La semaine dernière, Louis Privat nous accordait un grand entretien tout au long duquel il exprimait son exaspération face au manque d’entretien du site de l’Espace de liberté, propriété du Grand Narbonne, entraînant des plaintes des clients des Grands Buffets et décrivait des relations très tendues avec le président du Grand Narbonne, Didier Mouly.
"Nous étudions les pistes pour partir de Narbonne. Il y aura certes des investissements qui ne seront pas amortis. Mais cet inconvénient sera largement compensé par un projet global et cohérent. Avec création d’un ou peut-être deux hôtels, une grandiose halle de produits régionaux. Je suis encouragé dans cette réflexion par un groupe financier qui depuis plusieurs années souhaite s’associer au développement des Grands Buffets", détaillait-il. L’issue ne laissait planer que peu de doutes, la réflexion semblant déjà bien avancée. Et la cause entendue pour Narbonne. Confirmation ce jeudi.
Les Grands Buffets ont envoyé un communiqué intitulé "Les Grands Buffets quittent Narbonne", invitant les journalistes à une conférence de presse "afin d’expliquer les raisons qui poussent Louis Privat à rendre publique la situation devenue intenable dans laquelle le président du Grand Narbonne, Didier Mouly, place l’institution aux 363 000 clients annuels, 1er restaurant de France en termes de chiffre d’affaires".
Le communiqué se terminant par : "Une situation qui pousse Louis Privat à chercher à installer les Grands Buffets dans une ville plus accueillante et responsable. Quelle sera la ville choisie ?"
Les Grands Buffets vont donc, après 30 ans de présence narbonnaise, se développer ailleurs. En début de semaine, le maire de Béziers, Robert Ménard est venu visiter les Grands Buffets, avant lui la ville de Perpignan, la CCI des Pyrénées-Orientales et l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie 66 s’étaient proposées pour trouver "un écrin en terre catalane qui conviendra à la renommée de ce temple de la bonne chère", et dans la foulée les maires de Carcassonne, de Claira, de Castelnaudary, se sont aussi manifestés.
À l’échelle de Narbonne, l’onde de choc est immense. Et on ne mesure pas encore quelles répercussions elle pourra avoir sur la vie politique et économique locale.
"C’est vraiment dommageable", s’inquiète Thierry Deniau, le président de l’UMIH 11. "Les études que nous faisons avec l’agence de développement touristique du Département démontrent que les Grands Buffets, avec Fontfroide, la Cité de Carcassonne et la Réserve africaine de Sigean, sont en tête des raisons pour lesquelles on vient dans l’Aude. Cela attire des touristes et cela profite à tout le monde. Dans la France entière, on connaît les Grands Buffets. La preuve, il y a beaucoup de villes qui postulent pour les récupérer. J’espère qu’ils vont rester dans l’Aude. La zone de Beragne à Carcassonne serait bien, il y a Nougalet qui va s’y installer."
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50 eur sans le vin c'est un peut cher meme si c'est bon on ne peut pas manger de tout .
…. Si groupe financier il y a , Louis Privat ne sera plus maître de son/ses exploitations. Seule la rentabilité excessive et le plus rapidement possible est attendue par ces "braves" financiers; la pérennisation des exploitations de Louis Privat ne sera pas et ne sera jamais le souci des actionnaires….. On a des cas d'école de restaurateurs, dont l'un des plus Grand sauvé par un de ses fils des griffes d'actionnaires dont l'exigence des profits au fil des exercices était en adéquation avec la chute de la qualité de ses prestations et ce dans chacun de ses établissements…..
J'espère la décision de Louis Privat et de son entourage mûrement réfléchie : dans une entreprise qui se veut pérenne, ce n'est ni l'actionnaire, ni le banquier qui doit influencer l'activité, si non…..Catastrophe à l'horizon!