Accueil » Actualités » Dans l’actu » Les prix de l’immobilier en Bretagne : Ce qu’il faut retenir du dernier baromètre des Notaires bretons
Vous avez un projet immobilier en Bretagne ? Avant de vous lancer, consultez les chiffres du dernier baromètre des Notaires de Bretagne.
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Par Leonard Berl, le 7 avril 2022, mis à jour le 31 août 2022
En premier lieu il convient de parler des volumes de vente. Au 31 décembre 2021, le volume de vente s’inscrit en hausse sur un an dans tous les départements Breton. Les notaires notent ainsi une augmentation de 10,3% en Loire-Atlantique, de 11,5% dans le Finistère, de 19,4% dans le Morbihan, de 20,5% en Ile-et-Vilaine et enfin de 24,9% dans les côtes d’Armor.
Dans tous les départements les prix médians au m2 ont augmenté de façon significative. En effet, les prix croissent de 8% seulement en Loire-Atlantique pour un prix médian de 3 660€ (plus haut prix). C’est la seule augmentation en dessous des 10%. On note de fait une accélération des prix de l’ordre de 11% en Ile-et-Vilaine (3 230€), 13% dans le Morbihan (2 880€), 17% dans le Finistère (1 840€) et dans les Côtes d’Armor (1 890€)
Dans les grandes villes ce sont Nantes, Rennes et Vannes qui occupent les premières place en terme de prix avec un prix situé entre 3 500 € et 3900 € le mètre carré. En revanche se sont de plus petites villes qui enregistrent une forte progression des prix. On parle notamment de Dinan, Brest et Saint-Brieuc. Leur augmentation est respectivement de 19,40%, 19,70% et 20%.
Si les prix médians au m2 des appartements anciens évoluent fortement au dessus de 10% les maisons sont quant à elles plus proche de ce pourcentage. En effet, les prix dans les Côtes d’Armor enregistrent une progression de 8%, les prix en Loire-Atlantique de 10%, 11% pour le Morbihan et l’Ile-et-Vilaine et 13% pour le Finistère.
Les prix médians du m2 des maisons ancienne montrent la même tendance que pour les appartements anciens. En effet, ce sont les mêmes villes qui arrivent en tête à savoir Nantes, Vannes et Rennes. Cependant, contrairement aux appartements, leurs évolutions sont aussi à la hausse. +16% pour Brest, + 16,70% pour Vannes et + 19% pour Rennes.
Contrairement aux appartements et maisons anciennes, le marché du neuf en Bretagne suit les prix du foncier qui ne sont pas les mêmes en fonction des départements. Le marché enregistre un légère diminution des prix notamment dans le Finistère (-2% soit 3 540€). C’est dans le Morbihan que l’on voit la plus grande hausse (+17% soit 4 230€), suivit par les Côtes d’Armor (+14%, 3 400€). Ensuite viennent la Loire-Atlantique avec une hausse de 8% (4 560€) et l’ile-et-Vilaine avec une petite hausse de 2% (4 190€).
Les Notaires de Bretagne montent des baisses du prix au m2 qui signifient que les lots vendus ont des superficies plus faibles que par le passé.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser le marché du littoral Breton n’attire pas que des franciliens en quête de grand air. En effet, si l’on regarde les chiffres des Notaires de Bretagne on distingue que ce marché est considérablement occupé par les locaux.

Ainsi, sur le littoral des Côtes d’Armor, ce sont 45% des acquéreurs qui viennent du département et seulement 20% qui viennent de la région parisienne. Quand au budget médian des acquéreurs il a évolué positivement depuis plus de 10 ans. En effet, sur les maisons anciennes il a progressé, depuis 2011, de 37,9%, de 35,7% sur ls appartements neufs, de 27,6 sur les appartements anciens et de 23,9% sur les terrains à bâtir.
De même, sur le littoral Finistérien, 61% des habitants sont du Finistère et seulement 12% viennent de la région parisienne. 29% ont plus de 60 ans et 24% sont issus des professions intermédiaires et on y compte seulement 21% de retraités.
En Ile-et-Vilaine maintenant, le littoral attire plus de franciliens mais ces deniers ressentent minoritaires. En effet, ils sont seulement 18% contre 58% d’habitants du départements. C’est un département qui attire beaucoup de cadres supérieurs (29%) et qui compte une grande proportion de retraités (25%). Les budgets sont quant à eux très supérieurs à ce qu’ils étaient il y à 10 ans.
En ce qui concerne la Loire-Atlantique, les profils des acquéreurs restent très locaux. Ainsi, on dénombre 61% de personnes vivant déjà dans le départements et souhaitant s’installer sur le littoral Atlantique. Seul 15% de franciliens souhaitent y vivre et 15% de personnes de France résidant hors de l’Ile-de-France. C’est un département qui compte le plus grand nombre de retraites (32%). Les budgets quant à eux augmentent comme pour l’Ile-et-Vilaine depuis 10 ans.

Enfin, dans le Morbihan les origines des profils des acquéreurs sont aussi grandement détenus par les locaux à 46%, suivi par les français (hors IDF et BZH) à 24% puis par les parisiens et franciliens à 18%. En ce qui concerne les professions, on dénombre 29% de retraités, 25% de cadres supérieurs et 20% de professions intermédiaires. Pour les budgets médians ils augmentent dans tous les domaines mais la hausse la plus substantielle est dans les appartements neufs.

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