l’essentiel Dans sa marmite de projets, la communauté de communes du Grand Figeac mijote une nouvelle initiative en faveur de la relocalisation de l’alimentation sur le territoire. Pour nourrir ce projet, une enquête sur les habitudes d’achats et de consommation des habitants est lancée.
Comme elle l’a fait pour le climat et l’énergie, la communauté de communes du Grand Figeac prépare l’élaboration d’un nouveau plan territorial sur la question de l’alimentation. Lauréate d’un appel à projets national, la collectivité s’est engagée dans une démarche dynamique il y a quelques mois en recrutant notamment une chargée de mission agriculture, forêt et alimentation, Hélène Escassut. L’enjeu d’actualité est majeur, selon le président du Grand Figeac, Vincent Labarthe.
« On voit bien, après les confinements et maintenant la crise, que la relation à l’alimentation mais aussi à l’agriculture et donc au sujet de la santé est en train de changer. Ici on a quand même la possibilité de bien se nourrir. L’idée, c’est d’aller vers une alimentation durable et de qualité. On doit accompagner un mouvement qui doit replacer la ruralité dans ce contexte » souligne l’élu qui regrette l’absence localement de « produits identitaires » comme peuvent l’être le Rocamadour et le Laguiole. Et même si des pistes de réflexion avaient déjà été lancées il y a une dizaine d’années avec le projet de la Mêlée gourmande portée par le Pays, l'ambition est d'aller plus loin.
La mise en œuvre de ce plan à l’échelle du territoire vise à lancer une large concertation. Une quarantaine de structures sont associées à la réflexion. « Le principe est d’établir une politique alimentaire de territoire avec pour objectif de structurer la chaîne alimentaire locale et de lancer une dynamique transversale en lien avec le programme national de l’alimentation (la lutte contre la précarité alimentaire, la nutrition santé ou encore l’éducation à l’alimentation) » précise Hélène Escassut. Pour alimenter la phase de diagnostic, les habitants consommateurs du Grand Figeac ne sont pas oubliés. Une enquête est accessible en ligne (1) depuis le 4 juillet et jusqu’au 5 octobre dans le but de sonder les habitudes d’achats alimentaires et de consommation.
Combien de kilomètres faites-vous pour aller faire vos courses ? Avez-vous un potager ? Quel est votre budget moyen mensuel consacré à l’alimentation ? Une série de questions sont ainsi posées aux particuliers invités à participer. Ces questionnaires seront distribués en format papier dans le courant du mois d’août. Les contributions seront ensuite analysées et nourriront le futur plan d’actions qui devrait voir le jour en 2023. Plusieurs idées sont d'ores et déjà sur la table, comme l’ouverture d’une pépinière « couveuse d’activités » pour le maraîchage par exemple ou encore la création d’espaces-tests agricoles.
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Et on nous sonde quand su l'état des routes et rues sous la responsabilité du Grand Figeac ?

il faut déja revoir le fonctionnement de la distribution routiere parfois des aliments pour les animaux , la ferme et la prairie est l'idéal que des camions 25% PLUS CHER QUE LE TRAIN qui apporte des ports de la nourriture ou de la région de Poitiers et on n'a un grand centre agroalimentaire lotois et on cherche des chauffeurs pour bus scolaire: 500 a quand le retour des trains vers les centres de la grande distribution qui ne sont que 10 centre environ en france qu'il faut mutualiser et là 500 chauffeur dispo en occitanie , mais payé a temps complet que fait Carole il faut innover en occitanie avant que nos enfants ne puisse pas allez a l'école !

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