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L’année 2021 a marqué un cap dans l’accession immobilière. Au premier trimestre, sur l’ensemble des acheteurs, près de la moitié était des femmes, contre moins d’un tiers en 2017. Et chez les moins de 30 ans, elles sont mêmes majoritaires. Certes, 2021 constitue une année particulière. Le nombre de divorces et/ou de séparations liés à la crise de la Covid-19 a ainsi contribué à augmenter le nombre de mono-emprunteuses. Mais la tendance n’est pas vraiment nouvelle. De plus en plus indépendantes, les femmes accèdent davantage à des postes à responsabilité et ont donc l’autonomie financière qui leur permet d’ acheter seules leur bien immobilier .
Autre facteur: la part des célibataires a fortement augmenté ces dernières décennies, avec près de 10 millions en France. Depuis 1984, la part des personnes seules, hommes et femmes, qui achètent un bien est passée de 36,8% à 44,8%. Dans cette catégorie se retrouvent davantage d’acheteuses: 78% d’entre elles se déclarent célibataires, devant les divorcées (20%) et les veuves (2%).
Entre 1970 et 2019, le nombre de mariages en France métropolitaine a quasiment été divisé par deux, passant de 393.000 à 215.000, selon l’Insee. Cependant, attention à ne pas tirer de conclusions trop hâtives sur la notion de couple. Toujours selon l’Insee, en 2018 les Français ont conclu près de 210.000 pactes civils de solidarité. Preuve que la vie à deux est encore et toujours un idéal valorisé. Même si entretenir la flamme représente un défi… Le nombre des divorces a de son côté connu une augmentation massive: d’environ 45.000 en 1972 à 130.000 en 2017 (dernière date recensée par l’INSEE). En termes de ratio, on recense donc aujourd’hui 1,8 mariage pour 1 divorce.
Les femmes, comme les hommes seuls, qui achètent leur bien le font avant tout pour y vivre. L’investissement locatif chez les mono-acquéreurs représente à peine 10% des projets des femmes, contre environ 15% pour les hommes.
Hommes comme femmes achètent principalement des appartements plutôt que des maisons. Quel que soit le sexe, c’est également davantage vers l’ancien que les célibataires achètent même si, en 2021, les femmes se sont davantage tournées vers les biens neufs. Quant au type de biens, il s’agit le plus souvent d’un deux-pièces et ce, quel que soit le sexe de l’acquéreur.
Si les hommes prévoient dans leur financement une part plus importante pour les travaux, les femmes achètent autant de biens avec travaux que les hommes.
En 2020, La Centrale de Financement brossait le portrait de l’acheteuse type. Les mono-acquéreuses sont âgées d’une quarantaine d’années, elles disposent d’un salaire moyen de 2.800 euros mensuel et contractent un prêt d’un montant de près de 153.000 euros, qu’elles remboursent sur une durée de 20 ans et 10 mois.
Les femmes disposent d’un apport personnel conséquent pour leur achat immobilier , représentant environ 24% du prix du bien, soit 36.535 euros. Un apport qui est 2% plus élevé que celui des hommes. Mais contrairement à ces derniers, les femmes qui achètent seules empruntent environ 10% de moins que les hommes, soit un budget réduit de 15.000 à 20.000 euros.
Contraintes par des salaires inférieurs à 16% de celui des hommes, les femmes doivent jouer à la fois sur leur capacité d’épargne et sur la taille des biens. Toutefois, les écarts de salaire se réduisent depuis 40 ans. Et ils sont encore plus resserrés en début de carrière.
Autre stratégie d’achat: les femmes accèdent plus tôt que les hommes à la propriété. Par exemple, sans enfants, les femmes réalisent une acquisition à 29 ans, contre 32 ans pour les hommes dans la même situation.
Si le nombre de femmes qui achètent seules leur bien est en augmentation constante, elles ont encore plus souvent des difficultés à mettre en place leur projet que les hommes. En cause: les écarts de salaire ou encore la présence d’enfants à charge qui grèvent le budget.
Les banques calculent en effet la capacité d’emprunt du foyer , prenant en compte les revenus ainsi que les charges, et déterminent s’il est possible à l’acheteur de rembourser chaque mois son crédit. Un pourcentage calculé en fonction du comportement de l’emprunteur: s’il est toujours à découvert ou au contraire s’il arrive à économiser tous les mois, son banquier pourra revoir légèrement ce chiffre à la hausse ou à la baisse.
Comme pour l’ensemble des emprunteurs, les femmes ont également subi en 2020 un durcissement des conditions d’octroi du crédit. Selon La Centrale de Financement, les femmes qui ont acheté en 2020 disposaient d’un revenu mensuel moyen supérieur de 7,43% à celles qui avaient acheté un an auparavant. Quant à leur apport personnel, il a augmenté de 21,56% en un an.
Fin 2020, le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) déclarait vouloir assouplir les conditions d’octroi d’emprunt immobilier. Parmi les incitations d’achat: porter le taux d’endettement maximum à 35% et passer la durée maximale d’emprunt de 25 à 27 ans.
Certes, cela a permis à certains profils, notamment les primo-accédants, d’acheter leur bien. Mais c’est encore et surtout les taux moyens de crédit qui permettent l’achat d’un logement. Historiquement faibles, ils sont sous la barre des 1% sur 15 ans, 1,10% sur 20 ans et 1,35% sur 25 ans. Les meilleurs profils peuvent même emprunter à moins de 1%, quelle que soit la durée.
Hommes comme femmes ont donc tout intérêt à faire jouer la concurrence entre les banques pour obtenir le taux d’intérêt le plus faible. Des taux particulièrement intéressants sur des emprunts de plus de 20 ans, alors que les prix de l’immobilier sont en hausse constante. Une bonne nouvelle pour les primo-accédantes.
Attention toutefois, avec le retour de la forte inflation en France (et partout en Europe), la Banque centrale européenne a drastiquement relevé ses taux d’intérêt directeurs en 2022. Une tendance qui devrait se poursuivre à l’avenir.
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