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Entre force et fragilité, la collection sensuelle de cette jeune créatrice inspirée a séduit le jury du Grand Prix Première Vision présidé cette année par le créateur Glenn Martens.
Du soleil, de la joie, de la mode, de l’art, de la beauté et beaucoup de bonne humeur…ces ingrédients qui font du Festival international de mode, de photo et d’accessoires de Hyères – dont Madame Figaro est partenaire — un moment unique et à part dans l’année n’ont pas manqué lors de cette 37ème édition qui se tenait du 13 au 16 octobre dans la station balnéaire. Entre la venue de Rima Abdul-Malak, ministre de la Culture, les nombreuses expositions et conférences de la Villa Noailles, les concerts d’Axelle Red, les chansons de Pomme en ouverture du défilé des finalistes mode et la jeunesse venue en masse assister à ce dernier en présence des invités, on a aussi senti un vent des plus énergiques souffler pendant ces quatre jours de festivités.
Aujourd’hui à 16h, le Grand Prix le plus attendu – celui du Jury Première Vision qui récompense un futur grand talent de la mode — a été décerné à Jenny Hytönen dont le magnifique travail de couture, fétichiste, complexe et sensuel a plus que séduit Glenn Martens, le directeur artistique de Y-Project et de Diesel, président du jury. La jeune créatrice de 25 ans, diplômée de l’university School of arts, design and architecture d’Aalto en Finlande, a toujours eu envie, dit-elle, de créer des scénarios et des atmosphères et c’est la mode qui lui a semblé le moyen le plus naturel pour y parvenir.
Pour sa collection dévoilée à Hyères, elle s’est inspirée de deux artistes – la japonaise Atsuko Tanaka et l’Allemande Rebecca Horn- dont les performances sur le corps féminin et les machines électroniques ont donné naissance à ses propres personnages féminins, des filles sensuelles un peu «scary», motarde fétichiste et ultra-féminine à la fois, oscillant entre pièces brutes et extrêmement délicates. Elles défilent en blouson de cuir épais (tous issus de recyclage) cloutés de boulons et d’écrous métalliques, accompagnés de jupes, de tops ou de robes éthérées transparentes en tricot rehaussé de cristaux. La ligne est pure mais le travail couture est palpable à chaque passage. Notamment sur ces longues robes qui semblent encapsuler les corps dont la maille composée à partir de lignes de pêche est traversée d’une multitude de perles en verre réfléchissantes.
«Chaque perle est placée à la main dans le tricot» précise-t-elle. «C’est aussi une façon de travailler qui prend beaucoup de temps et qui souligne la valeur de l’artisanat et l’importance des techniques d’exécution manuelle». La créatrice a aussi inséré des touches technos futuristes dans sa garde-robe à l’image de cette sublime robe du finale, qui sous son long voile blanc perlé transparent, dévoile des clignotements rouges, comme si les battements du cœur prenaient la forme d’une lumière pulsée.
«C’est une femme belle, élégante, sexy», souligne Glenn Martens. Et on voit qu’il y a des heures et des heures de travail sur les vêtements. C’est vraiment de la couture mais c’est également une collection cohérente qui propose, à côté des embellissements, des vestes ou des pantalons en cuir plus commerciaux. Je peux vous dire aussi que toutes les filles de mon bureau rêvent de porter ses robes», s’amuse-t-il.
Les rêves de Jenny Hytönen, qui place Hussein Chalayan et Alexander McQueen dans son panthéon mode, sont, eux, encore à venir. Quand on lui pose la question, elle répond : «J’aimerais avoir le privilège de continuer à faire ce que j’aime, continuer à grandir et à apprendre. Je sens que je n’ai pas encore atteint tout mon potentiel, souligne avec modestie la lauréate du Grand Prix.
Salluste10
le
“Qui s’y frotte s’y pique”!
Lors d’un show surprise à la Fashion Week de Paris, le rappeur et créateur a profité de la présentation de sa collection Yeezy season 9 pour formuler ses nombreux griefs.
La femme d’affaires s’est livrée à une séance photos audacieuse pour le magazine Interview, dont elle a dévoilé plusieurs clichés sur son compte Instagram, ce mardi 6 septembre.
Le graffeur, connu pour son anonymat, a exhorté ses followers sur Instagram à voler les vêtements du magasin Guess de Regent Street, à Londres. En cause, celui-ci aurait utilisé une œuvre sans son consentement.
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Le festival de Hyères décerne son Grand Prix mode à la Finlandaise Jenny Hytönen
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