueilli autant de personnes qu’en 2022. Pour la première fois, le site a franchi la barre des 80’000 visiteurs.
C’est surtout la clientèle suisse qui s’est pressée dans le Chablais vaudois, même si les visiteurs européens ont aussi commencé à revenir après la pandémie, indiquent les Salines Suisses dans un communiqué. La fréquentation est jugée “forte” au niveau des visiteurs individuels, tandis que les clientèles “groupes” et “événementielles” ont mis plus de temps à retrouver le chemin de Bex.
Parmi ses autres observations, les Salines relèvent que les facteurs saisonniers et liés à la météorologiques semblent de moins en moins jouer un rôle. “De très bons résultats” ont ainsi été enregistrés en dehors de l’été, lors de mois plutôt creux habituellement.
“Les nombreuses animations saisonnières (HalloMines, visite du Père Noël, brunchs, …) ont aussi contribué à ce succès et nous avons ainsi pu franchir, pour la première fois de notre histoire, la barre des 80’000 visiteurs”, se réjouit Philippe Benoit, le responsable de l’exploitation touristique du site, cité dans le communiqué.
Ce cap des 80’000 visiteurs a été franchi lundi avec la venue d’une famille fribourgeoise. Il lui a été remis un panier garni composé de produits du terroir et de sel des alpes, ainsi qu’un bon pour une visite privée et un apéritif.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le recours aux soins à domicile a progressé au cours des dix dernières années dans le canton de Vaud. Un cinquième (19%) des personnes âgées de 65 ans et plus ont reçu des soins à domicile en 2021, alors qu’elles n’étaient que 15% en 2011.
Cette évolution s’explique par “un contexte de vieillissement de la population – avec des besoins de prise en charge inhérents à une population plus âgée”, indique la nouvelle édition du courrier Numerus de Statistique Vaud. Il ajoute que, parallèlement, le taux d’institutionnalisation dans les EMS a diminué.
Parmi les personnes de 80 ans et plus, la part de celles bénéficiant de soins à domicile est passée en dix ans de 32% à 41%. Le taux de recours à l’aide à domicile a, en revanche, peu évolué pour les 80 ans et plus (de 13 à 14%).
L’an dernier, environ 42’000 Vaudois ont reçu une aide ou des soins à domicile. Les bénéficiaires sont majoritairement des femmes (62%), tandis que les 80 ans ou plus reçoivent plus de la moitié (58%) du volume des prestations. L’offre s’adresse toutefois aussi à une population plus jeune, sachant qu’environ trois bénéficiaires sur dix ont moins de 65 ans.
Parmi ses autres constatations, Statistique Vaud a remarqué “une mutation” depuis la mise en oeuvre du régime de financement des soins en 2012. Alors que le nombre de centres médico-sociaux (CMS) est resté stable, aux alentours de 50, les organisations de soins à domicile privées (OSAD) ont presque doublé en dix ans, passant de 27 à 51.
Corollaire, la part d’aide et de soins à domicile prise en charge par les OSAD représente désormais un tiers (34%) du volume total. La part du personnel infirmier indépendant a également plus que doublé, passant de 2% à 4%. Prestataires historiques, les CMS ont vu leur part du volume baisser, passant de 85% en 2011 à 62% en 2021.
Les CMS demeurent cependant largement majoritaires pour la livraison de repas (91%) et la fourniture des autres prestations à domicile (93%).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Frida Kahlo illumine les Fêtes de fin d’année à Lausanne. La peintre mexicaine fait l’objet d’une exposition immersive à Beaulieu, entre projections vidéos, narration à la première personne et bande musicale originale.
Ouverte il y a une semaine et à voir jusqu’au 19 mars, “Viva Frida Kahlo” a jusqu’ici recueilli des retours “très positifs”, se réjouit Vincent Sager, directeur d’Opus One, l’organisateur de l’exposition. Les premiers visiteurs ont été “touchés” par la qualité de l’immersion, mais aussi par le fait que Frida Kahlo “nous prenne par la main” durant toute l’exposition, via un procédé de voix off qui incarne l’artiste.
En dépit de la vie souvent tragique de Frida Kahlo, cette exposition apporte aussi “beaucoup de couleurs au coeur de l’hiver”, ajoute-t-il, interrogé par Keystone-ATS.
Mêlant oeuvres et biographie, l’exposition projette les peintures expressives de Frida Kahlo, leur symbolisme, leurs plantes et animaux colorés ainsi que ses fameux autoportraits. “Nous sommes à la croisée des chemins entre l’éducation, le divertissement et la culture”, estime Vincent Sager. Et de souligner qu’il ne s’agit pas de “se substituer” à un musée, mais d’offrir “une approche différente”.
Selon lui, l’exposition s’adresse “à tout le monde”. Les amateurs de Frida Kahlo peuvent “redécouvrir son oeuvre sous un angle différent”, tandis que les néophytes font connaissance avec l’une des artistes et icônes féministes les plus emblématiques du 20e siècle. “Nous ne cherchons pas à être exhaustif, mais à ouvrir des fenêtres sur sa personnalité et son travail artistique”, indique le directeur d’Opus One.
Cette exposition est d’autant plus particulière que ses concepteurs ont bénéficié d’une certaine exclusivité, l’oeuvre de Frida Kahlo étant encore protégée. Elle se distingue ainsi de la plupart des autres expositions immersives, basées sur des oeuvres tombées dans le domaine public.
Présentée l’an dernier à Zurich en première mondiale, “Viva Frida Kahlo” a dû être “complètement repensée” pour s’adapter à Lausanne, pour que ses projections épousent au mieux le site. “L’objectif était de créer un écrin, de faire oublier au visiteur qu’il se trouve dans une halle d’exposition de Beaulieu”, remarque Vincent Sager.
Après le travail en studio à Zurich, où il a fallu notamment redesigner les images, le montage à Lausanne a pris environ trois semaines, sollicitant une équipe de 10 à 30 personnes. Le budget de l’exposition tourne autour du million et demi de francs. Opus One espère attirer entre 50’000 et 100’000 visiteurs jusqu’au 19 mars prochain.
A noter encore que l’exposition est le fruit d’une collaboration 100% zurichoise entre MAAG Music & Arts et Projektil, une société de production spécialisée dans la création d’expériences multimédias artistiques, déjà notamment à l’origine de l’exposition immersive consacrée à Ferdinand Hodler et Paul Klee à la MAAG Halle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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