Le ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires a publié ses données sur les prix des loyers en France. Retrouvez secteur par secteur nos analyses et infographies sur la base de ces chiffres dans la métropole lilloise.
Le ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires a publié fin décembre des données sur les prix des loyers en France. Ces estimations ont été calculées en se basant sur les annonces parues sur les plateformes Le Bon Coin et du groupe SeLoger. La méthodologie complète est disponible ici.
On y découvre ainsi les prix au m² de différentes catégories de biens (appartement d’une ou deux pièces, appartement de trois pièces et plus et maison individuelle), exprimés charges comprises, pour des biens en location au troisième trimestre 2022.

Naturellement, la capitale des Flandres figure tout en haut du tableau régional en termes de prix des loyers (derrière Le Touquet tout de même…).
Pour les appartements, le mètre carré apparaît en moyenne à 14,70 € (soit le T2 de 50 m² à 735 €). Pour les maisons, c’est beaucoup plus bas (11,20 €), mais l’offre est moindre et souvent située dans les quartiers les moins demandés.
Dans ce secteur, on trouve des communes « huppées », comme Marcq, Bondues, Lambersart ou Mouvaux, où les prix se rapprochent de ceux pratiqués à Lille pour les appartements et les dépassent même pour les maisons.
C’est ici que l’on trouve les loyers les plus élevés de toute la métropole, d’autant que des programmes de standing se construisent, notamment à Saint-André.

Dans le secteur, Roncq se place en tête, devant Linselles et Neuville-en-Ferrain. À Tourcoing, on tombe en-dessous des 10 € du mètre carré pour une maison.

Pour les appartements, Linselles affiche les prix les plus élevés et c’est à Halluin que le mètre carré est le moins cher.
Le prix d’un loyer est globalement plus haut sur ce territoire qu’ailleurs dans le département et dans la ville centre, Tourcoing, la demande locative est très forte. Les villes qui construisent, comme en ce moment à Linselles, semblent plus attractives et donc, plus chères.
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Pour les maisons, Roubaix (8,4 euros/m²) et Wattrelos (9,3 euros/m²) font partie, comme Tourcoing, des rares communes de la MEL où le prix moyen à la location est inférieur à 10 euros au mètre carré.
Pour les appartements, les prix à Wasquehal (13,8 euros/m²) ou Croix (13,4) sont par exemple un peu supérieurs à ceux d’une ville étudiante comme Villeneuve-d’Ascq (13,3). C’est à Roubaix (12,2 euros/m²) que les loyers sont globalement les plus bas, mais la différence est faible. Ce prix moyen est identique à celui de Tourcoing.

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Partout dans ce secteur péri-urbain, les prix des locations sont plus élevés que la moyenne en France.
D’après les agents immobiliers que nous avons interrogés courant janvier, la demande est extrêmement forte et les biens à la location (comme à la vente) sont rares.

Paradoxalement, c’est dans les villages qu’on trouve les tarifs les plus élevés. Mais c’est surtout la proximité de Lille qui prévaut, d’où des tarifs élevés avec une maison à plus de 1 000 € à Loos.
Le secteur de Villeneuve-Pévèle-Mélantois manque de logements en location pour faire face à la demande. D’où des loyers élevés.
On y trouve des villes très demandées, comme Cysoing, mais aussi toutes les villes limitrophes de Villeneuve, Sainghin-en-Mélantois, Chéreng, Tressin, Anstaing, Gruson… Un « poumon vert » à deux pas de Lille.

C’est encore la proximité de la capitale des Flandres qui explique des loyers très élevés, comme à Vileneuve-d’Ascq. Pour trouver des tarifs plus abordables, il faut se tourner vers le secteur de Seclin.
Le sud de la métropole reste plus compétitif que le Nord (voir la Vallée de la Lys plus haut).

