La demande immobilière est forte, et les ménages, en partie aidés par la baisse des taux d’emprunt, tendent à réaliser leur projet, parfois en revoyant en partie leurs prétentions. Certains biens sont alors plus recherchés que d’autres et, de manière générale, les demeures d’exception, les appartements comportant deux chambres, et les maisons en comptant trois ou quatre, se vendent plus facilement.
Mais il est également question de l’état des biens, alors que « les habitations en parfait état et présentant des spécificités recherchées ne connaissent pas la crise et voient même leur prix augmenter sensiblement », affirme Olivier Baclet, directeur d’Avesnes Immo, qui possède des agences à Avesnes-le-Comte, Arras et Saint-Pol-sur-Ternoise. Ce constat est également partagé par Pierre Thomas, négociateur à l’agence Laforêt de Villeneuve d’Ascq, qui assure que « l’état d’un bien influe fortement sur son prix de vente, aujourd’hui plus qu’auparavant. Mais, attention, ce sont les travaux structurels, coûteux, qui sont craints. Les travaux de rafraîchissement et de décoration ne constituent pas un frein. »
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le développement du télétravail impacte fort peu les recherches immobilières, d’après les agences interrogées. Bien que nombre d’entreprises l’aient normalisé à raison d’un ou plusieurs jours par semaine, « cela ne pousse pas les acquéreurs à exiger de disposer d’une pièce supplémentaire, au vu des contraintes budgétaires que cela engendrerait », indique Antoine Lallau, directeur de l’agence Stéphane Plaza Immobilier de Saint-Omer.
C’est également l’avis d’Olivier Baclet, qui ajoute que « si Arras attire beaucoup de travailleurs lillois ou parisiens désirant s’installer à proximité de la gare, la priorité est donnée à une pièce de vie de taille convenable plutôt qu’à la présence d’un bureau » – bien qu’évidemment apprécié le cas échéant.
Les biens immobiliers qui se vendent le mieux à l’heure actuelle sont les logements anciens en parfait état, récents ou ayant fait l’objet d’une rénovation de qualité. « Les maisons à travaux effraient pas mal de personnes, révèle Antoine Lallau, avec le renforcement des normes et la forte augmentation du prix des matériaux. Toute une partie de la clientèle se concentre sur les biens notés D ou mieux sur le DPE. Côté investisseurs, l’interdiction progressive de mise en location des biens notés E, F et G freine l’acquisition de biens qui nécessiteront la réalisation de travaux grevant fortement la rentabilité. D’autres acquéreurs cherchent à réaliser une plus-value en achetant un bien délabré puis en le revendant après travaux, mais c’est alors une affaire de spécialistes, qui devront, en outre, le déclarer en résidence principale s’ils veulent éviter la lourde imposition sur la plus-value des résidences secondaires », conclut l’agent immobilier.
Olivier Baclet émet toutefois un bémol concernant les centres-villes, voire les communes prisées de banlieue, « tellement prisées que même les biens classés G se vendent très rapidement ». Ce qui est valable pour Arras, mais également pour Lille ou Saint-Omer.
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En 2025, avec la baisse des taux d’emprunt, les négociations sur les prix de vente affichés devraient se concentrer sur les biens que les propriétaires continuent de surévaluer malgré le renversement de la tendance. Pierre Thomas, négociateur à l’agence Laforêt de Villeneuve d’Ascq, estime que « c’est aujourd’hui l’état du bien qui fait sa valeur : une maison ou un appartement en bon état ne fera pas l’objet d’une négociation substantielle s’il est au prix du marché. En revanche, la négociation aura tendance à être agressive sur les biens nécessitant une rénovation, en raison de l’incertitude pesant sur le coût réel des travaux. »
La négociation a donc surtout tendance à compenser un écart avec le prix de marché actualisé, ce que confirme Olivier Baclet, qui évoque par ailleurs une vraie difficulté à vendre les biens « dans leur jus » des communes rurales quelque peu éloignées d’Arras. Leur prix d’annonce doit fortement baisser pour trouver acquéreur, faute de quoi le process n’ira même pas jusqu’à la visite.
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