Après deux années de forte contraction, le marché des bureaux nantais retrouve un niveau d’activité similaire à celui de 2014, effaçant dix ans de croissance. C’est ce que révèle l’étude publiée par Arthur Loyd. En 2024, les volumes placés reculent de 27 % par rapport à 2023, atteignant 83 356 m² pour 214 transactions. Cet essoufflement s’explique par la raréfaction des grandes transactions (seules deux opérations ont dépassé les 2 000 m² en 2024) et un manque de bureaux neufs, résultat d’un déficit de mises en chantier depuis trois ans. Les PME restent le moteur du marché nantais. 80 % des transactions concernent ainsi des surfaces inférieures à 500 m². La seconde main maintient son niveau avec 60 565 m² négociés, dans la moyenne des cinq dernières années. Le centre-ville conserve son attractivité, malgré une offre limitée. Les secteurs périphériques, en revanche, peinent à s’imposer. Si la contraction du marché nantais s’inscrit dans une tendance nationale touchant l’ensemble des métropoles régionales, la demande reste soutenue et pourrait rebondir avec l’arrivée de nouvelles offres.

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