Plus on s’éloigne, moins c’est cher : la tendance touche même le marché jusque dans le Douaisis.
Pour aller plus loin :
- La carte du site du ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires : ecologie.gouv.fr/carte-des-loyers
- Toute l’actualité de l’immobilier dans la région est sur notre site : lavoixdunord.fr/immobilier
- La carte du site du ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires : ecologie.gouv.fr/carte-des-loyers
- Toute l’actualité de l’immobilier dans la région est sur notre site : lavoixdunord.fr/immobilier
Le ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires a mis en ligne les prix moyens des locations mises sur le marché ville par ville au dernier trimestre de l’année dernière. Cela concerne les maisons et les appartements du privé (pas les logements sociaux donc) dans le neuf ou l’ancien pour des logements types.
Les chiffres sont donnés par mètre carré du logement, par mois et charges comprises. Si l’on indique 12 euros, cela veut dire par exemple 1 200 euros par mois pour 100 m2 ou 600 euros pour 50 m2. Si vous louez votre logement, ces chiffres vous permettent déjà de vous situer par rapport à la moyenne des loyers récemment proposés dans votre ville (vous pouvez aussi affiner cette comparaison selon la taille votre appartement – T1-T2 et T3 et plus – sur le site du ministère).

Le premier constat au regard des chiffres des locations d’appartements est que même les villes les plus chics de la couronne Nord-Ouest n’atteignent pas le niveau de Lille. Ça ne se joue pas à grand-chose cependant pour Marcq ou Mouvaux (14,4 €/m2 pour 14,7 à Lille). La Madeleine et Bondues arrivent juste après… tout comme Saint-André, ville de la toute première couronne lilloise où sortent de terre des programmes immobiliers de bon standing qui font forcément augmenter sa moyenne. En élargissant la zone d’analyse, le constat est clair : ailleurs dans la métropole lilloise vous ne trouverez pas de loyers de ce niveau (même si on est proche dans la Pévèle – 13,8 à Baisieux, 13,6 à Chéreng…).
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Le constat est le même pour les locations de maisons. Là, Lille (11,2 €/m2) est facilement dépassé. Cela ne surprendra personne : Bondues est la ville la plus chère pour louer une maison dans la métropole lilloise : 13,4 euros le m2, soit 1 340 euros par mois pour une maison de 100 m2 pour les dernières offres. Marcq-en-Barœul (12,8) et le trio de villes voisines Lambersart, Verlinghem et Lompret (12,6) arrivent ensuite. À noter que le prix moyen de location d’une maison à Marquette (11,5) est plus élevé qu’à Lille (11,2). Comme pour les autres villes, cela s’explique par le fait que les belles maisons de grand volume y sont en proportion du reste de l’offre plus nombreuses qu’à Lille. Là encore, comme pour les appartements, la couronne Nord-Ouest reste le territoire de la métropole où les maisons se louent le plus cher (11,8 €/m² à Hallennes-lez-Haubourdin, 11,7 à Sainghin-en-Mélantois ou Gruson…). Un cocktail proximité de Lille et marché de qualité imbattable.
La mise en ligne des prix moyens à la location montre que le secteur de Roubaix est proche du reste de la métropole lilloise sur les appartements, mais souvent plus bas sur les maisons.
Ils viennent de la carte des loyers mise en ligne en début d’année par le ministère de la Transition écologique. On y retrouve, ville par ville, les prix moyens des locations mises sur le marché au troisième trimestre de l’année 2022 pour les maisons et les appartements – non meublés – du privé. Ces prix sont présentés en euro au mètre carré, charges comprises. Ils ont été calculés en fonction des annonces parues sur les plateformes Se Loger et Le Bon Coin.
En observant la carte des prix à la location dans la métropole lilloise, on constate d’abord une certaine homogénéité, derrière Lille (14,7 euros/m2) ou Marcq-en-Barœul (14,4). Les prix à Wasquehal (13,8 euros/m2, soit 690 euros pour un 50 m2) ou Croix (13,4, soit 670 euros pour un 50 m2) sont par exemple un peu supérieurs à ceux d’une ville étudiante comme Villeneuve-d’Ascq (13,3 euros/m2). C’est à Roubaix (12,2 euros/m2) que les loyers sont globalement les plus bas, mais la différence est faible : on y loue en moyenne un appartement de 50 m2 pour 610 euros. Ce prix moyen est d’ailleurs identique à celui de Tourcoing.
« Roubaix est un marché de repli. On n’a pas de grandes disparités par rapport aux autres »
« On a des prix plutôt chers. Roubaix est un marché de repli. On n’a pas de grandes disparités par rapport aux autres », constate Emmanuel Di Girolamo, agent immobilier à Roubaix (Solima). Il observe globalement – et contrairement au marché de la vente qui ne repart pas – un marché locatif très dynamique, notamment pour les étudiants autour de l’EDHEC (Barbieux et le Nouveau-Roubaix), mais également de la gare et du centre-ville. « Chez nous, tout est loué. Sur 300-350 biens, c’est significatif », illustre l’agent immobilier.
Comme ailleurs, le prix au mètre carré est moins cher sur les maisons du parc privé locatif. Les différences sont ici plus marquées selon les villes du secteur avec le reste de la métropole de Lille. Ainsi, Roubaix (8,4 euros/m2) et Wattrelos (9,3 euros/m2) font partie, comme Tourcoing, des rares communes de la MEL où le prix moyen à la location est inférieur à 10 euros au mètre carré.
À titre d’exemple, on loue dans le parc privé une maison de 80 m2 pour 672 euros à Roubaix. Ce prix moyen s’élève 976 euros à Wasquehal, 872 euros à Croix ou 864 euros à Hem. Mais là encore, il s’agit d’une moyenne et les disparités sont très importantes selon les quartiers de Roubaix, une ville qui compte plus d’un tiers de logements locatifs sociaux.
On a épluché les chiffres des loyers dans la couronne du sud de Lille, mis en ligne le mois dernier sur le site du ministère de la Transition écologique. On a interrogé des agents immobiliers : le secteur manque de logements en location pour faire face à la demande. D’où des loyers élevés…
Si les prix sont élevés, c’est que les biens sont rares. La loi de l’offre et de la demande joue à plein. À Cysoing, François Prévot, responsable chez GLV immobilier, confirme les loyers relevés dans la commune où est implantée son agence (11,80 € le m² pour une maison ; 16 pour un T1/T2 !). « On a beaucoup de clients pour peu de biens. Le secteur est privilégié, un poumon vert près de Lille. Pour moi, les loyers sont stables depuis quelques années mais avec plus de demandes. Des clients qui préfèrent louer avant d’acheter, qui sont de passage ou de jeunes actifs… » Il compare avec son collègue de la même enseigne à Lille : « On est proche des prix du cœur de Lille. »

