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INFOGRAPHIE – Chaque semaine, le Figaro Immobilier vous présente avec le Crédit Foncier le portrait immobilier d’une région. Cette semaine, focus sur le Centre-Val-de-Loire où la proportion de maisons et de propriétaires est plus forte qu’ailleurs.
Par Jean-Bernard Litzler , Service Infographie
Mis à jour le
Publié le
Avec ses 39.000 km² de surface, le Centre-Val-de-Loire fait partie des régions vastes de l’Hexagone (6e sur 13 dans le nouveau découpage). Mais c’est l’un des rares indicateurs où elle dépasse la moyenne. En matière de population (2,6 millions d’habitants) comme de PIB (67 milliards d’euros), elle figure en avant-dernière position devant la Corse.
Cela ne l’empêche pas la région de s’adapter, avec une économie en mutation. Son agriculture particulièrement compétitive concentre encore 4% de la valeur ajoutée régionale (contre 2% au niveau national) tandis que son tissu industriel frappé par la crise se réoriente vers la pharmacie, la chimie et la cosmétique. Au final, le taux de chômage reste modéré, à 9,5% , grâce aux créations d’emplois dans les services. C’est notamment le cas dans les aires urbaines de Tours, Orléans et Chartres mais la situation est plus difficile dans le Cher et l’Indre, plus industriels et agricoles.
La région reste peu dense (66 habitants au km²) et se structure autour de villes moyennes. D’ailleurs Tours, première commune de la région, n’est que la 27e ville de France avec ses 135.000 habitants. Sans doute du fait de cette faible densité, les maisons constituent 73% des 1,32 million de logements de la région (la moyenne nationale est de 56%). Le Centre-Val-de-Loire est aussi une terre de propriétaires: ils sont 65%, contre 59% à l’échelle nationale.
Côté prix, les tarifs sont nettement inférieurs à la moyenne nationale. Dans l’ancien, le mètre carré s’affiche à 1862 euros, quasiment la moitié des 3211 euros obtenus sur l’ensemble du territoire. Dans le neuf, la différence est peu moins nette: 2 768 euros contre 3665 euros (25% de moins tout de même). Et cet écart devrait se maintenirpuisque les trois villes scrutées par le Crédit foncier et l’Observatoire de l’immobilier neuf en région Centre affichent des prix stables ou en baisse.
A Tours, le neuf se maintient tandis que les ventes se contractent dans le l’ancien, ne permettant que la vente des produits de qualité. A Orléans, les réservations dans le neuf ont dégringolé de 40% entre le 4e trimestre 2013 et le dernier trimestre 2014 tandis que dans l’ancien, les prix ont baissé jusqu’à 10 %, depuis 2012 dans les secteurs les moins recherchés. Même tendance à Bourges, où face à une offre hétérogène, les prix comme les volumes sont orientés à la baisse.
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Jeanlf
Vous doutez encore de l’éclatement de la bulle immobilière? Chômage. Emplois précaires. PapyBoom. Baisse des loyers. Hausse des taxes proprio. Baisse de la rentabilité locative. Fuite des investisseurs de l’immobilier qui n’est plus un investissement viable pour de longues années à venir. Engorgement supplémentaire de l’offre. Indice de tension immobilière (dit “iti”) en chute libre (0,4 en France). 2,5 vendeurs par acheteur. Encadrement des loyers. Hausse annoncée des taux d’emprunt (manque à gagner pour les vendeurs qui n’auront pas vendu avant la fin de l’été). Taux réel non intéressant pour les acheteurs (taux d’emprunt moins inflation). Fuite des retraités “aisés” à l’étranger (Portugal, Thaïlande), Fuite des jeunes actifs à l’étranger (USA, Canada, Australie). Engorgement supplémentaire de l’offre par rapport à la demande. Century21 annonce 15% de baisse “mécanique” par 1% de hausse des taux d’emprunt, tout effet de conjoncture mis à part. Courbe de dépendance de la population française en hausse. L’Etat vend en pagaille ses biens (certains l’accusent même de “brader”). Ceux qui n’auront pas encore vendu verront la situation se dégrader pendant la durée du papy-boom (30ans). La pente est descendante pour les vendeurs… Il ne fera pas bon être propriétaire…
l'oeil13
Croire que les gens de ma génération vont mettre leurs biens immobiliers en vente est une fumisterie.
Beaucoup ont pris leurs dispositions pour transmettre leurs biens.
Ceux qui ont des problèmes se tournent de plus en plus vers le viager.
D’ailleurs je pense que le dernier achat immobilier pour moi sera un viager par le biais d’une sci qui appartient en nue propriété à mes enfants.
Je m’en occuperais une fois ma construction commerciale réalisée.
Quant on est un bas du front ,on a du mal à mener plusieurs choses à bon port.
l'oeil13
Tant que les taux resteront aussi bas, les “jeunes” de 25 à 35 ans ont intérêt à acheter leur habitation principale plutôt que de payer un loyer.
La baisse a l’air de se stabiliser.
Bien sur ,les achats doivent se faire avec le minimum d’apport de façons à jouer de l’effet de levier sur 20 à 25 ans de crédit.
En plus se garder un peu de cash permettrait en cas de chômage de montrer au banquier que vous avez une gestion prudente et facilitera une éventuelle négociation sur l’allongement de la durée du prêt.
Bien entendu ,il ne faut pas se précipiter pour acheter n’importe quoi et il faut visiter 30 à 50 biens, je parle de Paris .
En province, selon ce que l’on cherche ,il y a beaucoup moins de choix.
Et avec la reprise, les gens vont attendre la hausse des prix pour remettre des biens de qualité à la vente comme cela a été le cas depuis deux ou trois ans.
Quand les taux remonteront, les gens auront des surfaces plus petites dans le neuf qui n’a aucune raison de baisser ,les constructeurs ne mettant en route qu’au fur et à mesure des ventes . Et dans 20 mois si Hollande est battu ,les prix vont s’envoler…; la confiance reviendra.
Depuis une semaine la Bourse s’étiole de 10%, car il y a une inflation de toutes les monnaies.
Ce ne sont pas les produits qui sont chers, ils le seront de plus en plus(immobilier compris, sauf ceux qui achèteront des containers) ,mais c’est le pouvoir d’achat de la masse qui baisse.
Actuellement acheter de l’immobilier cash me parait dangereux.