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A Beausoleil, Philippe Valli est aux côtés de Gérard Spinelli depuis le 1er janvier. Après la mairie du 7e arrondissement, c'est une nouvelle vie qui commence pour ce Parisien.
Sept ans à la mairie du VIIe arrondissement de Paris et, durant six ans et demi, directeur de cabinet de Rachida Dati. Un job difficile où l’étiquette Les Républicains du maire se heurtait parfois à celle, socialiste, d’Anne Hidalgo à l’Hôtel de ville.
C’est donc une vie nouvelle qu’entame Philippe Valli depuis le 1er janvier, aux côtés du maire Gérard Spinelli. Lui, qui a dû faire preuve de calme et de sang-froid malgré la pression, veut maintenant voir son travail se concrétiser pour les administrés. Rencontre.
Quelles étaient vos tâches quotidiennes à la mairie du 7e arrondissement?
La mairie du 7e arrondissement n’est pas une mairie de plein exercice. Elle a un droit de regard sur la voirie ou l’espace public par exemple. Mais ce n’est pas comme à Beausoleil. Je gérais au quotidien les demandes des administrés et les relayais auprès de la Mairie de Paris. Et comme la maire de l’Hôtel de ville n’avait pas le même bord politique que celle du 7e arrondissement, c’était parfois frustrant.
Mon travail était très relationnel.
Être un proche collaborateur de Rachida Dati, ancienne Garde des Sceaux, députée européenne, ce n’est pas de tout repos, non?
Il faut effectivement savoir gérer le stress et la pression dans un environnement parfois sous les feux des médias. Je n’étais, certes, pas seul à être sollicité. Aux côtés de quelqu’un comme Rachida Dati, on apprend à encaisser; surtout quand l’actualité politique est intense. Une période complexe a été également celle où il a fallu gérer la fan zone de la Tour Eiffel pour l’euro 2016. À la télévision, tout semblait formidable. Mais sur place, ce fut très difficile pour les riverains. Il fallait être à leur écoute et trouver des solutions pour faciliter leur quotidien.
Et puis, vous avez décidé de donner votre démission le 31 décembre dernier…
Avec Beausoleil, j’avais l’opportunité de venir m’installer dans une région que je connaissais, qui nous plaisait à mon épouse et moi-même. Nous sommes mariés depuis deux ans et avons une fille de 17 mois. Notre souhait était de venir vivre ici. J’ai contacté Gérard Spinelli début septembre. Aujourd’hui, j’habite Roquebrune-Cap-Martin et nous profitons tous les trois d’une très agréable qualité de vie.
Quelle est votre mission?
Les tâches sont multiples: le suivi des décisions municipales, le traitement des courriers, le conseil aux élus, le suivi des démarches et de la communication.
Il s’agit de faire l’interface entre les administrés et le maire. Comme à Paris en sorte… sauf que la population est différente. La sociologie du 7e arrondissement est très homogène. Il y avait tout de même 900 demandeurs de logements sociaux sur 32000 foyers. Mais seulement quinze appartements ont été proposés en six ans. Je retrouve toutefois des points communs: à Beausoleil comme à Paris, je rencontre des gens très soucieux de leur patrimoine et très attachés à leur ville.
Beausoleil vous apparaît-elle comme une ville “difficile”?
C’est une ville à part en raison de son cosmopolitisme. De plus, sa topographie est très contrainte. Ce sont autant de caractéristiques qui me semblent passionnantes.
C’est aussi une ville dont le maire n’a pas d’étiquette politique, alors que vous avez travaillé pour Les Républicains depuis de nombreuses années…
Que Gérard Spinelli ne soit pas encarté me convient parfaitement. Je ne l’ai moi-même jamais été. Pourtant, au cours de ma carrière professionnelle, j’ai suivi Jean-Louis Debré, Philippe Seguin; puis j’ai été journaliste dans l’Essonne où j’ai suivi Serge Dassault ou encore Manuel Valls… Un maire non encarté, c’est une liberté de parole. J’avais envie de travailler dans une mairie de plein exercice. C’est motivant et valorisant. On a l’impression de faire quelque chose.
Et si Gérard Spinelli voulait être candidat aux prochaines législatives?
Je le suivrai quoi qu’il fasse.
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