Pour la ligne Polt, il y a urgence. Et pour le président de l'association, Jean-Claude Sandrier, pas question d'attendre le prochain train pour agir. " Le rail n'a jamais eu autant d'avenir et, alors que la Première ministre dit vouloir donner la priorité au ferroviaire, on n'a pas du tout l'impression que c'est le cas sur le terrain", a-t-il lancé à l'espace des congrès Clément Marot à Cahors ce samedi matin. L'association a déroulé son assemblée générale avec un mot d'ordre : " passer le cap supérieur de la modernisation". Une attente et des demandes que l'association a consignées dans son livre Une ligne de vie, aux éditions Bouinotte, qui paraît ce samedi.
Et les élus, en nombre, avaient fait le déplacement pour apporter leur soutien : Angèle Préville, la sénatrice, Huguette Tiegna, la députée, Jean-Marc Vayssouze, le maire de Cahors, Serge Rigal, le président du Département ou encore Raphaël Daubet, le président de Cauvaldor. "Aujourd'hui, l'histoire donne raison aux trains qui sont un moyen de transport plus écologique et plus accessible", a indiqué Jean-Marc Vayssouze, le maire de Cahors. Avant d'ajouter : " La modernisation de la ligne par la prise en charge des deux tiers du coût de l'opération constitue une nécessité absolue alors que la ligne a subi plusieurs décennies de sous-investissement chronique dont on vit chaque jour les conséquences".
La SNCF envisagerait de prioriser la modernisation sur l'axe Paris-Brive, laissant le Lot sur la touche. L'occasion pour Serge Rigal, le président du Département de marteler : "Ici dans le Lot, on n'est pas des demi-Français, notre volonté est de recevoir au moins dix trains par jour et j'offrirai votre livre à chaque ministre qui viendra en visite chez nous, ce mépris de la ruralité est insupportable, Brive-Cahors n'est pas une sous-ligne".
Le schéma directeur fixé par le gouvernement prévoit une régénération totale de cette ligne entre 2025 et 2026. Mais les travaux programmés prennent déjà du retard. Rien de bon augure aux yeux de l'association. " Les 16 nouvelles rames prévues à la fin de l'année 2023 ne seront finalement livrées qu'à la moitié de l'année 2024, ce n'est pas dramatique mais on reste sur nos gardes", a glissé le président. 243 millions d'euros ont été investis par l'Etat qui demande aux trois régions concernées de financer un tiers de la somme restante. Mais la Nouvelle-Aquitaine a déjà fait savoir son refus ce qui met en péril le financement de la modernisation et donc, la modernisation. Par ailleurs, alors que le schéma départemental prévoit 11 allers-retours par jour sur cette ligne, l'association demande 14 trajets, comme en 2015.
Enfin, l'association a sollicité le ministre des Transports Clément Beaune. Selon la députée Huguette Tiegna, qui a joué l'intermédiaire, le ministre aurait accepté une rencontre avec les membres de l'association.
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Les élus pour garder leur gamelle sont prêts à tous et surtout parler et ne rien faire
Incohérence et incompétence totales du président du Conseil départemental qui fait voter(pour ne pas se froisser avec DELGA) un financement de l'inutile TGV BORDEAUX TOULOUSE. Ainsi le Sud du département sera attiré par la nouvelle ligne , le Nord délaissé et le département coupé en 2 avec un affaiblissement de la partie entre Brive et Cahors. Parfois même les élus locaux sont déconnectés du terrain.
Tiens en arrivant dans le LOT en 1998, je découvrais le même titre !!