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L’association Qualitel avec Ipsos, publie son baromètre annuel sur les aspirations des Français en matière de logement.  Antoine Desbarrières, son directeur, livre les principaux enseignements.
Qu’ils soient locataires ou propriétaires, les Français restent plutôt attachés à la maison. Quitte à faire des concessions sur l’emplacement, c’est toujours la maison qui représente le logement idéal, devant l’appartement. Une maison plutôt ancienne que neuve. Et plutôt en zone urbaine, dans une ville moyenne que dans une grande métropole, souligne l’étude 2022 de Qualitel.
Mais au-delà de cet idéal, certains critères indispensables n’auraient selon eux pu faire l’objet d’aucun compromis, à commencer par le prix et la présence d’un espace extérieur, cités par 59 % des personnes interrogées, suivis par le type de logement, maison ou appartement, cité par 56 %. Qui dit logement…dit voiture :  Pour 47 % des Français, propriétaires ayant acheté au cours des 5 dernières années, le parking était un critère indispensable pour la recherche de leur logement.

Une fois le logement idéal défini, il s’agit de le trouver. C’est à ce moment que les choses se compliquent.  Le parcours de recherche se fait souvent sous pression, les acquéreurs devant faire face à une concurrence forte. La prise de décision peut s’avérer stressante, en particulier pour les jeunes de moins de 35 ans, souvent primo-accédants.
La prise de décision est également très rapide 84 % des acquéreurs ont visité 1 à 2 fois le bien avant de faire une offre. Pourtant, 25 % auraient voulu pouvoir le visiter à nouveau avant de prendre leur décision ; 89 % des acquéreurs ont fait leur offre en moins d’une semaine.
Les Français sont de plus en plus sensibles à la performance énergétique du bien et des travaux éventuels que cela peut engendrer. Comme le type de vitrage, l’état général des fenêtres, l’état des murs, le type de chauffage.  Ce qui renvoie à la performance énergétique du logement. Le DPE qui prend de plus en plus d’importance. Comme un carnet de santé, il classe les logements avec les étiquettes de la lettre A à la lettre G. Quand on sait que les biens les plus énergivores seront à terme, retirés du marché de la location, il faut être attentif.

Le DPE, qui a été un outil de sensibilisation, est aujourd’hui un outil de mesure. La méthode a été revisitée par l’Etat en incluant une dimension carbone. Les intentions sont bonnes mais les conclusions d’une récente enquête de l’UFC Que Choisir sur le DPE, font apparaître que la fiabilité n’est pas toujours au rendez-vous. D’autre part, une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, souligne qu’il y a encore trop d’anomalies dans les diagnostics immobiliers. Sur 312 établissements contrôlés, le taux d’anomalie s’élève à 72%. Le ministère de la Transition écologique doit livrer une nouvelle feuille de route pour améliorer le dispositif.

Dans l’étude de Qualitel, les questions autour des températures dans le logement font partie du Top 5 des mauvaises surprises rencontrées par les propriétaires qui ont acheté, il y a moins de 5 ans.  Le froid l’hiver, la chaleur l’été sont en tête des plaies.
Enfin parmi le Top 5 des mauvaises surprises, l’étude souligne, c’est le bruit qui gêne le plus. Que ce soit les nuisances sonores de la rue ou le bruit des voisins.

Et pourtant, certaines de ces mauvaises surprises auraient pu être évitées avec davantage d’attention lors des visites. Ainsi par exemple :  45 % des propriétaires qui ont eu des mauvaises surprises sur les charges n’avaient pas été attentifs à la classe du DPE ; 32 % des propriétaires qui ont eu des mauvaises surprises sur l’isolation acoustique n’avaient pas été attentifs aux nuisances sonores.

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