Avec des villes très demandées : Cysoing « parce qu’on fait tout à pied », mais aussi toutes les villes limitrophes de Villeneuve, Sainghin-en-Mélantois, Chéreng, Tressin, Anstaing, Gruson… Il faut donc être très réactif. Ce mercredi, il avait huit visites pour un appartement « de charme » à 765 € à Cysoing, mis en ligne… la veille !
Chez Pierrimmo à Villeneuve-d’Ascq, on confirme l’engouement pour les locations dans le secteur : « ça part en quinze jours. » L’agent immobilier observe une hausse de la demande notamment à cause des problèmes de financements des prêts immobiliers, plus contraignants. Il a aussi constaté que certains villages pour les appartements avaient dépassé Villeneuve-d’Ascq en termes de prix.
« La rareté des biens fait que certains propriétaires en profitent un peu… »
Et même dans un secteur un peu moins cher que la Pévèle, du côté de Seclin-Wattignies, ça part très très vite ! Élisabeth Poignard, chez Laforêt Seclin, a vu la différence en dix ans sur le secteur : « Ça n’a plus rien à voir. Je trouve les loyers assez élevés et en plus la rareté fait que les propriétaires profitent un peu du système… » Un exemple : cette maison qu’elle évaluait à 950 € par mois hors charges à Seclin, mise finalement en location par les propriétaires à 1 200 €. « Et en une semaine, elle était louée. » Une semaine, c’est selon elle le délai pour qu’un bien en location ait trouvé preneur ! « La situation est tendue ! Seclin, Wattignies, Ronchin, Faches-Thumesnil sont très demandées ; Phalempin aussi grâce à la gare. Les maisons sont très rares… » Conseil aux futurs locataires : préparez vos dossiers pour être réactifs !
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